Au cœur d’un quartier animé à l’est du Caire, l’odeur alléchante des sandwichs shawarma flotte dans l’air. Derrière le comptoir, Bassem Abou Aoun, un Palestinien de 56 ans originaire de Gaza, s’affaire à servir ses clients. Comme lui, de nombreux autres Palestiniens ayant fui la guerre ont trouvé refuge ici, ouvrant restaurants et commerces aux saveurs de leur terre natale. Peu à peu, ce coin de la capitale égyptienne se transforme en une “petite Gaza”, un havre où se mêlent nostalgie et espoir d’un nouveau départ.
Un pari risqué mais nécessaire
Pour Bassem Abou Aoun, ouvrir son restaurant “Hayy al-Rimal”, du nom de son ancien quartier aujourd’hui dévasté par les bombes, était un véritable défi. “J’aurais pu vivre un an avec mes économies, mais j’ai préféré tenter ma chance et lancer un commerce, en laissant le reste au destin”, confie-t-il. Une décision courageuse pour cet homme arrivé il y a moins de quatre mois avec sa famille, fuyant un territoire palestinien assiégé et meurtri.
Autour de son établissement, c’est tout un écosystème de commerces palestiniens qui a vu le jour : cafés, stands de falafels, kiosques de shawarma et pâtisseries se côtoient, tenus par des entrepreneurs ayant tout perdu dans le conflit. Ces lieux deviennent des points de ralliement pour une communauté en exil, traumatisée mais déterminée à se reconstruire.
L’impossible retour
Pour beaucoup, l’idée d’un retour à Gaza semble illusoire à court terme. “Même si la guerre s’arrêtait maintenant, il me faudrait au moins deux ou trois ans pour remettre ma vie sur pied. Là-bas, tout est anéanti”, soupire Bassem Abou Aoun, dont les deux restaurants ont été réduits en cendres.
Pour les plus jeunes aussi, ce quartier aux airs de Gaza offre un réconfort et ravive des souvenirs heureux. “Ça me rappelle l’esprit et la beauté de Gaza, j’ai l’impression d’y être vraiment”, s’enthousiasme Bachar Mohammed, 25 ans. Mais le retour reste incertain : “Ce serait difficile de rentrer. Il n’y a plus de vie là-bas. Je dois reconstruire mon existence ici.”
Gaza, une terre meurtrie et “inhabitable”
Depuis l’attaque massive du Hamas en octobre 2023, Israël pilonne sans relâche la bande de Gaza, transformant ce petit territoire surpeuplé en un enfer sur terre. L’ONU estime que Gaza est devenue “inhabitable”, avec 2,4 millions de personnes vivant dans des conditions désastreuses et pour la plupart déplacées.
Les bombardements israéliens ont réduit Gaza à néant. Des milliers de familles ont tout perdu, la situation humanitaire est catastrophique. La communauté internationale doit agir d’urgence.
Un responsable onusien sous couvert d’anonymat
Alors que l’avenir de Gaza semble plus sombre que jamais, les réfugiés palestiniens du Caire s’accrochent à l’espoir fragile d’une vie meilleure. Dans ce petit quartier devenu le leur, ils tentent jour après jour de surmonter les traumatismes et de se reconstruire, portés par la chaleur des sourires retrouvés et la force des liens tissés dans l’adversité. Une lueur de vie, aussi ténue soit-elle, dans la nuit de l’exil.
Pour les plus jeunes aussi, ce quartier aux airs de Gaza offre un réconfort et ravive des souvenirs heureux. “Ça me rappelle l’esprit et la beauté de Gaza, j’ai l’impression d’y être vraiment”, s’enthousiasme Bachar Mohammed, 25 ans. Mais le retour reste incertain : “Ce serait difficile de rentrer. Il n’y a plus de vie là-bas. Je dois reconstruire mon existence ici.”
Gaza, une terre meurtrie et “inhabitable”
Depuis l’attaque massive du Hamas en octobre 2023, Israël pilonne sans relâche la bande de Gaza, transformant ce petit territoire surpeuplé en un enfer sur terre. L’ONU estime que Gaza est devenue “inhabitable”, avec 2,4 millions de personnes vivant dans des conditions désastreuses et pour la plupart déplacées.
Les bombardements israéliens ont réduit Gaza à néant. Des milliers de familles ont tout perdu, la situation humanitaire est catastrophique. La communauté internationale doit agir d’urgence.
