Lorsque les groupes du tirage au sort des 32es de finale de Coupe de France ont été révélés, du côté du Puy Foot 43 Auvergne, club de National 2, certains espéraient se mesurer à de grands noms comme l’Olympique de Marseille ou l’AS Saint-Étienne. Mais c’est finalement Montpellier qui a été désigné pour se rendre en Haute-Loire. Un adversaire qui fait sens à plus d’un titre pour Le Puy.
Un effectif ponot teinté de bleu et orange
Si l’excitation est palpable à l’idée d’affronter une écurie de Ligue 1, c’est aussi parce que ce match aura une saveur particulière pour plusieurs membres du Puy Foot 43 passés par le centre de formation montpelliérain. À commencer par le jeune défenseur Thomas Ghalem, qui a porté les couleurs héraultaises jusqu’à l’été dernier.
Également formé au MHSC, le milieu de terrain Matis Carvalho ne cache pas sa joie à l’idée de retrouver son club formateur : « J’en garde mes meilleurs souvenirs de foot, j’ai côtoyé de super joueurs, de super entraîneurs pendant quatre ans. Les retrouvailles d’avant-match seront sympas. » Le joueur pourra compter sur la présence de son ami Sacha Delaye dans les tribunes, lui aussi un ancien de la Paillade ayant transité par Le Puy.
Stéphane Dief, un entraîneur forgé à Montpellier
Les liens entre les deux clubs ne se limitent pas aux joueurs. L’entraîneur ponot, Stéphane Dief, a également un attachement particulier au MHSC. Vainqueur de la Coupe Gambardella en 1996 avec la génération dorée des Bakayoko, il avait connu sa seule apparition en Ligue 1 sous les ordres de l’actuel coach montpelliérain, Ghislain Printant.
Ça fait du temps maintenant, ça me renvoie 25 ans en arrière quasiment. Mais c’est une ville et un club particuliers, avec une mentalité à part, familiale, avec des personnages authentiques. Un club dont on garde un bon souvenir, en règle générale, quand on y est passé.
Stéphane Dief, entraîneur du Puy Foot 43
Un match pas comme les autres
Si la motivation est grande à l’idée d’affronter une équipe de l’élite du football français, les joueurs du Puy ayant côtoyé Montpellier admettent que ce match revêtira une dimension particulière. Comme le souligne Thomas Ghalem : « Ça fera un peu bizarre au début, je pense, de voir les copains dans l’équipe d’en face, mais dès que le coup d’envoi aura retenti, il n’y aura plus de copains pendant 90 minutes ! »
Le stade Massot s’apprête donc à vivre un moment fort en émotions ce samedi. Entre Le Puy et Montpellier, les liaisons chaleureuses promettent de belles retrouvailles, avant de laisser place à un duel âprement disputé, avec en ligne de mire une qualification pour les 16es de finale de la Coupe de France. Le rêve est permis pour les Ponots, qui espèrent bien créer l’exploit face à un adversaire qui leur est cher.