Dans le monde du sport français, une rumeur enfle depuis quelques jours. Selon plusieurs sources proches du dossier, Edgar Grospiron, ancien champion olympique de ski de bosses, serait pressenti pour prendre les rênes du comité d’organisation des Jeux Olympiques d’hiver 2030 dans les Alpes. Une nomination qui devrait être officialisée très prochainement et qui semble faire consensus au vu de l’aura et du parcours impressionnant de celui que l’on surnommait « le boss des bosses ».
Le patron des bosses, spécialiste des défis
Né en Haute-Savoie en 1969, Edgar Grospiron s’est très tôt illustré dans la discipline exigeante du ski de bosses, combinant vitesse, technique et figures acrobatiques. Un cocktail détonant qui lui a permis de décrocher trois titres de champion du monde entre 1989 et 1995. Mais c’est aux Jeux Olympiques d’Albertville en 1992, devant son public, qu’il rentre définitivement dans la légende en décrochant la médaille d’or. Un sacre qui vient couronner une carrière d’exception.
Mais Edgar Grospiron est aussi connu pour son caractère bien trempé et son goût du challenge. Des traits de personnalité qu’il a su mettre à profit après sa carrière de skieur, en devenant un conférencier reconnu sur les thèmes de la motivation et du leadership. Son credo : transmettre les clés de la performance, un état d’esprit conquérant qu’il compte bien insuffler au projet olympique français.
Un leader charismatique pour fédérer
Alors que la France s’apprête à accueillir les JO pour la quatrième fois de son histoire, le choix d’Edgar Grospiron apparaît comme une évidence pour beaucoup. Le triple champion du monde s’est dit « touché et honoré » par cette marque de confiance. Il faut dire qu’il coche toutes les cases pour porter haut les couleurs tricolores.
Comme il l’a expliqué lui-même, ce projet olympique « a besoin d’un leader qui sait motiver et fédérer ». Un costume taillé sur mesure pour celui qui a su tirer le meilleur de lui-même et galvaniser ses équipes tout au long de sa carrière. Nul doute que son aura et son enthousiasme communicatif seront de précieux atouts pour mener à bien ce chantier titanesque.
Il n’était jamais satisfait du ski qu’il produisait et ne comptait pas son temps pour revenir à l’ouvrage.
Nano Pourtier, ancien entraîneur d’Edgar Grospiron
Une première expérience prometteuse
Car Edgar Grospiron n’est pas totalement novice dans l’organisation d’un tel évènement. Interrogé sur son expérience, il a tenu à rappeler qu’il avait « déjà été confronté à cette situation lorsqu’il a pris la direction de la candidature d’Annecy 2018 ». Même si la ville française n’avait pas été retenue, échouant face à la Corée du Sud, l’ancien champion avait su poser les bases d’un projet solide et rassembleur.
Cette première expérience, couplée à son sens inné du perfectionnisme et du dépassement de soi, en font un candidat idéal pour mener à bien ce nouveau challenge. Comme le souligne son ancien entraîneur Nano Pourtier, Edgar Grospiron « n’était jamais satisfait du ski qu’il produisait et ne comptait pas son temps pour revenir à l’ouvrage ». Une mentalité de battant qui sera sans nul doute un précieux atout.
Un choix attendu et des soutiens de poids
L’annonce de la possible nomination d’Edgar Grospiron intervient quelques jours après le retrait surprise de Martin Fourcade. Le quintuple champion olympique de biathlon avait initialement été pressenti pour ce poste, avant de jeter l’éponge « au nom de ses convictions ». Un coup dur pour le comité qui retrouve finalement un nouveau souffle avec cette candidature de prestige.
Car déjà, les soutiens affluent pour celui qui semble faire l’unanimité dans le monde du ski. À commencer par Luc Alphand, autre monument des pistes tricolores, qui a salué le choix d’un skieur « fantasque, toujours dans la provoc, mais en même temps énorme champion ». Un savant mélange de talent et de personnalité qui sied parfaitement aux exigences du poste.
Derrière la provoc, il bossait (…) Il est devenu très sérieux avec le temps.
Luc Alphand, champion de ski alpin et soutien d’Edgar Grospiron
Les défis d’une olympiade réussie
Si sa nomination venait à se confirmer, Edgar Grospiron aurait la lourde tâche de mener à bien un projet olympique ambitieux et porteur d’enjeux majeurs. Au-delà de l’organisation purement sportive, il s’agira de faire de ces JO 2030 un évènement rassembleur, exemplaire sur le plan environnemental et vecteur de retombées durables pour les territoires.
Autant de défis qui semblent à la portée de ce leader charismatique, rompu à l’art de la gagne et du dépassement de soi. Avec sa connaissance fine du milieu et des acteurs olympiques, son sens du collectif et sa capacité à créer une dynamique positive, Edgar Grospiron dispose de sérieux atouts pour réussir son pari.
D’autant que l’ancien champion aura à cœur d’impliquer étroitement le mouvement sportif et les collectivités locales, comme il avait su le faire lors de la candidature d’Annecy 2018. Une approche collaborative et inclusive qui avait été saluée à l’époque, même si le résultat final n’avait pas été au rendez-vous.
Nul doute qu’Edgar Grospiron saura tirer les leçons de cette première expérience pour mener à bien ce nouveau challenge olympique. Avec sa mentalité de gagnant, son charisme naturel et sa capacité à fédérer, il dispose de sérieux atouts pour porter haut les couleurs de la France et offrir au monde un spectacle sportif inoubliable. Rendez-vous en 2030 pour le vérifier !