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Démission choc du ministre serbe après un drame mortel

Le ministre serbe de la Construction a annoncé sa démission suite à l'effondrement d'un auvent en béton dans une gare qui a fait 14 morts. Il rejette toute responsabilité mais veut donner l'exemple en démissionnant. L'enquête se poursuit pour déterminer...

Un drame aux conséquences politiques. Goran Vesic, le ministre serbe de la Construction, a annoncé lundi sa démission, trois jours seulement après l’effondrement tragique d’un auvent en béton dans la gare ferroviaire de Novi Sad, dans le nord du pays. Un accident qui a coûté la vie à 14 personnes et suscite une vive émotion dans tout le pays.

Lors d’une conférence de presse, le ministre a déclaré qu’il présenterait officiellement sa démission le lendemain matin. Tout en rejetant catégoriquement toute responsabilité dans ce drame, il a tenu à donner l’exemple. « Je présente ma démission en tant qu’homme responsable qui veut montrer par son propre exemple que la responsabilité morale existe dans la Serbie d’aujourd’hui », a-t-il souligné.

Une tragédie quelques mois après d’importants travaux

Ce qui rend cette tragédie encore plus choquante, c’est qu’elle s’est produite seulement quelques mois après d’importants travaux de rénovation de la gare qui ont duré plusieurs années. Les autorités se sont empressées d’affirmer qu’il n’y avait pas eu d’intervention sur le toit extérieur qui s’est effondré. Mais ces déclarations peinent à convaincre une opinion publique sous le choc.

Le bilan est terriblement lourd : 14 morts et 3 blessés toujours hospitalisés dans un état très grave. Une tragédie qui a plongé tout le pays dans le deuil et la consternation.

Manifestations d’indignation à travers le pays

Dès l’annonce du drame, l’indignation a gagné tout le pays. Durant le week-end, des manifestations ont eu lieu à Novi Sad, la ville endeuillée, mais aussi dans la capitale Belgrade. Les protestataires ont fustigé les autorités, les accusant notamment de négligence dans la surveillance des projets de construction d’infrastructures publiques.

Dimanche, plusieurs centaines de personnes ont défilé à Belgrade jusqu’au ministère de la Construction. Après une minute de silence en hommage aux victimes, les manifestants ont jeté de la peinture rouge sur le bâtiment et réclamé la démission du ministre Vesic. Un appel entendu dès le lendemain.

Une enquête pour faire toute la lumière

Mais la démission du ministre ne met pas fin à cette affaire. Une enquête a été ouverte par le parquet de Novi Sad pour déterminer les causes exactes et les éventuelles responsabilités dans ce drame. Plusieurs dizaines de personnes, dont Goran Vesic lui-même, ont déjà été interrogées dans le cadre de ces investigations qui s’annoncent longues et complexes.

Derrière l’émotion et les questionnements, c’est tout le système de surveillance et de maintenance des infrastructures publiques qui est pointé du doigt. Comment un tel drame a-t-il pu se produire quelques mois seulement après de lourds travaux de rénovation ? Quels ont été les contrôles effectués ? Y a-t-il eu des défaillances, des négligences ?

Autant de questions auxquelles devra répondre l’enquête. Car au-delà de la recherche des responsabilités, c’est la sécurité de tous les citoyens qui est en jeu. Un impératif que le drame de Novi Sad a remis tragiquement sur le devant de la scène en Serbie. L’effondrement mortel de cet auvent en béton laissera une cicatrice durable dans le pays. Et la démission du ministre de la Construction n’est qu’une première réponse face à l’ampleur du choc et de l’émotion.

Ce qui rend cette tragédie encore plus choquante, c’est qu’elle s’est produite seulement quelques mois après d’importants travaux de rénovation de la gare qui ont duré plusieurs années. Les autorités se sont empressées d’affirmer qu’il n’y avait pas eu d’intervention sur le toit extérieur qui s’est effondré. Mais ces déclarations peinent à convaincre une opinion publique sous le choc.

Le bilan est terriblement lourd : 14 morts et 3 blessés toujours hospitalisés dans un état très grave. Une tragédie qui a plongé tout le pays dans le deuil et la consternation.

Manifestations d’indignation à travers le pays

Dès l’annonce du drame, l’indignation a gagné tout le pays. Durant le week-end, des manifestations ont eu lieu à Novi Sad, la ville endeuillée, mais aussi dans la capitale Belgrade. Les protestataires ont fustigé les autorités, les accusant notamment de négligence dans la surveillance des projets de construction d’infrastructures publiques.

Dimanche, plusieurs centaines de personnes ont défilé à Belgrade jusqu’au ministère de la Construction. Après une minute de silence en hommage aux victimes, les manifestants ont jeté de la peinture rouge sur le bâtiment et réclamé la démission du ministre Vesic. Un appel entendu dès le lendemain.

Une enquête pour faire toute la lumière

Mais la démission du ministre ne met pas fin à cette affaire. Une enquête a été ouverte par le parquet de Novi Sad pour déterminer les causes exactes et les éventuelles responsabilités dans ce drame. Plusieurs dizaines de personnes, dont Goran Vesic lui-même, ont déjà été interrogées dans le cadre de ces investigations qui s’annoncent longues et complexes.

Derrière l’émotion et les questionnements, c’est tout le système de surveillance et de maintenance des infrastructures publiques qui est pointé du doigt. Comment un tel drame a-t-il pu se produire quelques mois seulement après de lourds travaux de rénovation ? Quels ont été les contrôles effectués ? Y a-t-il eu des défaillances, des négligences ?

Autant de questions auxquelles devra répondre l’enquête. Car au-delà de la recherche des responsabilités, c’est la sécurité de tous les citoyens qui est en jeu. Un impératif que le drame de Novi Sad a remis tragiquement sur le devant de la scène en Serbie. L’effondrement mortel de cet auvent en béton laissera une cicatrice durable dans le pays. Et la démission du ministre de la Construction n’est qu’une première réponse face à l’ampleur du choc et de l’émotion.

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