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Eric Roy suspendu 3 matchs : la sanction de la LFP

L'entraîneur brestois Éric Roy n'en a pas fini avec son coup de sang lors de la réception de Toulouse. Son attitude lui vaut une lourde suspension de la part de la commission de discipline de la LFP. Découvrez les détails de la sanction et les conséquences pour le technicien et son équipe...

La commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel a sévi. Ce mercredi, l’instance a décidé de sanctionner lourdement Éric Roy, l’entraîneur du Stade Brestois, suite à son comportement lors de la rencontre face à Toulouse dimanche dernier au stade Francis-Le Blé. Le technicien écope de trois matchs de suspension ferme. Une sanction qui intervient après une altercation musclée avec le corps arbitral.

Un penalty qui ne passe pas

Tout est parti d’une décision arbitrale qui a fortement déplu à Éric Roy. À la 70e minute de jeu, l’arbitre central accorde un penalty aux Toulousains pour une faute présumée dans la surface bretonne. Une sentence immédiatement contestée par le banc brestois et son bouillant entraîneur.

Estimant la décision injustifiée, Éric Roy se dirige vers le quatrième arbitre pour exprimer son mécontentement. S’en suit une vive explication qui va rapidement dégénérer. Excédé, l’ancien milieu de terrain de l’OGC Nice et de l’Olympique Lyonnais va franchir la ligne en invectivant avec véhémence l’officiel.

Expulsion et victoire brestoise

Face à ce dérapage, l’arbitre central n’a pas hésité à expulser Eric Roy et à l’envoyer en tribunes purger ses nerfs. Un coup de sang qui n’a finalement pas porté préjudice à son équipe. En infériorité numérique après l’exclusion de Christophe Hérelle à la 77e minute, les Brestois ont réussi à renverser la situation en inscrivant deux buts dans le temps additionnel grâce à Mathias Pereira Lage (90+2) et Jeremy Le Douaron (90+5).

C’est une sanction lourde mais qui n’est pas illogique au vu de la virulence des propos tenus.

Un dirigeant de Ligue 1

La LFP sévit, Balerdi aussi sanctionné

Si la victoire acquise sur le fil a pu atténuer la colère de l’ancien international français, elle n’a pas empêché la commission de discipline de sévir. Coutumière d’une certaine mansuétude envers les écarts verbaux des acteurs du jeu, l’instance de la LFP a cette fois décidé de frapper fort avec ces 3 matchs de suspension infligés à Roy. Une peine jugée appropriée aux yeux de certains observateurs, comme en témoignent ces propos d’un dirigeant de Ligue 1 rapportés par L’Équipe :

Outre le cas Éric Roy, la commission a également statué sur l’expulsion de Leonardo Balerdi lors du choc entre l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille (2-3). Le défenseur argentin, exclu en fin de match après un second avertissement, se voit infliger un match ferme de suspension. Une sanction automatique qui privera l’OM de l’un de ses cadres pour le prochain match de championnat.

Brest privé de son coach pour les prochaines échéances

Du côté de Brest, il va désormais falloir composer sans Éric Roy sur le banc pour les 3 prochaines rencontres de Ligue 1. Une absence préjudiciable pour le promu breton qui affrontera successivement Auxerre (13e journée), Lille (14e) et Strasbourg (15e). Des matchs importants dans l’optique du maintien pour lesquels il faudra trouver des solutions afin de pallier l’absence du technicien.

Malgré ce revers disciplinaire, le Stade Brestois peut se satisfaire de son excellent début de saison. Actuellement 8e de Ligue 1 avec 17 points, le club finistérien continue de surfer sur la dynamique de sa montée. Reste désormais à confirmer ces bons résultats sans son entraîneur principal. Un défi de taille qui en dit long sur l’importance d’Eric Roy dans le dispositif brestois.

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