Un véritable séisme politique secoue actuellement l’Ukraine. Suite à des révélations choquantes sur un vaste système de corruption au sein du parquet ukrainien, le Procureur Général Andriï Kostine vient d’annoncer sa démission ce mardi. Ce scandale d’ampleur, qui impliquerait de hauts responsables, aurait permis à ces derniers d’échapper à l’enrôlement dans l’armée en plein conflit avec la Russie. Retour sur cette affaire qui ébranle le pays.
Un système de corruption « à grande échelle » au cœur du scandale
C’est une enquête des services de sécurité ukrainiens (SBU) qui a mis au jour l’existence d’un réseau de corruption massive au sein même du parquet. Selon les conclusions de l’investigation, relayées par le président Volodymyr Zelensky lui-même, des responsables de « différents organes étatiques » auraient utilisé de faux certificats médicaux attestant de handicaps fictifs afin d’éviter la mobilisation militaire.
Face à ces révélations accablantes, le Procureur Général Andriï Kostine a rapidement tiré les conséquences en annonçant sa démission :
Beaucoup de faits d’abus honteux ont été découverts au sein du parquet en Ukraine. Dans cette situation, je considère qu’il est juste d’annoncer ma démission.
Andriï Kostine, désormais ex-Procureur Général d’Ukraine
Le président Zelensky avait lui-même pointé du doigt les « responsabilités personnelles » engagées dans cette affaire, visant notamment le premier magistrat du pays. Une pression qui aura eu raison du mandat d’Andriï Kostine.
Les services de sécurité dévoilent l’ampleur de la fraude
L’enquête du SBU a permis de lever le voile sur un système frauduleux d’une envergure rare. Pas moins de 64 responsables sont soupçonnés d’avoir participé à ces malversations visant à se soustraire au devoir militaire en Ukraine. Neuf personnes ont d’ores et déjà été reconnues coupables en 2024.
Selon les informations communiquées par les services de sécurité, ce sont au total plus de 4100 certificats de handicap falsifiés qui ont ainsi été annulés. Des responsables médicaux peu scrupuleux auraient monnayé de faux documents en échange de pots-de-vin.
Des procureurs dans le viseur, des pensions indues perçues
Ce scandale de grande ampleur porte un coup à la crédibilité des efforts menés par l’Ukraine ces dernières années pour lutter contre le fléau de la corruption. Le pays, qui aspire à rejoindre l’Union Européenne, s’est engagé à intensifier son combat contre ces pratiques délétères.
Mais force est de constater que malgré les progrès enregistrés, la corruption reste profondément enracinée, y compris dans les plus hautes sphères de l’État. Depuis le début de l’invasion russe en février 2022, plusieurs affaires ont déjà éclaboussé des hauts fonctionnaires, notamment au sein de l’armée et du ministère de la Défense.
La démission du Procureur Général est un signal fort, qui devra cependant être suivi d’actes concrets pour réellement éradiquer ces dérives. Un défi de taille pour les autorités ukrainiennes, d’autant plus crucial en ces temps de guerre où l’unité et l’intégrité sont plus que jamais nécessaires. L’avenir dira si ce scandale aura été le déclic pour une lutte anti-corruption plus efficace, ou un énième soubresaut dans un combat de longue haleine.
Ce scandale de grande ampleur porte un coup à la crédibilité des efforts menés par l’Ukraine ces dernières années pour lutter contre le fléau de la corruption. Le pays, qui aspire à rejoindre l’Union Européenne, s’est engagé à intensifier son combat contre ces pratiques délétères.
Mais force est de constater que malgré les progrès enregistrés, la corruption reste profondément enracinée, y compris dans les plus hautes sphères de l’État. Depuis le début de l’invasion russe en février 2022, plusieurs affaires ont déjà éclaboussé des hauts fonctionnaires, notamment au sein de l’armée et du ministère de la Défense.
La démission du Procureur Général est un signal fort, qui devra cependant être suivi d’actes concrets pour réellement éradiquer ces dérives. Un défi de taille pour les autorités ukrainiennes, d’autant plus crucial en ces temps de guerre où l’unité et l’intégrité sont plus que jamais nécessaires. L’avenir dira si ce scandale aura été le déclic pour une lutte anti-corruption plus efficace, ou un énième soubresaut dans un combat de longue haleine.
Parmi les bénéficiaires de ce système corrompu, on retrouverait notamment de nombreux procureurs. Selon certains médias, plus de 50 procureurs de la région de Khmelnytsky auraient ainsi obtenu un statut d’invalide totalement injustifié grâce à la complicité d’une responsable médicale locale, elle-même arrêtée début octobre.
Ces faux handicaps leur auraient permis non seulement d’échapper à la mobilisation, mais aussi de percevoir des pensions très élevées, aggravant encore le préjudice pour les finances publiques ukrainiennes.
Un coup dur pour les efforts anti-corruption de l’Ukraine
Ce scandale de grande ampleur porte un coup à la crédibilité des efforts menés par l’Ukraine ces dernières années pour lutter contre le fléau de la corruption. Le pays, qui aspire à rejoindre l’Union Européenne, s’est engagé à intensifier son combat contre ces pratiques délétères.
Mais force est de constater que malgré les progrès enregistrés, la corruption reste profondément enracinée, y compris dans les plus hautes sphères de l’État. Depuis le début de l’invasion russe en février 2022, plusieurs affaires ont déjà éclaboussé des hauts fonctionnaires, notamment au sein de l’armée et du ministère de la Défense.
La démission du Procureur Général est un signal fort, qui devra cependant être suivi d’actes concrets pour réellement éradiquer ces dérives. Un défi de taille pour les autorités ukrainiennes, d’autant plus crucial en ces temps de guerre où l’unité et l’intégrité sont plus que jamais nécessaires. L’avenir dira si ce scandale aura été le déclic pour une lutte anti-corruption plus efficace, ou un énième soubresaut dans un combat de longue haleine.
Parmi les bénéficiaires de ce système corrompu, on retrouverait notamment de nombreux procureurs. Selon certains médias, plus de 50 procureurs de la région de Khmelnytsky auraient ainsi obtenu un statut d’invalide totalement injustifié grâce à la complicité d’une responsable médicale locale, elle-même arrêtée début octobre.
Ces faux handicaps leur auraient permis non seulement d’échapper à la mobilisation, mais aussi de percevoir des pensions très élevées, aggravant encore le préjudice pour les finances publiques ukrainiennes.
Un coup dur pour les efforts anti-corruption de l’Ukraine
Ce scandale de grande ampleur porte un coup à la crédibilité des efforts menés par l’Ukraine ces dernières années pour lutter contre le fléau de la corruption. Le pays, qui aspire à rejoindre l’Union Européenne, s’est engagé à intensifier son combat contre ces pratiques délétères.
Mais force est de constater que malgré les progrès enregistrés, la corruption reste profondément enracinée, y compris dans les plus hautes sphères de l’État. Depuis le début de l’invasion russe en février 2022, plusieurs affaires ont déjà éclaboussé des hauts fonctionnaires, notamment au sein de l’armée et du ministère de la Défense.
La démission du Procureur Général est un signal fort, qui devra cependant être suivi d’actes concrets pour réellement éradiquer ces dérives. Un défi de taille pour les autorités ukrainiennes, d’autant plus crucial en ces temps de guerre où l’unité et l’intégrité sont plus que jamais nécessaires. L’avenir dira si ce scandale aura été le déclic pour une lutte anti-corruption plus efficace, ou un énième soubresaut dans un combat de longue haleine.