Alors que la France traverse une période d’incertitude politique suite aux dernières élections législatives qui n’ont accordé de majorité à aucun bloc, le Président Emmanuel Macron se veut rassurant. En déplacement officiel en Serbie jusqu’à vendredi, le chef de l’État est revenu sur les consultations intensives qu’il mène depuis plusieurs jours avec les différents partis pour trouver le profil idéal à envoyer à Matignon.
Interrogé jeudi soir à Belgrade sur cette impasse politique qui dure maintenant depuis des semaines, Emmanuel Macron a déclaré faire “tous les efforts jours et nuits” pour “aboutir à la meilleure solution pour le pays”. Une quête ardue du candidat parfait pour prendre la tête du gouvernement, qui monopolise l’agenda présidentiel.
Un gouvernement qui gère les affaires courantes
Sans se prononcer sur un délai pour cette nomination très attendue, le Président a tenu à rappeler que malgré la situation, la France a toujours un gouvernement en place qui gère les affaires courantes. Emmanuel Macron a notamment évoqué le succès des récents Jeux olympiques “qui ont émerveillé le monde”, prouvant que les dossiers importants continuent d’être suivis.
Je ne veux pas qu’on laisse s’installer l’idée que les affaires ne sont pas suivies.
Emmanuel Macron
Bien que démissionnaire, l’équipe menée par le Premier ministre par intérim Gabriel Attal assure la continuité en faisant “face aux défis et aux crises du moment”, a insisté le chef de l’État.
Le chef de l’État s’exprimera devant les Français
S’il n’a pas souhaité s’épancher davantage sur les affaires nationales depuis l’étranger, Emmanuel Macron a néanmoins promis de s’exprimer devant les Français dès son retour sur le sol national. “En temps voulu et dans le bon cadre”, a-t-il précisé, laissant présager une prise de parole officielle dans les prochains jours.
Une déclaration très attendue, alors que les spéculations vont bon train sur l’identité de celui ou celle qui aura la lourde tâche de constituer un gouvernement en cette période troublée. Parmi les options envisagées, la piste d’un gouvernement d’union mené par une personnalité consensuelle semble tenir la corde. Le nom de l’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve, qui a quitté le PS en 2022, revient avec insistance.
La gauche met son veto à un gouvernement “Macron-compatible”
Mais cette hypothèse se heurte au refus catégorique des parlementaires de gauche, qui ont prévenu qu’ils s’opposeraient à tout gouvernement qui serait dans la continuité de la politique menée lors du premier mandat d’Emmanuel Macron. Une ligne rouge réaffirmée par les députés socialistes, écologistes et insoumis.
Nous censurerons tout gouvernement qui serait une prolongation de la politique macroniste, quel que soit celui qui en prendra la tête.
Un cadre du PS
Seule certitude à ce stade : Emmanuel Macron a d’ores et déjà écarté la possibilité de nommer à Matignon la députée écolo Lucie Castets, qui représente la coalition de gauche du Nouveau Front populaire, malgré sa victoire relative aux législatives. Un choix qui ne passe pas auprès des leaders du NFP, qui crient au “déni démocratique”.
Toutes les options restent sur la table
Face à ce casse-tête politique inédit sous la Ve République, Emmanuel Macron continue donc de consulter. Avec un objectif : obtenir le soutien le plus large possible dans une Assemblée nationale morcelée comme jamais, où aucune alliance ne semble pour l’instant en mesure de dégager une majorité stable.
En coulisses, toutes les options restent sur la table, y compris celle très risquée politiquement de nouvelles élections législatives anticipées. Un scénario que l’exécutif espère encore éviter, mais qui pourrait s’imposer comme ultime recours pour sortir de l’impasse si aucun compromis n’est trouvé.
En attendant, c’est un Président “à la tâche” qui s’active en coulisses. Avec la promesse de faire, encore et toujours, “tous les efforts” pour permettre au pays d’avancer. Les Français attendent désormais des actes. Et un nom à Matignon.
Mais cette hypothèse se heurte au refus catégorique des parlementaires de gauche, qui ont prévenu qu’ils s’opposeraient à tout gouvernement qui serait dans la continuité de la politique menée lors du premier mandat d’Emmanuel Macron. Une ligne rouge réaffirmée par les députés socialistes, écologistes et insoumis.
Nous censurerons tout gouvernement qui serait une prolongation de la politique macroniste, quel que soit celui qui en prendra la tête.
Un cadre du PS
Seule certitude à ce stade : Emmanuel Macron a d’ores et déjà écarté la possibilité de nommer à Matignon la députée écolo Lucie Castets, qui représente la coalition de gauche du Nouveau Front populaire, malgré sa victoire relative aux législatives. Un choix qui ne passe pas auprès des leaders du NFP, qui crient au “déni démocratique”.
Toutes les options restent sur la table
Face à ce casse-tête politique inédit sous la Ve République, Emmanuel Macron continue donc de consulter. Avec un objectif : obtenir le soutien le plus large possible dans une Assemblée nationale morcelée comme jamais, où aucune alliance ne semble pour l’instant en mesure de dégager une majorité stable.
En coulisses, toutes les options restent sur la table, y compris celle très risquée politiquement de nouvelles élections législatives anticipées. Un scénario que l’exécutif espère encore éviter, mais qui pourrait s’imposer comme ultime recours pour sortir de l’impasse si aucun compromis n’est trouvé.
En attendant, c’est un Président “à la tâche” qui s’active en coulisses. Avec la promesse de faire, encore et toujours, “tous les efforts” pour permettre au pays d’avancer. Les Français attendent désormais des actes. Et un nom à Matignon.