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Effondrement Meurtrier en Serbie : Le Ministre de la Construction Démissionne

Le ministre serbe de la Construction annonce sa démission après l'effondrement d'un auvent ayant fait 14 morts dans une gare fraîchement rénovée. Un drame qui soulève de nombreuses questions sur les responsabilités...

Un drame a secoué la Serbie vendredi dernier lorsqu’un auvent en béton s’est effondré dans la gare ferroviaire de Novi Sad, faisant 14 morts et plusieurs blessés graves. Face à l’indignation suscitée par cette tragédie, le ministre de la Construction Goran Vesic a annoncé ce lundi sa démission, invoquant une “responsabilité morale”.

L’accident est d’autant plus choquant qu’il est survenu quelques mois seulement après d’importants travaux de rénovation de la gare, qui ont duré plusieurs années et coûté 65 millions d’euros selon les autorités. Pourtant, celles-ci se sont empressées d’affirmer que le toit extérieur qui s’est effondré ne faisait pas partie des rénovations.

Un geste symbolique face aux critiques

En annonçant sa démission lors d’une conférence de presse, Goran Vesic a tenu à souligner qu’il ne pouvait “accepter la culpabilité pour la mort de 14 personnes”. Lui et son équipe n’auraient selon lui “pas une once de responsabilité dans la tragédie”, ce que devrait prouver l’enquête en cours.

Le ministre a présenté sa démission comme un geste visant à montrer que “la responsabilité morale existe dans la Serbie d’aujourd’hui”. Une référence aux nombreuses critiques exprimées depuis l’accident, des manifestations ayant eu lieu à Novi Sad et Belgrade pour dénoncer la négligence présumée des autorités dans la surveillance des infrastructures publiques.

Une enquête pour établir les responsabilités

Dans le cadre de l’enquête ouverte après le drame, plusieurs dizaines de personnes ont été interrogées durant le weekend, dont Goran Vesic lui-même. Le président serbe Aleksandar Vucic a réclamé que “les personnes responsables de ce qui s’est passé soient traduites en justice et punies de manière la plus sévère”.

Mais les autorités se défendent pour l’instant de toute responsabilité directe, affirmant que le toit extérieur effondré ne faisait pas partie des travaux de rénovation récents. La gare, construite dans les années 1960, avait été rouverte en grande pompe en juillet après 3 ans de travaux, en présence du ministre Vesic.

Un lourd bilan humain

Quatorze personnes ont perdu la vie dans l’effondrement de vendredi, et trois autres sont toujours hospitalisées dans un état critique. Aucune amélioration de leur état n’a été constatée, a indiqué la directrice de l’hôpital de Novi Sad, soulignant que les équipes médicales “luttent toujours pour leur vie”.

Cette tragédie a suscité une forte émotion en Serbie. Lors des manifestations du weekend, les participants ont observé des minutes de silence en hommage aux victimes. Certains ont jeté de la peinture rouge sur le ministère de la Construction à Belgrade pour symboliser le sang versé.

Le parcours de Goran Vesic remis en cause

Avant de devenir ministre en octobre dernier, Goran Vesic a occupé pendant 8 ans divers postes au sein de l’administration de la ville de Belgrade, dont celui de maire adjoint. Un parcours désormais scruté de près, d’autant que le ministre est connu pour ses frasques médiatiques.

Il avait ainsi bu de l’eau d’une piscine publique lors d’une interview télévisée pour prouver qu’elle était aux normes. Des comportements excentriques qui détonnent avec la gravité de la situation actuelle et l’ampleur du drame qui endeuille la Serbie.

L’enquête devra déterminer les causes exactes de l’effondrement et établir les éventuelles responsabilités. Au-delà de la démission du ministre, de nombreuses questions restent en suspens sur les conditions de sécurité des infrastructures publiques en Serbie. Cette tragédie pourrait amener à une remise en question plus large.

Dans le cadre de l’enquête ouverte après le drame, plusieurs dizaines de personnes ont été interrogées durant le weekend, dont Goran Vesic lui-même. Le président serbe Aleksandar Vucic a réclamé que “les personnes responsables de ce qui s’est passé soient traduites en justice et punies de manière la plus sévère”.

Mais les autorités se défendent pour l’instant de toute responsabilité directe, affirmant que le toit extérieur effondré ne faisait pas partie des travaux de rénovation récents. La gare, construite dans les années 1960, avait été rouverte en grande pompe en juillet après 3 ans de travaux, en présence du ministre Vesic.

Un lourd bilan humain

Quatorze personnes ont perdu la vie dans l’effondrement de vendredi, et trois autres sont toujours hospitalisées dans un état critique. Aucune amélioration de leur état n’a été constatée, a indiqué la directrice de l’hôpital de Novi Sad, soulignant que les équipes médicales “luttent toujours pour leur vie”.

Cette tragédie a suscité une forte émotion en Serbie. Lors des manifestations du weekend, les participants ont observé des minutes de silence en hommage aux victimes. Certains ont jeté de la peinture rouge sur le ministère de la Construction à Belgrade pour symboliser le sang versé.

Le parcours de Goran Vesic remis en cause

Avant de devenir ministre en octobre dernier, Goran Vesic a occupé pendant 8 ans divers postes au sein de l’administration de la ville de Belgrade, dont celui de maire adjoint. Un parcours désormais scruté de près, d’autant que le ministre est connu pour ses frasques médiatiques.

Il avait ainsi bu de l’eau d’une piscine publique lors d’une interview télévisée pour prouver qu’elle était aux normes. Des comportements excentriques qui détonnent avec la gravité de la situation actuelle et l’ampleur du drame qui endeuille la Serbie.

L’enquête devra déterminer les causes exactes de l’effondrement et établir les éventuelles responsabilités. Au-delà de la démission du ministre, de nombreuses questions restent en suspens sur les conditions de sécurité des infrastructures publiques en Serbie. Cette tragédie pourrait amener à une remise en question plus large.

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