Une polémique agite le monde de la musique et de la politique française. Le célèbre DJ et producteur DJ Snake a affirmé que l’Élysée lui aurait demandé de supprimer un tweet exprimant son soutien à la Palestine. Une déclaration choc qui soulève des questions sur la liberté d’expression des artistes face aux pressions politiques.
DJ Snake : “Je suis qu’un DJ, c’est pas mon taff de tweeter le président”
Lors d’un échange avec un autre producteur sur la plateforme Twitch, DJ Snake a lâché une bombe. Il a affirmé que l’Élysée l’aurait contacté, via son management, pour lui demander de retirer un tweet pro-Palestine posté en mai dernier. Le musicien a déclaré :
C’est pas une guerre, c’est un génocide. Je suis qu’un DJ, c’est pas mon taff d’aller tweeter le président Macron et me retrouver dans des sauces avec l’Élysée.
– DJ Snake
Un témoignage fort qui dénonce une tentative de museler sa parole engagée. DJ Snake, de son vrai nom William Grigahcine, est un artiste franco-algérien connu pour son engagement pour la cause palestinienne. En mai, il avait interpellé Emmanuel Macron sur Twitter, l’accusant de ne pas nommer le “génocide” en cours.
L’Élysée nie toute demande de retrait mais admet des échanges
Face à ces allégations, l’Élysée a rapidement réagi. Selon une source proche de la présidence contactée par un média, «il n’a pas été demandé de supprimer des posts». Cependant, l’Élysée reconnaît qu’il y a bien eu des échanges avec l’entourage de l’artiste, sans en préciser la teneur.
Une communication prudente qui ne dément pas clairement la version de DJ Snake. Ce qui est sûr, c’est que le tweet en question est toujours en ligne à ce jour, preuve que l’artiste a résisté à la pression présumée.
Un cas de censure politique ? Les réactions fusent
Les déclarations de DJ Snake ont rapidement enflammé la sphère politique et médiatique. Pour beaucoup, c’est un cas flagrant de tentative de censure d’une parole artistique engagée. Le député LFI Antoine Léaument a crié au “scandale”, saluant le courage de DJ Snake et rappelant que “la liberté d’expression ne se négocie pas”.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont exprimé leur soutien à DJ Snake, dénonçant une atteinte à la liberté d’expression. D’autres s’interrogent sur le deux poids deux mesures de l’État quand il s’agit d’artistes engagés.
DJ Snake, un artiste engagé de longue date pour la Palestine
L’engagement de DJ Snake pour la cause palestinienne ne date pas d’hier. L’artiste, qui a des origines algériennes, a souvent exprimé publiquement son soutien au peuple palestinien.
- En juin 2024, il avait signé une tribune appelant la France à reconnaître l’État de Palestine.
- Son compte Twitter relaie régulièrement des informations sur le conflit israélo-palestinien.
- Plusieurs de ses tweets dénoncent un “génocide” et un “nettoyage ethnique” de la part d’Israël.
Un engagement courageux qui détonne dans le milieu musical, où peu d’artistes osent prendre position sur ce sujet sensible. Mais qui lui vaut visiblement des pressions des plus hautes sphères de l’État.
Quand les artistes s’engagent et dérangent le pouvoir
Le cas DJ Snake illustre la difficile position des artistes qui choisissent de s’engager publiquement pour des causes politiques. En exprimant leurs opinions, ils s’exposent à des pressions, voire des tentatives de censure de la part des autorités.
D’autres exemples célèbres :
- Les Pussy Riot, emprisonnées pour leur opposition à Poutine.
- Le groupe de rock chinois censuré pour des chansons pro-démocratie.
- Le rappeur espagnol condamné pour des tweets critiquant la monarchie.
Autant de cas qui rappellent que la liberté d’expression des artistes, pourtant protégée par la loi, reste fragile face au pouvoir politique. Et ce même dans les démocraties comme la France.
La liberté d’expression des stars, une question de limites ?
L’affaire DJ Snake pose plus largement la question des limites de la liberté d’expression des célébrités. Par leur notoriété et leur influence, les stars ont une responsabilité particulière quand elles prennent la parole publiquement.
Pour certains, les artistes devraient se cantonner à leur art et éviter les sujets qui fâchent. Pour d’autres au contraire, ils ont le devoir d’utiliser leur voix pour défendre des causes, quitte à s’attirer les foudres du pouvoir.
Quand on est une star, on n’a pas de devoir de réserve. On a une responsabilité au contraire, d’ouvrir sa gueule.
– Yannick Noah
Un dilemme complexe, entre devoir de réserve et devoir de résistance. Mais une chose est sûre : toute tentative de museler la parole d’un artiste est une atteinte grave à un droit fondamental. Et c’est toute la société qui doit se mobiliser pour défendre cette liberté essentielle.
Quelle suite pour DJ Snake et son combat pro-palestinien ?
Après ces révélations choc, tous les regards sont tournés vers DJ Snake. L’artiste va-t-il poursuivre son engagement malgré les pressions ? Va-t-il au contraire mettre une sourdine à ses prises de position ?
