De son côté, Grégory Doucet, le maire écologiste de Lyon, s’interroge lui aussi sur sa présence sur le sulfureux réseau social. Selon nos informations, l’édile «réfléchit à trouver des alternatives» même s’il n’envisage pas de quitter la plateforme pour le moment.
Il y a un débat mondial sur l’influence de X et forcément ça l’amène à se questionner sur le sujet.
– Une source proche du maire de Lyon
Grégory Doucet utilise régulièrement X pour mettre en avant l’action de sa majorité et promouvoir les événements organisés à Lyon. Un outil de communication dont il serait difficile de se passer totalement. Le maire de Lyon pourrait donc opter pour une stratégie similaire à celle de Bruno Bernard, le président écologiste de la Métropole, qui reste présent sur X tout en invitant ses abonnés à le suivre sur d’autres réseaux.
X dans la tourmente
Ces questionnements interviennent alors que X traverse une période agitée depuis son rachat par Elon Musk pour 44 milliards de dollars en octobre dernier. Les décisions controversées du milliardaire, comme le rétablissement du compte de Donald Trump ou les licenciements massifs au sein de l’entreprise, ont suscité l’inquiétude de nombreux utilisateurs.
Surtout, beaucoup craignent une dégradation de la modération des contenus et une montée des discours de haine sur la plateforme. Des préoccupations partagées par les annonceurs, dont plusieurs ont suspendu leurs publicités sur X ces derniers mois. Une tendance qui menace directement le modèle économique du réseau social.
Vers une migration des institutions ?
Dans ce contexte, il n’est pas étonnant de voir des institutions comme la mairie de Lyon s’interroger sur leur présence sur X. Si cette réflexion venait à se généraliser, cela pourrait accélérer la migration des utilisateurs vers d’autres plateformes comme Bluesky ou Mastodon.
Reste à savoir si ces réseaux alternatifs, encore confidentiels, seront en mesure d’absorber un afflux massif d’utilisateurs et de proposer une expérience similaire à celle de X. La plateforme d’Elon Musk, en dépit de ses difficultés, reste pour l’instant incontournable dans le paysage médiatique et politique.
L’avenir de X en question
Au-delà du cas lyonnais, c’est bien l’avenir de X qui est en jeu. Si la dynamique actuelle de défiance venait à s’amplifier, avec des départs en cascade d’utilisateurs, d’annonceurs et d’institutions, la pérennité même du réseau social pourrait être menacée.
Elon Musk en est bien conscient et multiplie les annonces pour tenter de rassurer et de relancer la machine. Mais le mal semble profond et la confiance durablement ébranlée. Les prochains mois seront décisifs pour savoir si le milliardaire parviendra à redresser la barre ou si X finira par sombrer, victime de ses propres dérives.
En attendant, les institutions comme la ville de Lyon sont face à un dilemme : continuer à utiliser une plateforme de plus en plus problématique pour maintenir le contact avec leurs administrés ou prendre le risque de s’en détourner pour préserver leur image et leurs valeurs. Un choix cornélien qui en dit long sur la crise de confiance traversée par X.
Alors que les controverses s’accumulent autour du réseau social X, anciennement connu sous le nom de Twitter, les institutions lyonnaises s’interrogent sur leur présence sur la plateforme. Dans un communiqué publié mercredi, la mairie du 1er arrondissement de Lyon a annoncé son intention de quitter X dans les prochaines semaines, citant la «dérive» du réseau social depuis son rachat par le milliardaire Elon Musk. Une décision qui fait écho à celles prises par plusieurs médias et personnalités publiques ces derniers mois.
La mairie du 1er arrondissement montre l’exemple
Dans son communiqué, la mairie du 1er met en avant les «propos injurieux», «l’invisibilité des contenus» et la «désinformation» qui règnent selon elle sur X depuis l’arrivée d’Elon Musk aux commandes. Elle annonce également la création d’un compte sur Bluesky, un réseau social émergent présenté comme une alternative aux plateformes traditionnelles.
Si le départ d’une mairie d’arrondissement, dont le pouvoir est limité, reste anecdotique, il témoigne néanmoins d’un malaise grandissant vis-à-vis de X au sein des institutions. D’autres villes ou collectivités pourraient être tentées de suivre cet exemple dans les mois à venir.
Grégory Doucet «réfléchit» à sa présence sur X
De son côté, Grégory Doucet, le maire écologiste de Lyon, s’interroge lui aussi sur sa présence sur le sulfureux réseau social. Selon nos informations, l’édile «réfléchit à trouver des alternatives» même s’il n’envisage pas de quitter la plateforme pour le moment.
Il y a un débat mondial sur l’influence de X et forcément ça l’amène à se questionner sur le sujet.
– Une source proche du maire de Lyon
Grégory Doucet utilise régulièrement X pour mettre en avant l’action de sa majorité et promouvoir les événements organisés à Lyon. Un outil de communication dont il serait difficile de se passer totalement. Le maire de Lyon pourrait donc opter pour une stratégie similaire à celle de Bruno Bernard, le président écologiste de la Métropole, qui reste présent sur X tout en invitant ses abonnés à le suivre sur d’autres réseaux.
X dans la tourmente
Ces questionnements interviennent alors que X traverse une période agitée depuis son rachat par Elon Musk pour 44 milliards de dollars en octobre dernier. Les décisions controversées du milliardaire, comme le rétablissement du compte de Donald Trump ou les licenciements massifs au sein de l’entreprise, ont suscité l’inquiétude de nombreux utilisateurs.
Surtout, beaucoup craignent une dégradation de la modération des contenus et une montée des discours de haine sur la plateforme. Des préoccupations partagées par les annonceurs, dont plusieurs ont suspendu leurs publicités sur X ces derniers mois. Une tendance qui menace directement le modèle économique du réseau social.
Vers une migration des institutions ?
Dans ce contexte, il n’est pas étonnant de voir des institutions comme la mairie de Lyon s’interroger sur leur présence sur X. Si cette réflexion venait à se généraliser, cela pourrait accélérer la migration des utilisateurs vers d’autres plateformes comme Bluesky ou Mastodon.
Reste à savoir si ces réseaux alternatifs, encore confidentiels, seront en mesure d’absorber un afflux massif d’utilisateurs et de proposer une expérience similaire à celle de X. La plateforme d’Elon Musk, en dépit de ses difficultés, reste pour l’instant incontournable dans le paysage médiatique et politique.
L’avenir de X en question
Au-delà du cas lyonnais, c’est bien l’avenir de X qui est en jeu. Si la dynamique actuelle de défiance venait à s’amplifier, avec des départs en cascade d’utilisateurs, d’annonceurs et d’institutions, la pérennité même du réseau social pourrait être menacée.
Elon Musk en est bien conscient et multiplie les annonces pour tenter de rassurer et de relancer la machine. Mais le mal semble profond et la confiance durablement ébranlée. Les prochains mois seront décisifs pour savoir si le milliardaire parviendra à redresser la barre ou si X finira par sombrer, victime de ses propres dérives.
En attendant, les institutions comme la ville de Lyon sont face à un dilemme : continuer à utiliser une plateforme de plus en plus problématique pour maintenir le contact avec leurs administrés ou prendre le risque de s’en détourner pour préserver leur image et leurs valeurs. Un choix cornélien qui en dit long sur la crise de confiance traversée par X.