Un éminent écrivain franco-algérien, âgé de 80 ans, a été arrêté mi-novembre à son arrivée en Algérie en provenance de France. D’après une source proche du dossier, l’homme de lettres a été entendu par le parquet antiterroriste d’Alger et placé sous mandat de dépôt pour atteinte à la sûreté de l’État, en vertu de l’article 87 bis du code pénal algérien.
L’avocat de l’écrivain, dans un communiqué transmis à la presse, dénonce « un acte grave » et « une disproportion manifeste » de la part des autorités algériennes. Il souligne que son client « s’était rendu à Alger en confiance » et que « la privation de liberté d’un écrivain de 80 ans à raison de ses écrits est indissociable de l’idée même de liberté, chèrement conquise en Algérie ».
Une détention injustifiée selon la défense
Bien que les écrits de l’auteur aient pu heurter certaines sensibilités, l’avocat estime que cela ne justifie en rien une détention prolongée le temps d’une éventuelle enquête. Il appelle à la libération de son client dans les plus brefs délais.
Connu pour ses critiques à l’encontre des dirigeants algériens, l’écrivain, auteur de « 2084 : la fin du monde », avait été arrêté dès son arrivée à l’aéroport d’Alger le 16 novembre dernier, selon plusieurs médias. L’agence de presse gouvernementale algérienne APS a confirmé l’information quelques jours plus tard, sans préciser les motifs de l’arrestation.
La France mobilisée mais discrète
Interrogée à ce sujet à l’Assemblée nationale, la ministre déléguée chargée des Français de l’étranger a affirmé que « les services de l’État sont pleinement mobilisés pour suivre la situation de notre compatriote et lui permettre de bénéficier de la protection consulaire prévue par le droit ». Elle a cependant appelé à la « discrétion » sur ce dossier sensible, soulignant que « la diplomatie a besoin de discrétion pour agir, et non pas pour se taire ».
Cette affaire met en lumière la question épineuse de la liberté d’expression et de création dans un contexte de tensions entre l’Algérie et la France. Jusqu’où les autorités algériennes sont-elles prêtes à aller pour faire taire les voix critiques, même lorsqu’il s’agit d’un citoyen franco-algérien de 80 ans? La France parviendra-t-elle à faire libérer l’écrivain sans provoquer une crise diplomatique ? Les prochains jours seront décisifs.
Connu pour ses critiques à l’encontre des dirigeants algériens, l’écrivain, auteur de « 2084 : la fin du monde », avait été arrêté dès son arrivée à l’aéroport d’Alger le 16 novembre dernier, selon plusieurs médias. L’agence de presse gouvernementale algérienne APS a confirmé l’information quelques jours plus tard, sans préciser les motifs de l’arrestation.
La France mobilisée mais discrète
Interrogée à ce sujet à l’Assemblée nationale, la ministre déléguée chargée des Français de l’étranger a affirmé que « les services de l’État sont pleinement mobilisés pour suivre la situation de notre compatriote et lui permettre de bénéficier de la protection consulaire prévue par le droit ». Elle a cependant appelé à la « discrétion » sur ce dossier sensible, soulignant que « la diplomatie a besoin de discrétion pour agir, et non pas pour se taire ».
Cette affaire met en lumière la question épineuse de la liberté d’expression et de création dans un contexte de tensions entre l’Algérie et la France. Jusqu’où les autorités algériennes sont-elles prêtes à aller pour faire taire les voix critiques, même lorsqu’il s’agit d’un citoyen franco-algérien de 80 ans? La France parviendra-t-elle à faire libérer l’écrivain sans provoquer une crise diplomatique ? Les prochains jours seront décisifs.