Les Jeux Olympiques de Paris 2024 approchent à grands pas, et avec eux, leur emblématique cérémonie d’ouverture. Moment fort de chaque olympiade, ce spectacle grandiose donne le coup d’envoi des compétitions. Mais saviez-vous qu’un élément clé de cette cérémonie, le défilé des délégations, répond à un ordre bien précis ? Plongeons ensemble dans les coulisses de ce protocole fascinant.
La Grèce, éternelle pionnière
Tout commence par un hommage aux racines. En ouverture de chaque défilé olympique, c’est la Grèce, berceau des Jeux antiques, qui s’élance en premier. Un privilège lui revenant de droit, en souvenir de l’héritage hellénique. Athènes 1896, les premiers Jeux de l’ère moderne, ne sont jamais bien loin dans les mémoires.
Dans les pas des réfugiés
Juste derrière la délégation grecque, on retrouve traditionnellement l’équipe olympique des réfugiés. Créée en 2016 par le CIO, elle permet à des athlètes ayant fui leur pays de concourir sous la bannière olympique. Un beau symbole d’universalité et d’inclusion.
Les réfugiés n’ont pas de drapeau ni d’hymne national à eux. Nous leur offrons un foyer dans le Village olympique.
Thomas Bach, président du CIO
L’alphabet fait sa loi
Vient ensuite le défilé général, où les délégations s’enchaînent par ordre alphabétique. Mais pas n’importe lequel ! L’alphabet utilisé est celui de la langue du pays hôte. Pour Paris 2024, c’est donc le français qui primera. Avis aux amateurs de A comme Afghanistan, B comme Bahreïn ou C comme Chili !
- L’ordre peut varier d’une olympiade à l’autre selon la langue hôte
- À Tokyo 2020, le japonais avait chamboulé les habitudes
- Découvrir de nouveaux “voisins de défilé” crée souvent la surprise
La France, ultime invitée
Enfin, l’apothéose : la délégation française, en clôture de défilé. Tradition oblige, le pays organisateur est toujours le dernier à entrer dans le stade. Un instant solennel où la ferveur du public atteint son paroxysme. Nul doute que l’émotion sera au rendez-vous quand retentira la Marseillaise !
Représenter la France à domicile, devant notre public, ce sera un moment incroyable. On a déjà hâte d’y être !
Clarisse Agbegnenou, porte-drapeau de l’équipe de France
Vous l’aurez compris, le défilé olympique n’a rien d’anodin. Subtil mélange de tradition et de modernité, il raconte à lui seul une belle histoire. Celle du mouvement olympique, de ses valeurs, et des liens unissant les peuples. Alors le 26 juillet prochain, ouvrez grand les yeux. Ce ballet de drapeaux et de sourires s’annonce inoubliable !