Alors que son retour à la Maison Blanche approche à grands pas, le futur président américain Donald Trump a accordé une interview sans langue de bois à NBC News. Au programme : un projet résolument isolationniste pour les États-Unis, sans concession ni compromis. Une vision qui soulève déjà son lot d’inquiétudes et de controverses, aussi bien sur le plan intérieur qu’international.
Cap sur une Amérique repliée sur elle-même
Fidèle à ses promesses de campagne, Donald Trump entend bien tenir un cap sans détour lors de son second mandat présidentiel. Le ton est donné d’emblée sur les questions de défense, avec des menaces à peine voilées de quitter l’OTAN si les alliés ne mettent pas davantage la main à la poche. « S’ils paient leurs factures et qu’ils nous traitent de manière juste, la réponse est tout à fait, je resterai dans l’OTAN », a-t-il déclaré, avant de confirmer qu’il envisagerait sérieusement un départ dans le cas contraire.
Autre dossier brûlant : l’aide américaine à l’Ukraine, en première ligne depuis l’invasion russe. Là encore, Donald Trump ne fait pas dans la dentelle, affirmant que Kiev devra s’attendre à « probablement moins d’aide » de la part de Washington. Une perspective inquiétante pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a pourtant rencontré son homologue américain à Paris la veille de cette interview choc.
Fermeté sur l’immigration
Sur le front intérieur, c’est la question de l’immigration qui cristallise les tensions. Interrogé sur son projet d’expulser en quatre ans toutes les personnes en situation irrégulière aux États-Unis, Donald Trump a répondu sans ambages : « Je pense que nous devons le faire, et c’est dur, c’est une chose très compliquée à faire ». Une fermeté qui s’accompagne d’une volonté affichée de mettre fin au droit du sol dès son premier jour au pouvoir, une mesure pourtant inscrite dans la Constitution.
Guerre commerciale en vue
Élu en partie sur la promesse de faire baisser le coût de la vie pour les Américains, le républicain n’entend pas pour autant renoncer à sa politique commerciale musclée. « Fervent partisan » des droits de douane, il a d’ores et déjà promis d’en imposer à hauteur de 25% au Canada et au Mexique, pourtant protégés par un accord de libre-échange. La Chine est elle aussi dans le viseur, avec la menace d’une augmentation significative des taxes sur les importations, sur fond de rivalité pour la domination technologique mondiale.
Nous allons y mettre fin dès le premier jour parce que c’est ridicule.
– Donald Trump, au sujet du droit du sol
Autant de projets controversés et de prises de position tranchées qui ne manqueront pas de faire réagir, alors même que Donald Trump n’a pas encore officiellement pris ses fonctions. Un retour tonitruant à la Maison Blanche qui s’annonce d’ores et déjà sous haute tension, aussi bien avec les partenaires historiques des États-Unis qu’avec les opposants politiques sur le sol américain. Reste à savoir jusqu’où ira le 45ème président des États-Unis dans la mise en œuvre de ce programme sans concession.
Sur le front intérieur, c’est la question de l’immigration qui cristallise les tensions. Interrogé sur son projet d’expulser en quatre ans toutes les personnes en situation irrégulière aux États-Unis, Donald Trump a répondu sans ambages : « Je pense que nous devons le faire, et c’est dur, c’est une chose très compliquée à faire ». Une fermeté qui s’accompagne d’une volonté affichée de mettre fin au droit du sol dès son premier jour au pouvoir, une mesure pourtant inscrite dans la Constitution.
Guerre commerciale en vue
Élu en partie sur la promesse de faire baisser le coût de la vie pour les Américains, le républicain n’entend pas pour autant renoncer à sa politique commerciale musclée. « Fervent partisan » des droits de douane, il a d’ores et déjà promis d’en imposer à hauteur de 25% au Canada et au Mexique, pourtant protégés par un accord de libre-échange. La Chine est elle aussi dans le viseur, avec la menace d’une augmentation significative des taxes sur les importations, sur fond de rivalité pour la domination technologique mondiale.
Nous allons y mettre fin dès le premier jour parce que c’est ridicule.
– Donald Trump, au sujet du droit du sol
Autant de projets controversés et de prises de position tranchées qui ne manqueront pas de faire réagir, alors même que Donald Trump n’a pas encore officiellement pris ses fonctions. Un retour tonitruant à la Maison Blanche qui s’annonce d’ores et déjà sous haute tension, aussi bien avec les partenaires historiques des États-Unis qu’avec les opposants politiques sur le sol américain. Reste à savoir jusqu’où ira le 45ème président des États-Unis dans la mise en œuvre de ce programme sans concession.