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Disparu depuis 42 ans en Syrie, sa famille retrouve espoir

42 ans après sa disparition en Syrie, la famille de Sabri Daraghmeh n'a jamais perdu espoir. La chute d'Assad pourrait enfin leur apporter des réponses tant attendues. Une histoire bouleversante de persévérance et d'espoir...

Saber Daraghmeh confie ses craintes quant à l’état de santé mental de son frère après 42 ans d’emprisonnement : « Nous craignons qu’il ne soit pas dans son état normal et qu’il ait du mal à nous contacter ». Malgré tout, la famille reste déterminée à le retrouver et à l’entourer de tout son amour.

Un lourd tribut pour les Palestiniens emprisonnés en Syrie

Le cas de Sabri Daraghmeh est loin d’être isolé. Selon l’ambassadeur palestinien en Syrie, Samir al-Rifai, des milliers de Palestiniens ont été emprisonnés dans les années 1980 pour leur appartenance à l’OLP, organisation que le père de Bachar al-Assad cherchait à contrôler. Depuis la chute du régime, 114 familles ont sollicité l’aide du ministère palestinien des Affaires étrangères pour localiser leurs proches.

Les employés de l’ambassade de Palestine à Damas multiplient les recherches dans les hôpitaux et les lieux publics, mais l’absence d’autorités centrales et de registre des prisonniers complique considérablement leur tâche. Pour ces familles déchirées, chaque jour apporte son lot d’espoirs et de déceptions.

La persévérance d’une famille face à l’adversité

L’histoire des Daraghmeh illustre avec force la résilience dont font preuve les familles de disparus. Malgré les décennies d’incertitude, jamais ils n’ont renoncé à retrouver Sabri. Aujourd’hui, alors qu’une lueur d’espoir point à l’horizon, leur détermination n’en est que plus grande.

« Nous n’avons jamais cessé de le chercher »

– Saber Daraghmeh, frère de Sabri disparu depuis 42 ans

Cette quête acharnée pour retrouver un être cher témoigne de la force des liens familiaux face aux épreuves les plus terribles. Elle rappelle aussi la souffrance indicible vécue par d’innombrables familles touchées par les conflits, les disparitions forcées et la répression politique.

Un symbole d’espoir pour toutes les familles de disparus

Au-delà du cas particulier de Sabri Daraghmeh, c’est tout un pan de l’histoire douloureuse du peuple palestinien qui resurgit. Combien de familles attendent encore de retrouver un parent, un enfant, un ami porté disparu dans le tumulte des conflits qui ont déchiré le Proche-Orient ?

L’espoir suscité par la possible libération de Sabri est un message adressé à toutes ces familles meurtries : ne jamais renoncer, continuer de chercher, garder la foi en des retrouvailles même après des décennies de séparation. Car tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.

La chute du régime syrien ouvre une nouvelle page pour les milliers de disparus et leurs proches. Le chemin sera long et semé d’embûches, mais chaque personne retrouvée, chaque famille réunie, sera une victoire contre l’oubli et l’injustice. Une lueur d’espoir dans les ténèbres de la guerre et de l’oppression.

Dans le petit village d’Al-Loubban al-Charqiya en Cisjordanie, l’espoir renaît pour la famille Daraghmeh. Après 42 longues années sans nouvelles de Sabri, disparu à l’âge de 24 ans lors du siège de Beyrouth en 1982, un appel téléphonique bouleverse leur quotidien. Des Palestiniens de Naplouse affirment qu’un certain Sabri Yousef Daraghmeh, 70 ans, originaire de leur village, aurait été libéré d’une prison syrienne suite au renversement du président Bachar al-Assad. Pour Saber Daraghmeh et les siens, c’est le début d’une quête effrénée pour retrouver leur proche perdu.

Une disparition dans la tourmente de la guerre

En 1982, alors qu’Israël assiège Beyrouth, Sabri Daraghmeh disparaît sans laisser de traces. Malgré les recherches menées par son père et son frère Saber au Liban et en Syrie dès l’année suivante, aucun signe de vie. L’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) avait alors affirmé à la famille que Sabri avait été tué par les Israéliens. Faute de preuve, les Daraghmeh ont toujours gardé l’espoir de le revoir un jour.

Des geôles syriennes aux retrouvailles tant espérées

La chute du régime de Bachar al-Assad a entraîné l’ouverture des prisons gouvernementales syriennes, ravivant l’espoir chez de nombreuses familles de retrouver leurs proches disparus. Pour les Daraghmeh, cet événement pourrait marquer la fin d’une attente interminable. Bien que Sabri n’ait pas encore contacté directement sa famille, ses cousins vivant en Jordanie se sont envolés pour la Syrie afin de le rechercher.

Saber Daraghmeh confie ses craintes quant à l’état de santé mental de son frère après 42 ans d’emprisonnement : « Nous craignons qu’il ne soit pas dans son état normal et qu’il ait du mal à nous contacter ». Malgré tout, la famille reste déterminée à le retrouver et à l’entourer de tout son amour.

Un lourd tribut pour les Palestiniens emprisonnés en Syrie

Le cas de Sabri Daraghmeh est loin d’être isolé. Selon l’ambassadeur palestinien en Syrie, Samir al-Rifai, des milliers de Palestiniens ont été emprisonnés dans les années 1980 pour leur appartenance à l’OLP, organisation que le père de Bachar al-Assad cherchait à contrôler. Depuis la chute du régime, 114 familles ont sollicité l’aide du ministère palestinien des Affaires étrangères pour localiser leurs proches.

Les employés de l’ambassade de Palestine à Damas multiplient les recherches dans les hôpitaux et les lieux publics, mais l’absence d’autorités centrales et de registre des prisonniers complique considérablement leur tâche. Pour ces familles déchirées, chaque jour apporte son lot d’espoirs et de déceptions.

La persévérance d’une famille face à l’adversité

L’histoire des Daraghmeh illustre avec force la résilience dont font preuve les familles de disparus. Malgré les décennies d’incertitude, jamais ils n’ont renoncé à retrouver Sabri. Aujourd’hui, alors qu’une lueur d’espoir point à l’horizon, leur détermination n’en est que plus grande.

« Nous n’avons jamais cessé de le chercher »

– Saber Daraghmeh, frère de Sabri disparu depuis 42 ans

Cette quête acharnée pour retrouver un être cher témoigne de la force des liens familiaux face aux épreuves les plus terribles. Elle rappelle aussi la souffrance indicible vécue par d’innombrables familles touchées par les conflits, les disparitions forcées et la répression politique.

Un symbole d’espoir pour toutes les familles de disparus

Au-delà du cas particulier de Sabri Daraghmeh, c’est tout un pan de l’histoire douloureuse du peuple palestinien qui resurgit. Combien de familles attendent encore de retrouver un parent, un enfant, un ami porté disparu dans le tumulte des conflits qui ont déchiré le Proche-Orient ?

L’espoir suscité par la possible libération de Sabri est un message adressé à toutes ces familles meurtries : ne jamais renoncer, continuer de chercher, garder la foi en des retrouvailles même après des décennies de séparation. Car tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.

La chute du régime syrien ouvre une nouvelle page pour les milliers de disparus et leurs proches. Le chemin sera long et semé d’embûches, mais chaque personne retrouvée, chaque famille réunie, sera une victoire contre l’oubli et l’injustice. Une lueur d’espoir dans les ténèbres de la guerre et de l’oppression.

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