Les révélations américaines sur les lourdes pertes subies par les soldats nord-coréens envoyés combattre aux côtés des Russes dans la région de Koursk soulèvent de nombreuses interrogations. Selon un haut responsable militaire américain s’exprimant sous couvert d’anonymat, ce sont des « centaines » de militaires du régime de Pyongyang qui auraient été tués ou blessés face à la contre-offensive ukrainienne sur ce front, prenant de court une armée inexpérimentée.
Un déploiement nord-coréen inédit et opaque
Si les Occidentaux affirment que plusieurs milliers de soldats nord-coréens ont été dépêchés en Russie ces dernières semaines, ni Pyongyang ni Moscou n’ont officiellement confirmé cette présence. Le Kremlin élude systématiquement les questions sur le sujet, entretenant le flou sur les contours de cette intervention militaire sans précédent de la Corée du Nord.
Une opacité que vient éclairer un accord de défense mutuelle récemment signé entre les deux pays, prévoyant notamment une « aide militaire immédiate » en cas d’agression, selon la diplomatie russe. Un pacte qui officialiserait ainsi l’envoi de troupes nord-coréennes sur le front ukrainien pour épauler une armée russe en difficulté.
Des troupes nord-coréennes inexpérimentées face à l’offensive ukrainienne
Mais ces renforts semblent avoir été pris de court par la contre-attaque surprise lancée par l’Ukraine début août dans la région russe de Koursk. Oleksandre Syrsky, le commandant en chef de l’armée ukrainienne, a affirmé que l’ennemi menait depuis trois jours « des opérations offensives intenses » en « utilisant activement des unités de l’armée nord-coréenne », qui aurait déjà « subi de lourdes pertes ».
Ces troupes n’avaient jamais combattu auparavant, ce qui pourrait expliquer pourquoi ils ont subi de telles pertes face aux Ukrainiens.
– Un haut responsable militaire américain
Un constat partagé par le responsable américain, qui estime que l’inexpérience au combat de ces soldats nord-coréens serait à l’origine de ce lourd bilan face à la contre-offensive ukrainienne, qui contrôle toujours une petite portion du territoire russe dans cette zone.
Les États-Unis, fer de lance du soutien militaire à l’Ukraine
Pendant que la Russie s’appuie sur la Corée du Nord, l’Ukraine peut compter sur l’aide cruciale des États-Unis, qui multiplient les annonces d’envois d’équipements militaires. Washington est en effet le premier soutien de Kiev depuis le début de l’invasion russe en 2022.
Selon une haute responsable du Pentagone, 5,6 milliards de dollars de fonds sont encore disponibles pour aider l’Ukraine, mais tout ne pourra pas être dépensé avant l’investiture du nouveau président américain en janvier, Donald Trump, nettement plus sceptique sur ce soutien. Une perspective inquiétante pour Kiev, alors que l’aide US s’avère déterminante face à l’armée russe, épaulée par des alliés comme la Corée du Nord.
Un conflit qui se joue aussi dans les coulisses diplomatiques
Au-delà des champs de bataille, la guerre en Ukraine se joue ainsi également dans l’ombre, à travers les alliances nouées par les belligérants. Si l’appui des pays occidentaux à l’Ukraine est assumé au grand jour, l’intervention nord-coréenne aux côtés de la Russie illustre une forme de soutien plus discret mais non moins crucial.
Moscou et Pyongyang semblent en effet avoir choisi la carte de la discrétion, entretenant le secret sur l’ampleur et les modalités de ce déploiement de troupes. Une façon de contourner d’éventuelles sanctions internationales tout en renforçant leurs capacités militaires face à un Occident uni derrière l’Ukraine.
Mais le lourd tribut payé par ces soldats nord-coréens en Russie vient rappeler les réalités brutales d’un conflit meurtrier, où même les alliances les plus opaques finissent par apparaître au grand jour. Des révélations qui mettent en lumière les ramifications géopolitiques complexes de cette guerre, bien au-delà du seul front ukrainien.
Mais ces renforts semblent avoir été pris de court par la contre-attaque surprise lancée par l’Ukraine début août dans la région russe de Koursk. Oleksandre Syrsky, le commandant en chef de l’armée ukrainienne, a affirmé que l’ennemi menait depuis trois jours « des opérations offensives intenses » en « utilisant activement des unités de l’armée nord-coréenne », qui aurait déjà « subi de lourdes pertes ».
Ces troupes n’avaient jamais combattu auparavant, ce qui pourrait expliquer pourquoi ils ont subi de telles pertes face aux Ukrainiens.
– Un haut responsable militaire américain
Un constat partagé par le responsable américain, qui estime que l’inexpérience au combat de ces soldats nord-coréens serait à l’origine de ce lourd bilan face à la contre-offensive ukrainienne, qui contrôle toujours une petite portion du territoire russe dans cette zone.
Les États-Unis, fer de lance du soutien militaire à l’Ukraine
Pendant que la Russie s’appuie sur la Corée du Nord, l’Ukraine peut compter sur l’aide cruciale des États-Unis, qui multiplient les annonces d’envois d’équipements militaires. Washington est en effet le premier soutien de Kiev depuis le début de l’invasion russe en 2022.
Selon une haute responsable du Pentagone, 5,6 milliards de dollars de fonds sont encore disponibles pour aider l’Ukraine, mais tout ne pourra pas être dépensé avant l’investiture du nouveau président américain en janvier, Donald Trump, nettement plus sceptique sur ce soutien. Une perspective inquiétante pour Kiev, alors que l’aide US s’avère déterminante face à l’armée russe, épaulée par des alliés comme la Corée du Nord.
Un conflit qui se joue aussi dans les coulisses diplomatiques
Au-delà des champs de bataille, la guerre en Ukraine se joue ainsi également dans l’ombre, à travers les alliances nouées par les belligérants. Si l’appui des pays occidentaux à l’Ukraine est assumé au grand jour, l’intervention nord-coréenne aux côtés de la Russie illustre une forme de soutien plus discret mais non moins crucial.
Moscou et Pyongyang semblent en effet avoir choisi la carte de la discrétion, entretenant le secret sur l’ampleur et les modalités de ce déploiement de troupes. Une façon de contourner d’éventuelles sanctions internationales tout en renforçant leurs capacités militaires face à un Occident uni derrière l’Ukraine.
Mais le lourd tribut payé par ces soldats nord-coréens en Russie vient rappeler les réalités brutales d’un conflit meurtrier, où même les alliances les plus opaques finissent par apparaître au grand jour. Des révélations qui mettent en lumière les ramifications géopolitiques complexes de cette guerre, bien au-delà du seul front ukrainien.