Pour l’heure, DJ Snake n’a pas fait de nouveau commentaire sur l’affaire. Mais ses fans et soutiens attendent un signe fort de sa part. Beaucoup l’encouragent à ne rien lâcher et à continuer de porter haut et fort la voix de la Palestine.
Quant à l’Élysée, il va sans doute tenter d’éteindre rapidement la polémique pour éviter tout dérapage. Mais le mal est fait : cette affaire jette une lumière crue sur les manœuvres de l’ombre pour contrôler le discours des personnalités influentes.
Au final, c’est la liberté d’expression de tous qui est en jeu. Et c’est tout le monde, stars comme citoyens lambda, qui doit se battre chaque jour pour la défendre et la faire vivre. Comme le chantait si bien Brassens : “La liberté, c’est toujours la liberté de celui qui pense autrement”.
Les déclarations de DJ Snake ont rapidement enflammé la sphère politique et médiatique. Pour beaucoup, c’est un cas flagrant de tentative de censure d’une parole artistique engagée. Le député LFI Antoine Léaument a crié au “scandale”, saluant le courage de DJ Snake et rappelant que “la liberté d’expression ne se négocie pas”.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont exprimé leur soutien à DJ Snake, dénonçant une atteinte à la liberté d’expression. D’autres s’interrogent sur le deux poids deux mesures de l’État quand il s’agit d’artistes engagés.
DJ Snake, un artiste engagé de longue date pour la Palestine
L’engagement de DJ Snake pour la cause palestinienne ne date pas d’hier. L’artiste, qui a des origines algériennes, a souvent exprimé publiquement son soutien au peuple palestinien.
- En juin 2024, il avait signé une tribune appelant la France à reconnaître l’État de Palestine.
- Son compte Twitter relaie régulièrement des informations sur le conflit israélo-palestinien.
- Plusieurs de ses tweets dénoncent un “génocide” et un “nettoyage ethnique” de la part d’Israël.
Un engagement courageux qui détonne dans le milieu musical, où peu d’artistes osent prendre position sur ce sujet sensible. Mais qui lui vaut visiblement des pressions des plus hautes sphères de l’État.
Quand les artistes s’engagent et dérangent le pouvoir
Le cas DJ Snake illustre la difficile position des artistes qui choisissent de s’engager publiquement pour des causes politiques. En exprimant leurs opinions, ils s’exposent à des pressions, voire des tentatives de censure de la part des autorités.
D’autres exemples célèbres :
- Les Pussy Riot, emprisonnées pour leur opposition à Poutine.
- Le groupe de rock chinois censuré pour des chansons pro-démocratie.
- Le rappeur espagnol condamné pour des tweets critiquant la monarchie.
Autant de cas qui rappellent que la liberté d’expression des artistes, pourtant protégée par la loi, reste fragile face au pouvoir politique. Et ce même dans les démocraties comme la France.
La liberté d’expression des stars, une question de limites ?
L’affaire DJ Snake pose plus largement la question des limites de la liberté d’expression des célébrités. Par leur notoriété et leur influence, les stars ont une responsabilité particulière quand elles prennent la parole publiquement.
Pour certains, les artistes devraient se cantonner à leur art et éviter les sujets qui fâchent. Pour d’autres au contraire, ils ont le devoir d’utiliser leur voix pour défendre des causes, quitte à s’attirer les foudres du pouvoir.
Quand on est une star, on n’a pas de devoir de réserve. On a une responsabilité au contraire, d’ouvrir sa gueule.
– Yannick Noah
Un dilemme complexe, entre devoir de réserve et devoir de résistance. Mais une chose est sûre : toute tentative de museler la parole d’un artiste est une atteinte grave à un droit fondamental. Et c’est toute la société qui doit se mobiliser pour défendre cette liberté essentielle.
Quelle suite pour DJ Snake et son combat pro-palestinien ?
Après ces révélations choc, tous les regards sont tournés vers DJ Snake. L’artiste va-t-il poursuivre son engagement malgré les pressions ? Va-t-il au contraire mettre une sourdine à ses prises de position ?
Pour l’heure, DJ Snake n’a pas fait de nouveau commentaire sur l’affaire. Mais ses fans et soutiens attendent un signe fort de sa part. Beaucoup l’encouragent à ne rien lâcher et à continuer de porter haut et fort la voix de la Palestine.
Quant à l’Élysée, il va sans doute tenter d’éteindre rapidement la polémique pour éviter tout dérapage. Mais le mal est fait : cette affaire jette une lumière crue sur les manœuvres de l’ombre pour contrôler le discours des personnalités influentes.
Au final, c’est la liberté d’expression de tous qui est en jeu. Et c’est tout le monde, stars comme citoyens lambda, qui doit se battre chaque jour pour la défendre et la faire vivre. Comme le chantait si bien Brassens : “La liberté, c’est toujours la liberté de celui qui pense autrement”.