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Drame en Prison : Poignardé à la Gorge pour un Morceau de Chorizo

Un drame sanglant a éclaté à la prison de Fleury-Merogis. Lors d'une violente dispute pour un morceau de chorizo, un détenu a poignardé son codétenu à la gorge. Blessée grièvement, la victime a dû être hospitalisée en urgence. L'agresseur, âgé de 36 ans, vient d'écoper de 2 ans de prison supplémentaires lors de sa comparution immédiate...

Dans les couloirs sombres de la prison de Fleury-Merogis, un drame sanglant a éclaté pour une raison des plus futiles. Selon nos sources, un détenu âgé de 36 ans aurait violemment poignardé son codétenu à la gorge lors d’une dispute ayant dégénéré au sujet d’un simple morceau de chorizo. Un fait divers choquant qui illustre la violence du quotidien carcéral.

Un coup de couteau pour un bout de saucisson

Tout a commencé par une banale histoire de cantine. D’après les premiers éléments de l’enquête, la victime aurait pris un morceau de chorizo appartenant à son agresseur. “Il a pris ses affaires de la cantine. J’ai pris mon chorizo, mes saucisses”, a expliqué le détenu blessé, portant toujours un imposant pansement au cou. “Il vient et il me dit, c’est à moi, donne-le moi. Mais j’ai mon bon de cantine. On s’est disputé.”

Rapidement, la situation a dégénéré. Les deux hommes en sont d’abord venus aux poings, échangeant plusieurs coups avant d’être une première fois séparés par leur troisième compagnon de cellule. Mais la bagarre a repris de plus belle. “J’ai commencé à lui donner des coups”, a reconnu la victime. “Après, lui aussi.”

Lardé de coups de couteau

Lors du deuxième round, l’agresseur se serait saisi d’un couteau qui traînait sur la table de la cellule. Selon sa version, il aurait agi pour se défendre, son codétenu l’ayant frappé à la tête avec une casserole. “J’ai attrapé le couteau qui était sur la table pour me défendre. C’est là que je l’ai attaqué avec le couteau”, a expliqué le trentenaire lors de sa comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes.

Gravement blessé au cou, le détenu poignardé a dû être hospitalisé en urgence. Plus de peur que de mal heureusement, ses jours n’étant pas en danger. Son agresseur, lui, ne devait sortir de prison qu’en 2025. Mais avec ce nouveau dérapage ultra-violent, il s’est offert deux années supplémentaires derrière les barreaux.

La prison, une poudrière

Ce drame, aussi absurde que choquant, est malheureusement loin d’être un cas isolé en détention. Surpopulation, promiscuité, tensions raciales ou religieuses, trafics en tous genres… Le cocktail explosif du quotidien carcéral transforme régulièrement les prisons en poudrières, où la violence peut éclater à tout moment, pour un oui ou pour un non.

Face à cette situation préoccupante, les syndicats pénitentiaires ne cessent d’alerter sur la dégradation des conditions de détention et de travail des surveillants. Mais en attendant des réponses concrètes, au sein des établissements surpeuplés, c’est bien souvent la loi du plus fort qui s’impose. Avec son lot de drames et de règlements de compte sanglants, pour des motifs souvent dérisoires, comme ce malheureux morceau de chorizo…

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