Un responsable onusien sous couvert d’anonymat
Alors que l’avenir de Gaza semble plus sombre que jamais, les réfugiés palestiniens du Caire s’accrochent à l’espoir fragile d’une vie meilleure. Dans ce petit quartier devenu le leur, ils tentent jour après jour de surmonter les traumatismes et de se reconstruire, portés par la chaleur des sourires retrouvés et la force des liens tissés dans l’adversité. Une lueur de vie, aussi ténue soit-elle, dans la nuit de l’exil.
Depuis novembre, ce sont plus de 120 000 Palestiniens qui ont trouvé refuge en Égypte selon des responsables palestiniens sur place, franchissant le point de passage de Rafah jusqu’à sa fermeture début mai. Si le pays refuse l’établissement de camps permanents, il a toutefois autorisé l’entrée des blessés, des binationaux et de ceux ayant réussi à fuir, souvent au prix de lourds sacrifices financiers.
L’espoir d’un nouveau départ
Malgré les défis, certains comme Kanaan Kazem, 66 ans, propriétaire de la célèbre enseigne de glaces “Kazem”, entrevoient des opportunités. “Si notre destin est de ne jamais revenir, nous devons nous adapter à cette nouvelle réalité et commencer une nouvelle vie”, affirme-t-il. Son fils Nader a même décidé de s’installer durablement en Égypte, séduit par un marché vaste et porteur.
Pour les plus jeunes aussi, ce quartier aux airs de Gaza offre un réconfort et ravive des souvenirs heureux. “Ça me rappelle l’esprit et la beauté de Gaza, j’ai l’impression d’y être vraiment”, s’enthousiasme Bachar Mohammed, 25 ans. Mais le retour reste incertain : “Ce serait difficile de rentrer. Il n’y a plus de vie là-bas. Je dois reconstruire mon existence ici.”
Gaza, une terre meurtrie et “inhabitable”
Depuis l’attaque massive du Hamas en octobre 2023, Israël pilonne sans relâche la bande de Gaza, transformant ce petit territoire surpeuplé en un enfer sur terre. L’ONU estime que Gaza est devenue “inhabitable”, avec 2,4 millions de personnes vivant dans des conditions désastreuses et pour la plupart déplacées.
Les bombardements israéliens ont réduit Gaza à néant. Des milliers de familles ont tout perdu, la situation humanitaire est catastrophique. La communauté internationale doit agir d’urgence.
Un responsable onusien sous couvert d’anonymat
Alors que l’avenir de Gaza semble plus sombre que jamais, les réfugiés palestiniens du Caire s’accrochent à l’espoir fragile d’une vie meilleure. Dans ce petit quartier devenu le leur, ils tentent jour après jour de surmonter les traumatismes et de se reconstruire, portés par la chaleur des sourires retrouvés et la force des liens tissés dans l’adversité. Une lueur de vie, aussi ténue soit-elle, dans la nuit de l’exil.
Depuis novembre, ce sont plus de 120 000 Palestiniens qui ont trouvé refuge en Égypte selon des responsables palestiniens sur place, franchissant le point de passage de Rafah jusqu’à sa fermeture début mai. Si le pays refuse l’établissement de camps permanents, il a toutefois autorisé l’entrée des blessés, des binationaux et de ceux ayant réussi à fuir, souvent au prix de lourds sacrifices financiers.
L’espoir d’un nouveau départ
Malgré les défis, certains comme Kanaan Kazem, 66 ans, propriétaire de la célèbre enseigne de glaces “Kazem”, entrevoient des opportunités. “Si notre destin est de ne jamais revenir, nous devons nous adapter à cette nouvelle réalité et commencer une nouvelle vie”, affirme-t-il. Son fils Nader a même décidé de s’installer durablement en Égypte, séduit par un marché vaste et porteur.
Pour les plus jeunes aussi, ce quartier aux airs de Gaza offre un réconfort et ravive des souvenirs heureux. “Ça me rappelle l’esprit et la beauté de Gaza, j’ai l’impression d’y être vraiment”, s’enthousiasme Bachar Mohammed, 25 ans. Mais le retour reste incertain : “Ce serait difficile de rentrer. Il n’y a plus de vie là-bas. Je dois reconstruire mon existence ici.”
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