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Duel épique dans l’Atlantique lors du Vendée Globe 2024

Le Vendée Globe 2024 offre un spectacle saisissant : un duel acharné dans l'Atlantique entre Dalin et Richomme, pendant que la menace d'un iceberg plane dans le Pacifique. Qui sortira vainqueur de cette épopée maritime ?

Cap sur l’intensité et le suspense alors que le Vendée Globe 2024, la mythique course à la voile autour du monde en solitaire, bat son plein. Depuis le départ des Sables-d’Olonne il y a plusieurs semaines, les marins affrontent vents et marées dans un défi ultime. Cette édition nous offre déjà son lot de rebondissements, avec en tête un duel épique dans l’Atlantique entre Charlie Dalin et Yoann Richomme.

Dalin et Richomme au coude-à-coude

Alors qu’ils remontent l’Atlantique, Charlie Dalin et Yoann Richomme se livrent une bataille acharnée pour la première place. Au dernier pointage, seulement 18,3 milles séparaient les deux navigateurs. Un écart infime après des milliers de milles parcourus depuis le départ. Richomme, sur Paprec Arkéa, grignote peu à peu son retard sur Dalin, solide leader depuis plusieurs jours à bord de MACIF Santé Prévoyance.

Les deux skippers, au coude-à-coude, espèrent profiter prochainement des alizés pour accélérer leur allure vers l’équateur. Leur duel au long cours, rythmé par les aléas météorologiques, tient en haleine les passionnés de voile du monde entier. Qui de Dalin ou Richomme virera en tête à la bouée de l’équateur ? Réponse dans les prochains jours.

Vents capricieux dans l’Atlantique

Si la bagarre fait rage en tête, la course est globalement ralentie dans l’Atlantique par des vents instables. Les écarts se resserrent dans le peloton où chaque changement de cap et réglage de voile peut faire la différence. Derrière le duo Dalin-Richomme, Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) complète le podium provisoire à 348 milles. Il devance Thomas Ruyant (VULNERABLE) et Paul Meilhat (Biotherm).

Ça fait bizarre de se dire qu’on est presque côte à côte sur cette immensité bleue, même si je ne vois pas Charlie. Le moindre coup de barre, le moindre changement de voile peut faire basculer la tête. C’est ça qui est grisant dans la course au large !

Yoann Richomme, skipper de Paprec Arkéa

Alerte iceberg dans le Pacifique

Plus loin dans la course, c’est un autre défi qui attend les marins. Dans le Pacifique, zone redoutée pour ses conditions extrêmes, un iceberg isolé a été repéré par les équipes à terre. Une menace bien réelle pour les navigateurs engagés dans le Grand Sud, comme l’explique Éric Bellion, actuellement 23e :

Ça fait peur, on ne fait pas les malins. Je rappelle que ma coque fait 3,6 mm d’épaisseur, je ne peux pas me permettre de taper ça. C’est beau les icebergs avec des bateaux d’expédition équipés de coques en acier mais pas avec nos bateaux de course en carbone ultra légers

Éric Bellion, skipper

Un sentiment partagé par son compagnon d’infortune Sébastien Marsset, 22e, qui a le premier repéré le bloc de glace dérivant. Une vision glaçante qui l’a obligé à virer de bord en urgence pour l’éviter. Un nouveau paramètre à prendre en compte pour ces marins déjà mis à rude épreuve par les mers du sud.

Abandonner, jamais !

Si les conditions météo et les pièges de l’océan mettent les navigateurs à l’épreuve, pas question pour autant de renoncer. Depuis le départ, seuls 5 concurrents ont dû jeter l’éponge sur les 33 engagés. Un taux d’abandon relativement faible qui témoigne de la détermination et la préparation des marins. Car une course comme le Vendée Globe ne s’improvise pas, elle se gagne avant tout à terre.

On sait en prenant le départ qu’on va en baver, qu’il y aura des hauts et des bas. Des moments de grâce et des moments de doute. C’est ça l’essence même du Vendée Globe, repousser ses limites, aller chercher des ressources insoupçonnées au plus profond de soi.

Benjamin Dutreux, skipper

Dans ce tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance, les marins ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Une aventure humaine et sportive hors norme qui pousse les navigateurs dans leurs derniers retranchements. Mais tous ont un rêve en commun : boucler cette circumnavigation et s’offrir un retour triomphal aux Sables-d’Olonne. Certains pour la gagne, d’autres pour le défi personnel. Une arrivée que des milliers de passionnés attendent déjà avec impatience le long du chenal vendéen.

Le Vendée Globe promet encore de belles empoignades, des moments de bravoure et d’émotion. Jusqu’à la ligne d’arrivée, les océans livreront leur verdict. La bagarre pour la victoire entre Charlie Dalin et Yoann Richomme symbolise parfaitement l’intensité et l’incertitude de ce tour du monde à la voile. Un duel épique dont on se souviendra. En espérant que l’iceberg repéré dans le Pacifique ne vienne pas redistribuer les cartes. Réponse finale dans plusieurs semaines, après un tour du monde riche en rebondissements !

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