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Dissolution de l’Assemblée Nationale : Les Proches de Macron Se Déchaînent

Les proches d'Emmanuel Macron se lâchent suite à la dissolution de l'Assemblée Nationale. "La haine", "le gâchis", "la trahison"... Découvrez leurs réactions sans filtre qui témoignent de la crise politique qui secoue actuellement la France...

La dissolution de l’Assemblée Nationale a provoqué un véritable séisme au sein de la classe politique française. Mais c’est du côté des proches d’Emmanuel Macron que les réactions sont les plus virulentes. Entre colère, amertume et sentiment de trahison, ils ne mâchent pas leurs mots pour exprimer leur désarroi face à cette décision qui chamboule le paysage politique.

Un constat amer : “On a disparu de l’affiche”

Pour beaucoup d’élus de la majorité présidentielle, cette dissolution sonne comme un aveu d’échec. Un proche du président confie, amer : “On a disparu de l’affiche. C’est comme si ces cinq années à l’Assemblée n’avaient servi à rien”. Un sentiment partagé par de nombreux députés LREM qui ont l’impression d’avoir été sacrifiés sur l’autel de la stratégie politique.

Le spectre de “la haine” et de “la trahison”

Au-delà de la déception, c’est un sentiment de trahison qui domine chez certains proches du président. “C’est une trahison pure et simple”, s’emporte un conseiller ministériel. “On nous a poussés à prendre des décisions impopulaires, et maintenant on nous jette en pâture”. D’autres évoquent même “la haine” que suscite cette dissolution chez les élus Marcheurs.

“La dissolution, c’est la haine. On a l’impression d’avoir été utilisés puis jetés comme des kleenex.”

Un député LREM

Le “gâchis” d’un quinquennat avorté

Au-delà des rancœurs personnelles, c’est aussi le “gâchis” politique que déplorent les Marcheurs. Beaucoup ont le sentiment que le travail accompli depuis 2017 part en fumée. Un ministre regrette : “C’est un immense gâchis. On avait encore tant de réformes à mener. Tout ça pour quoi ? Quelques points dans les sondages ?”

Face à l’incompréhension et la colère de ses troupes, l’exécutif tente de justifier cette décision par la nécessité de “renouveler le contrat démocratique avec les Français”. Mais en interne, beaucoup n’y voient qu’une manœuvre politicienne pour tenter de rebattre les cartes avant la présidentielle.

L’inquiétude d’un “retour des extrêmes”

Au-delà de la déception et de la colère, c’est aussi l’inquiétude qui s’exprime chez les proches du président. Beaucoup redoutent que cette dissolution ne profite finalement qu’aux extrêmes, et notamment au Rassemblement National.

“On a offert un boulevard à Le Pen. Si elle arrive en tête aux législatives, ce sera une catastrophe.”

Un conseiller de l’Élysée

Une crainte partagée jusqu’au sommet de l’État, où l’on redoute un “retour en force des populismes”. Face à ce risque, certains plaident déjà pour une “union des modérés” afin de faire barrage à la montée des extrêmes. Mais beaucoup semblent résignés à l’idée d’une recomposition politique brutale.

Au final, cette dissolution laissera des traces durables au sein de la Macronie. Déçus, en colère, inquiets… Les états d’âme des proches du président disent beaucoup de la crise politique que traverse actuellement le pays. Reste à savoir si Emmanuel Macron parviendra à remobiliser ses troupes pour affronter la tempête qui s’annonce.

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