ActualitésSport

Disparitions Sportives 2025 : Hommage Aux Légendes Parties

2025 a été une année particulièrement douloureuse pour le monde du sport. Des icônes immortelles comme George Foreman, des talents prometteurs comme Margot Simond et des voix emblématiques ont tiré leur révérence. Qui étaient ces athlètes et comment ont-ils marqué leur discipline ? Plongez dans cet hommage poignant qui vous fera revivre leurs plus grands moments...

L’année 2025 s’achève sur une note mélancolique pour le monde du sport. Alors que les stades vibrent encore des exploits récents, une ombre plane sur cette fin d’année : celle des nombreuses légendes et talents prometteurs qui nous ont quittés. De la boxe au ski, en passant par le rugby, le handball ou le cyclisme, ces disparitions ont touché toutes les disciplines et tous les continents. Ce n’est pas seulement la perte d’athlètes, mais celle de morceaux entiers d’histoire sportive qui s’en vont.

Un hommage nécessaire à ceux qui ont marqué le sport

Cet article veut rendre un hommage sincère à ces femmes et ces hommes qui ont fait rêver des générations. Pas une simple liste froide, mais un retour sur leurs vies, leurs combats, leurs triomphes et parfois leurs fins tragiques. Parce que derrière chaque nom se cache une histoire humaine forte, faite de gloire, de persévérance et souvent de courage face à l’adversité.

Janvier : un début d’année déjà endeuillé

À peine l’année commencée, le sport mondial reçoit plusieurs coups durs. Marcel Cerdan Junior, fils du mythique boxeur, s’éteint à 81 ans le 24 janvier. Moins célèbre que son père, il a néanmoins porté le nom avec dignité sur les rings et même au cinéma.

Le lendemain, c’est une légende du basket yougoslave qui disparaît : Drazen Dalipagic, champion olympique en 1980 et figure dominante des années 70-80, nous quitte à 73 ans. Son élégance ballon en main reste gravée dans les mémoires.

Fin janvier, deux disparitions frappent particulièrement. Aldo Gruarin, pilier du XV de France lors du premier Grand Chelem en 1968, s’en va à 86 ans. Et surtout, Dick Button, double champion olympique de patinage artistique et pionnier technique, trouve la mort dans un tragique accident aérien à 95 ans.

Février et mars : des icônes s’éteignent

Février voit partir Yvonne Curtet-Chabot, doyenne des Olympiens à 104 ans. Son record olympique du saut en longueur en 1948 symbolise une époque héroïque du sport féminin.

Le monde des échecs perd ensuite Boris Spassky, adversaire historique de Bobby Fischer lors du match du siècle en 1972. À 88 ans, il emporte avec lui un pan de la Guerre froide sportive.

Mars est particulièrement chargé. Buvaisar Saitiev, considéré comme l’un des plus grands lutteurs de l’histoire avec trois titres olympiques, disparaît prématurément à 49 ans. Fred Stolle, vainqueur de Roland-Garros et de l’US Open, s’éteint à 86 ans.

Mais c’est surtout la disparition de George Foreman le 21 mars qui bouleverse la planète boxe. À 76 ans, l’homme du « Rumble in the Jungle » face à Ali et du come-back historique à 45 ans laisse un vide immense. Sa double vie – boxeur redoutable puis prédicateur – incarne une résilience hors norme.

George Foreman a prouvé qu’on pouvait revenir au sommet après avoir tout perdu. Son retour en 1994 reste l’un des plus beaux chapitres de l’histoire de la boxe.

Printemps tragique : la jeunesse fauchée

Le printemps 2025 est marqué par plusieurs drames touchant des athlètes plus jeunes. Stéphane Krafft, ancien coureur professionnel, décède d’un malaise cardiaque lors d’une cyclosportive à seulement 45 ans.

Le 24 avril, une terrible nouvelle secoue le ski français : Margot Simond, championne de France junior de slalom à peine sacrée, perd la vie dans un accident lors d’un entraînement à Val d’Isère. À 18 ans seulement, son potentiel immense s’éteint brutalement.

Quelques jours plus tard, le rugby est en deuil avec la disparition de Josaia Raisuqe. L’ailier fidjien, vice-champion olympique de rugby à 7 en 2024, meurt dans un accident de voiture à 30 ans. Son parcours tumultueux mais talentueux incarnait l’espoir du rugby pacifique.

Ces disparitions prématurées rappellent cruellement la fragilité de la vie, même pour ceux qui semblent invincibles sur les terrains.

Été : des légendes françaises nous quittent

Juin voit partir Denis Lathoud, figure emblématique des « Barjots » champions du monde de handball en 1995. À 59 ans, cet arrière charismatique laisse derrière lui 164 sélections et une joie de vivre communicative.

Juillet est marqué par deux disparitions symboliques. Franck Verzy, premier Français à franchir 2,30 m en saut en hauteur, s’éteint à 64 ans. Jacques Marinelli, dernier survivant des porteurs du Maillot Jaune de 1949, nous quitte à 99 ans.

Mais le choc vient fin juillet avec la mort de Laura Dahlmeier. La double championne olympique de biathlon, quintuple championne du monde en 2017, disparaît à 31 ans dans un accident de montagne au Pakistan. Une perte immense pour le sport allemand et mondial.

Automne : les voix et les anciens s’en vont

Septembre apporte la tristesse avec Ricky Hatton, ancien champion du monde de boxe britannique, retrouvé mort à 46 ans. Sa franchise sur ses problèmes mentaux avait fait de lui une figure touchante.

Octobre est particulièrement riche en hommages. Roland Bertranne, « Petit taureau furieux » du rugby français, disparaît à 75 ans. Jean-René Godart, voix historique du cyclisme à la télévision, s’éteint à 74 ans après 33 Tours de France commentés.

André Herrero, icône du rugby toulonnais, nous quitte à 87 ans, suivi de près par Charles Coste, doyen des champions olympiques à 101 ans.

Fin d’année : les disparitions continuent

Novembre et décembre ne sont pas épargnés. Paige Greco, championne paralympique australienne, meurt soudainement à 28 ans. Nicola Pietrangeli, double vainqueur de Roland-Garros, s’éteint à 92 ans après avoir popularisé le tennis en Italie.

Enfin, le jeune biathlète norvégien Sivert Bakken est retrouvé mort à 27 ans, laissant le monde du biathlon en état de choc.

Un constat poignant : 2025 a emporté à la fois des gloires historiques et des espoirs naissants. Le sport perd non seulement des compétiteurs, mais des ambassadeurs, des modèles, des voix qui portaient ses valeurs.

Ces disparitions nous rappellent que le sport, au-delà des médailles, est avant tout une aventure humaine. Chaque athlète emporte avec lui une part de notre passion collective.

En cette fin 2025, prenons le temps de nous souvenir. De revoir ces images, ces exploits, ces sourires. Parce que tant qu’on parlera d’eux, ces légendes continueront de vivre dans les cœurs et sur les terrains.

Le sport avance, toujours. Mais il avance aussi avec le poids doux-amer de ceux qui l’ont construit et qui, aujourd’hui, nous regardent depuis les tribunes célestes.

(Article mis à jour le 31 décembre 2025 – plus de 3200 mots)

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.