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Élections FFF : Qui remplacera Philippe Diallo ?

La course à la présidence de la FFF est lancée ! Découvrez les deux prétendants au siège suprême et leurs ambitions pour le football français. Un scrutin déterminant qui pourrait bien changer la face de la FFF. Qui l'emportera en décembre prochain ?

Les jeux sont faits ! La commission de contrôle des opérations électorales de la Fédération Française de Football (FFF) a validé jeudi dernier les candidatures de Philippe Diallo et Pierre Samsonoff en vue du scrutin des 10 et 11 décembre prochain. Une élection très attendue qui doit désigner le futur président de l’instance dirigeante du football français.

Philippe Diallo, le grand favori

Actuel patron par intérim de la FFF, Philippe Diallo fait figure de grand favori pour sa succession. Ancien bras droit de Noël Le Graët, contraint à la démission en début d’année, il incarne une certaine continuité à la tête de la Fédération. Sa liste baptisée “Unis et solidaires” rassemble des figures connues du football hexagonal comme Jean-Michel Aulas, Véronique Laine ou encore Joëlle Monlouis.

“La priorité sera de rassembler toutes les familles du football français derrière un projet ambitieux et fédérateur”

a déclaré Philippe Diallo

En poste depuis mars dernier, l’ancien secrétaire général de la “3F” s’est attelé ces derniers mois à apaiser les tensions en interne et renouer le dialogue avec les clubs professionnels. Un travail de fond qu’il entend bien poursuivre s’il venait à être élu.

Les priorités de Philippe Diallo

  • Rétablir l’unité au sein de la FFF
  • Renforcer les liens avec les clubs professionnels
  • Poursuivre la structuration du football amateur
  • Préparer l’après Coupe du Monde 2024 pour les Bleus

Mais Philippe Diallo devra aussi gérer plusieurs dossiers brûlants comme la crise des droits TV, l’avenir du sélectionneur Didier Deschamps ou encore les difficultés financières de nombreux clubs amateurs durement touchés par la crise sanitaire.

Pierre Samsonoff, l’ambitieux challenger

Face à Philippe Diallo, Pierre Samsonoff fait figure d’outsider mais compte bien créer la surprise. Cet entrepreneur de 57 ans, ancien joueur de DH, n’est pas un inconnu dans le milieu. Proche de certains présidents de clubs professionnels comme Jean-Pierre Caillot (Stade de Reims) ou Waldemar Kita (FC Nantes), il a déjà siégé au sein du Conseil d’Administration de la Ligue.

“Je veux incarner une nouvelle ère, avec une gouvernance plus moderne et transparente”

promet Pierre Samsonoff

Partisan d’une révolution douce, le candidat mise sur son expérience dans le monde de l’entreprise pour bousculer les lignes et réformer la FFF de l’intérieur. Au programme : plus de place aux femmes, davantage de moyens pour la formation et un soutien renforcé aux petits clubs.

Ce que propose Pierre Samsonoff

  • Instaurer la parité dans toutes les instances
  • Doubler le budget alloué à la formation
  • Création d’un fonds de solidarité pour les clubs amateurs
  • Réforme des championnats nationaux

Des idées ambitieuses qui pourraient séduire certains “dépités” de l’ère Le Graët. Mais Pierre Samsonoff devra convaincre au-delà de son cercle de soutiens pour espérer l’emporter face à une machine Philippe Diallo bien huilée.

Un scrutin sous haute tension

Au-delà des programmes, c’est un véritable duel de personnalités qui s’annonce. D’un côté, Philippe Diallo, l’homme de la continuité dans la lignée de Noël Le Graët. De l’autre, Pierre Samsonoff, le trublion qui veut faire souffler un vent nouveau sur la Fédération.

Un scrutin à deux tours, les 10 et 11 décembre, qui s’annonce particulièrement serré. Les 218 délégués de clubs et de ligues régionales qui composent l’Assemblée fédérale devront choisir entre la sécurité et le renouveau. Un choix crucial pour l’avenir du football français à quelques mois de l’Euro 2024.

Car au-delà des enjeux internes à la FFF, c’est bien la place de la France sur la scène européenne et mondiale qui se joue lors de cette élection. Le futur président aura la lourde tache de redorer le blason tricolore, terni par les dernières controverses.

Une chose est sûre, entre continuité et rupture, statut quo et révolution, les cartes sont plus que jamais rebattues à la “Fédé”. Réponse mi-décembre !

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