En ce mercredi d’octobre à l’aéroport de Tarbes-Lourdes, les passagers du vol Volotea à destination de Paris ont eu droit à un spectacle aussi magnifique qu’insolite. Alors que leur appareil s’apprêtait à décoller aux aurores, un impressionnant ballet aérien s’est déployé dans le ciel bigourdan : des centaines de grues cendrées, en pleine période de migration automnale, ont survolé les pistes, obligeant la tour de contrôle à retarder le décollage.
Un rituel saisonnier qui perturbe le trafic aérien
Si la présence de ces grands échassiers n’est pas inhabituelle dans la région à cette période de l’année, leur passage groupé au-dessus de l’aéroport a nécessité des ajustements. Selon une source proche du dossier, le vol Volotea qui devait rallier la capitale a ainsi accusé un retard de trois heures, le temps que les volatiles s’éloignent de l’espace aérien.
Comme l’explique la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), les grues cendrées effectuent chaque année un long périple migratoire qui les mène des pays scandinaves, où elles se reproduisent l’été, vers le sud de l’Europe et l’Afrique du Nord où elles passent l’hiver. Une odyssée de plusieurs milliers de kilomètres au cours de laquelle ces oiseaux majestueux traversent notamment les Pyrénées, offrant un spectacle saisissant aux observateurs.
Entre émerveillement et contraintes opérationnelles
Si leur passage est toujours très attendu des ornithologues et des amoureux de la nature, il représente en revanche un vrai défi pour les autorités aéroportuaires. Les oiseaux migrateurs, par leur nombre et leur taille, constituent en effet un danger potentiel pour les avions, notamment au décollage et à l’atterrissage.
Pour prévenir tout risque de collision, les tours de contrôle sont ainsi particulièrement vigilantes durant les périodes de migration. Elles n’hésitent pas à retarder ou dérouter des vols quand des groupes importants sont signalés à proximité, comme ce fut le cas mercredi matin à Tarbes-Lourdes. Une précaution indispensable pour garantir la sécurité des passagers mais qui peut entraîner des perturbations dans le trafic aérien.
Chaque automne, le passage des grues est un moment fort. Mais quand elles décident de survoler l’aéroport, cela nous oblige à redoubler de vigilance et à adapter nos procédures.
Un contrôleur aérien sous couvert d’anonymat
Vers une meilleure prise en compte des migrations
Face à ce phénomène récurrent, les acteurs du transport aérien cherchent à s’adapter. Des solutions technologiques, comme des radars spécialisés capables de détecter les vols d’oiseaux, sont à l’étude. L’objectif : mieux anticiper leurs mouvements pour ajuster en conséquence les plans de vol et limiter les perturbations.
En attendant, c’est la vigilance des contrôleurs aériens et la coopération entre les aéroports qui priment. Ainsi, quand des groupes importants de grues sont repérés, l’information est rapidement partagée entre les tours de contrôle de la région pour permettre à chacune de prendre les mesures adéquates.
Un dispositif qui a montré son efficacité mercredi à Tarbes mais qui ne peut empêcher totalement les retards et les désagréments pour les passagers. Le prix à payer, sans doute, pour préserver ce spectacle unique qu’offre chaque année la migration des grues cendrées dans le ciel pyrénéen.
Comme l’explique la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), les grues cendrées effectuent chaque année un long périple migratoire qui les mène des pays scandinaves, où elles se reproduisent l’été, vers le sud de l’Europe et l’Afrique du Nord où elles passent l’hiver. Une odyssée de plusieurs milliers de kilomètres au cours de laquelle ces oiseaux majestueux traversent notamment les Pyrénées, offrant un spectacle saisissant aux observateurs.
Entre émerveillement et contraintes opérationnelles
Si leur passage est toujours très attendu des ornithologues et des amoureux de la nature, il représente en revanche un vrai défi pour les autorités aéroportuaires. Les oiseaux migrateurs, par leur nombre et leur taille, constituent en effet un danger potentiel pour les avions, notamment au décollage et à l’atterrissage.
Pour prévenir tout risque de collision, les tours de contrôle sont ainsi particulièrement vigilantes durant les périodes de migration. Elles n’hésitent pas à retarder ou dérouter des vols quand des groupes importants sont signalés à proximité, comme ce fut le cas mercredi matin à Tarbes-Lourdes. Une précaution indispensable pour garantir la sécurité des passagers mais qui peut entraîner des perturbations dans le trafic aérien.
Chaque automne, le passage des grues est un moment fort. Mais quand elles décident de survoler l’aéroport, cela nous oblige à redoubler de vigilance et à adapter nos procédures.
Un contrôleur aérien sous couvert d’anonymat
Vers une meilleure prise en compte des migrations
Face à ce phénomène récurrent, les acteurs du transport aérien cherchent à s’adapter. Des solutions technologiques, comme des radars spécialisés capables de détecter les vols d’oiseaux, sont à l’étude. L’objectif : mieux anticiper leurs mouvements pour ajuster en conséquence les plans de vol et limiter les perturbations.
En attendant, c’est la vigilance des contrôleurs aériens et la coopération entre les aéroports qui priment. Ainsi, quand des groupes importants de grues sont repérés, l’information est rapidement partagée entre les tours de contrôle de la région pour permettre à chacune de prendre les mesures adéquates.
Un dispositif qui a montré son efficacité mercredi à Tarbes mais qui ne peut empêcher totalement les retards et les désagréments pour les passagers. Le prix à payer, sans doute, pour préserver ce spectacle unique qu’offre chaque année la migration des grues cendrées dans le ciel pyrénéen.