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Donald Trump exclut de se représenter en 2028 en cas de défaite

Donald Trump jette l'éponge pour 2028 en cas de défaite en novembre. L'ancien président affirme dans une interview qu'il ne se représentera pas s'il perd face à Kamala Harris. Mais la course s'annonce encore indécise entre les deux candidats...

Coup de tonnerre dans la campagne présidentielle américaine. Lors d’une interview accordée ce dimanche, Donald Trump a exclu de se représenter en 2028 en cas de défaite face à la candidate démocrate Kamala Harris en novembre prochain. Une déclaration surprenante de la part de l’ancien président républicain, qui laisse planer le doute sur son avenir politique au-delà de 2024.

Trump ne s’imagine pas candidat en 2028

Interrogé sur une éventuelle nouvelle candidature dans quatre ans s’il venait à perdre en novembre, le milliardaire de 78 ans a répondu sans ambages : “Non, je ne m’y vois pas. Je n’imagine pas ça du tout. Je pense que ça sera tout.” Des propos qui tranchent avec l’image d’un Donald Trump déterminé à reconquérir la Maison Blanche coûte que coûte.

Malgré tout, l’ex-locataire du Bureau ovale dit toujours espérer “un succès” dans les urnes le 5 novembre face à sa rivale Kamala Harris. Les deux candidats sont actuellement au coude-à-coude dans les sondages, notamment dans les États clés où tout devrait se jouer.

Le spectre d’une nouvelle défaite

Si Donald Trump refuse toujours de reconnaître sa défaite face à Joe Biden en 2020, il semble cette fois-ci se préparer à l’éventualité d’un nouvel échec électoral. Le retrait surprise du président démocrate, à la peine dans les enquêtes d’opinion, a rebattu les cartes et rendu l’issue du scrutin plus incertaine que jamais.

Donald Trump a refusé à plusieurs reprises ces derniers mois de s’engager à reconnaître sans condition le résultat de l’élection de novembre.

Un flou savamment entretenu par le tribun populiste, qui n’a jamais digéré sa défaite il y a quatre ans malgré ses accusations infondées de fraude électorale massive. Ses déclarations prudentes sur 2028 marqueraient-elles un changement de ton à l’approche du vote ?

Harris, l’adversaire inattendue

Propulsée candidate après le retrait de Biden, Kamala Harris représente un défi de taille pour le camp républicain. Première femme et première personne non-blanche à briguer la présidence, la sénatrice démocrate incarne le changement face à un Donald Trump qui peine à élargir sa base électorale.

Bien que novice en politique nationale, l’ex-procureure générale de Californie ratisse large, des jeunes urbains aux banlieues modérées. Sa relative inexpérience pourrait cependant être un angle d’attaque pour la machine trumpiste, rodée aux campagnes de désinformation.

2024, l’élection de la dernière chance pour Trump ?

S’il venait à l’emporter en novembre, Donald Trump deviendrait à 82 ans le plus vieux président américain à entamer un mandat. Un âge canonique qui pose inévitablement la question de son avenir sur le long terme et d’une éventuelle passation de pouvoir au sein du Parti républicain.

Qu’il soit réélu ou battu, le milliardaire populiste pourrait bien vivre ses derniers mois comme homme politique de premier plan. Reste à savoir qui pourra reprendre le flambeau du trumpisme et incarner cette ligne dure qui a durablement transformé la droite américaine. Réponse en novembre, ou peut-être même avant.

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