Le monde du volley français est en ébullition. Alors que la mission d’Émile Rousseaux à la tête de l’Équipe de France féminine s’est achevée après les derniers Jeux Olympiques, tous les regards sont tournés vers son successeur. Début décembre, le suspense devrait enfin être levé quant à l’identité du nouveau sélectionneur des Bleues.
Un recrutement innovant qui suscite l’intérêt
Pour dénicher la perle rare, la Fédération Française de Volley a misé sur une méthode originale. Le 26 septembre dernier, un appel à candidatures a été lancé publiquement sur les réseaux sociaux. Une démarche décalée mais payante, puisqu’une petite quinzaine de dossiers sérieux seraient parvenus au siège fédéral à Créteil.
Nous sommes très heureux de l’intérêt suscité par ce poste, preuve de l’attractivité montante de cette équipe
confie Axelle Guiguet, Directrice technique nationale.
Une short-list de 5 à 6 noms
En collaboration avec Marc Francastel, nouveau directeur de la performance, Axelle Guiguet a établi une short-list resserrée, comprenant entre 5 et 6 noms. Cette liste sera soumise au président Éric Tanguy, qui devrait sans difficulté rempiler pour un troisième et dernier mandat le mois prochain.
Parmi les critères de sélection figurent l’expérience dans le secteur féminin, la connaissance des joueuses internationales et du vivier, ainsi que la stratégie sportive pour performer, détaille la DTN. Car les ambitions sont élevées pour le futur patron des Bleues.
Cap sur les JO 2028 et l’Euro 2028
Rien de moins qu’une qualification olympique pour Los Angeles 2028 et une demi-finale à l’Euro 2028 sont espérées. Des objectifs ambitieux qui nécessiteront un projet solide et innovant de la part du futur sélectionneur.
D’après une source proche du dossier, l’actuel coach espagnol des Neptunes de Nantes, César Hernandez Gonzalez, figurerait parmi les prétendants sérieux, tout comme deux anciens internationaux français dont les noms n’ont pas filtré.
Frédéric Havas, un candidat déclaré
Un nom est en revanche officiellement sur les rangs, celui de Frédéric Havas. L’actuel entraîneur de Béziers, dont la femme Karine Guers-Havas a longtemps porté le maillot des Bleues, a posé sa candidature.
Je suis persuadé que cette équipe de France a le potentiel pour performer dans les années à venir. Il y a une base solide et une nouvelle génération talentueuse qui arrive. Toute la filière fédérale française est en mouvement en ce sens. Le doublé olympique des Bleus doit tous nous inspirer, collectivement.
martèle Frédéric Havas.
Le volley féminin tricolore est donc à un tournant. Début décembre, on saura qui aura la lourde tâche de poursuivre sa progression et de le mener vers les sommets. Les attentes sont immenses, à la hauteur des espoirs placés dans cette génération montante.
Une chose est sûre: avec un nouveau capitaine à la barre, bien épaulé par la Fédération, les Bleues ont les armes pour écrire une nouvelle page glorieuse de leur histoire. Vivement la prochaine échéance internationale pour voir ce que ce nouveau cycle nous réserve !