Le retour fracassant de Donald Trump à la Maison Blanche devrait, selon toute vraisemblance, profiter à ses affaires florissantes. De l’immobilier aux cryptomonnaies, le magnat new-yorkais a su bâtir un empire économique prospère qui soulève aujourd’hui des questions éthiques quant aux potentiels conflits d’intérêts avec sa fonction présidentielle. Une situation qui ne manque pas d’inquiéter les observateurs.
La Marque Trump, Un Actif Majeur
Fruit de trois campagnes présidentielles dont deux victorieuses, la marque Trump est devenue un véritable symbole politique comparable aux géants Nike ou Apple selon Mark Hass, professeur de marketing. Cette notoriété planétaire promet d’offrir un coup de boost significatif aux affaires de l’ancien président.
Si Donald Trump a officiellement cédé les rênes du groupe familial, la Trump Organization, à ses fils lors de son premier mandat, il en a conservé les parts désormais logées dans un trust dont il s’est nommé co-administrateur dès son départ de la Maison Blanche. Un montage qui soulève des interrogations quant à la réelle séparation entre ses intérêts privés et son rôle public.
Des Partenariats Lucratifs à l’International
Ces dernières années, la Trump Organization a multiplié les transactions juteuses à l’étranger :
- Un gratte-ciel de luxe en Arabie saoudite en collaboration avec le promoteur Dar Global
- Un complexe hôtelier à Oman et un immeuble haut de gamme à Dubaï
- L’organisation de plusieurs étapes du circuit de golf professionnel LIV Golf, contrôlé par le fonds souverain saoudien PIF
Ces gens comprennent que ces contrats donnent de l’influence sur Donald Trump et je pense que cela va être un gros plus pour ses affaires.
Mark Hass, professeur de marketing à l’université Arizona State
Truth Social et Cryptomonnaies, Les Nouvelles Poules aux Oeufs d’Or ?
Outre l’immobilier, Donald Trump a étendu son empire à de nouveaux horizons comme les médias avec son groupe TMTG qui chapeaute le réseau social Truth Social. Le républicain y détient plus de la moitié du capital, une participation valorisée à près de 4 milliards de dollars.
Le 45e président s’est aussi lancé récemment dans les cryptomonnaies avec la plateforme World Liberty Financial où il perçoit une part conséquente des revenus en échange de l’utilisation de son nom. Autant d’activités lucratives qui font craindre des conflits d’intérêts majeurs une fois Donald Trump de retour au pouvoir.
Une Présidence Sous le Signe des Affaires
Face à ces inquiétudes, les défenseurs de l’éthique publique comme le groupe CREW envisagent de saisir la justice sur la base de la clause constitutionnelle interdisant à tout membre du gouvernement de percevoir des paiements de ressortissants étrangers. Une procédure similaire avait été engagée en 2017 avant d’être rejetée par la Cour suprême, Donald Trump n’étant alors plus président.
Pour beaucoup, son retour à la Maison Blanche marque l’avènement d’une présidence résolument tournée vers les affaires. Comme le souligne Mark Hass, «S’il y a bien une chose que sait faire Trump, c’est monétiser son nom et sa célébrité». Un constat qui fait craindre le pire en matière de dérives éthiques pour les quatre ans à venir.
Le 45e président s’est aussi lancé récemment dans les cryptomonnaies avec la plateforme World Liberty Financial où il perçoit une part conséquente des revenus en échange de l’utilisation de son nom. Autant d’activités lucratives qui font craindre des conflits d’intérêts majeurs une fois Donald Trump de retour au pouvoir.
Une Présidence Sous le Signe des Affaires
Face à ces inquiétudes, les défenseurs de l’éthique publique comme le groupe CREW envisagent de saisir la justice sur la base de la clause constitutionnelle interdisant à tout membre du gouvernement de percevoir des paiements de ressortissants étrangers. Une procédure similaire avait été engagée en 2017 avant d’être rejetée par la Cour suprême, Donald Trump n’étant alors plus président.
Pour beaucoup, son retour à la Maison Blanche marque l’avènement d’une présidence résolument tournée vers les affaires. Comme le souligne Mark Hass, «S’il y a bien une chose que sait faire Trump, c’est monétiser son nom et sa célébrité». Un constat qui fait craindre le pire en matière de dérives éthiques pour les quatre ans à venir.