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Déclarations Polémiques de Macron : La France Vers une Guerre Civile ?

Les déclarations chocs de Macron sur un risque de "guerre civile" en cas de victoire des extrêmes aux législatives anticipées mettent le feu aux poudres. Entre indignation et inquiétudes, les oppositions...

Alors que la France se prépare à voter pour des élections législatives anticipées dans moins d’une semaine, les récentes déclarations d’Emmanuel Macron ont mis le feu aux poudres. Invité lundi du podcast “Génération Do It Yourself”, le président de la République a en effet considéré que les programmes des “deux extrêmes” mèneraient “à la guerre civile” en cas de victoire de l’un ou de l’autre.

Un climat politique explosif à l’approche du scrutin

Ces propos chocs interviennent dans un contexte de fortes tensions, à quelques jours seulement du premier tour des élections législatives anticipées du 30 juin prochain. Emmanuel Macron a ciblé à la fois le programme du Rassemblement national et de ses alliés, mais aussi celui du Nouveau Front populaire mené par La France Insoumise.

Selon le chef de l’État, la “réponse de l’extrême droite” en matière d’insécurité “divise et pousse à la guerre civile” car “elle renvoie les gens ou à une religion ou à une origine”. Quant au programme de LFI, il proposerait une “forme de communautarisme… un peu électoral” menant aussi à une “guerre civile” en renvoyant les gens “exclusivement à leur appartenance religieuse ou communautaire”.

Les oppositions indignées, Macron accusé de “mettre le feu”

Sans surprise, ces déclarations ont immédiatement fait réagir les principaux intéressés. Jordan Bardella, président par intérim du RN, a estimé qu’un “président ne devrait pas dire cela”, l’accusant de vouloir “faire peur aux Français”. Le patron des députés LFI Mathilde Panot a de son côté fustigé un Emmanuel Macron “toujours là pour mettre le feu”, allant jusqu’à affirmer que “la guerre civile pour l’instant c’est lui qui l’a déclenchée en Nouvelle-Calédonie”.

“Emmanuel Macron a organisé la montée de l’extrême droite pendant sept ans. La guerre civile, c’est lui”

– Clémence Guetté, députée LFI

Même son de cloche du côté du Parti socialiste, avec un premier secrétaire Olivier Faure jugeant “inacceptable” de mettre “sur le même plan le Front Populaire qui veut défendre une République écologique et sociale et l’extrême droite qui veut revenir sur nos principes fondamentaux”.

Le gouvernement tente de calmer le jeu

Face à la polémique, le gouvernement a tenté de tempérer les propos présidentiels, sans pour autant les désavouer totalement. Le Premier ministre Gabriel Attal, invité de France 5, a ainsi reproché aux “extrêmes” d’avoir “la haine comme carburant” et de contribuer “à dresser les uns contre les autres”. Tout en précisant que leur éventuelle victoire pourrait libérer des “pulsions” et “conduire effectivement à des violences”.

Des nuances qui ne devraient toutefois pas suffire à éteindre la controverse, alors que la bataille des législatives s’annonce plus indécise que jamais. Selon les derniers sondages, le Rassemblement national est crédité d’une forte dynamique et pourrait décrocher une majorité relative à l’Assemblée, tandis que la gauche unie talonne la majorité sortante.

Dans ce contexte, difficile de ne pas voir dans la sortie d’Emmanuel Macron une tentative d’alerter sur les risques d’une poussée des extrêmes, quitte à donner des arguments à ses opposants. Une stratégie à hauts risques, qui montre que tous les coups sont désormais permis à l’approche du scrutin. Quitte à mettre un peu plus le feu à une campagne déjà brûlante.

Selon le chef de l’État, la “réponse de l’extrême droite” en matière d’insécurité “divise et pousse à la guerre civile” car “elle renvoie les gens ou à une religion ou à une origine”. Quant au programme de LFI, il proposerait une “forme de communautarisme… un peu électoral” menant aussi à une “guerre civile” en renvoyant les gens “exclusivement à leur appartenance religieuse ou communautaire”.

Les oppositions indignées, Macron accusé de “mettre le feu”

Sans surprise, ces déclarations ont immédiatement fait réagir les principaux intéressés. Jordan Bardella, président par intérim du RN, a estimé qu’un “président ne devrait pas dire cela”, l’accusant de vouloir “faire peur aux Français”. Le patron des députés LFI Mathilde Panot a de son côté fustigé un Emmanuel Macron “toujours là pour mettre le feu”, allant jusqu’à affirmer que “la guerre civile pour l’instant c’est lui qui l’a déclenchée en Nouvelle-Calédonie”.

“Emmanuel Macron a organisé la montée de l’extrême droite pendant sept ans. La guerre civile, c’est lui”

– Clémence Guetté, députée LFI

Même son de cloche du côté du Parti socialiste, avec un premier secrétaire Olivier Faure jugeant “inacceptable” de mettre “sur le même plan le Front Populaire qui veut défendre une République écologique et sociale et l’extrême droite qui veut revenir sur nos principes fondamentaux”.

Le gouvernement tente de calmer le jeu

Face à la polémique, le gouvernement a tenté de tempérer les propos présidentiels, sans pour autant les désavouer totalement. Le Premier ministre Gabriel Attal, invité de France 5, a ainsi reproché aux “extrêmes” d’avoir “la haine comme carburant” et de contribuer “à dresser les uns contre les autres”. Tout en précisant que leur éventuelle victoire pourrait libérer des “pulsions” et “conduire effectivement à des violences”.

Des nuances qui ne devraient toutefois pas suffire à éteindre la controverse, alors que la bataille des législatives s’annonce plus indécise que jamais. Selon les derniers sondages, le Rassemblement national est crédité d’une forte dynamique et pourrait décrocher une majorité relative à l’Assemblée, tandis que la gauche unie talonne la majorité sortante.

Dans ce contexte, difficile de ne pas voir dans la sortie d’Emmanuel Macron une tentative d’alerter sur les risques d’une poussée des extrêmes, quitte à donner des arguments à ses opposants. Une stratégie à hauts risques, qui montre que tous les coups sont désormais permis à l’approche du scrutin. Quitte à mettre un peu plus le feu à une campagne déjà brûlante.

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