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Débâcle de l’aviron français aux JO de Paris 2024

Coup de tonnerre sur le bassin de Vaires-sur-Marne : les reines de l'aviron français Claire Bové et Laura Tarantola échouent aux portes de la finale olympique. Après l'élimination d'autres médaillés de Tokyo, la discipline risque un zéro pointé historique à domicile. Les espoirs reposent désormais sur un jeune duo...

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 virent au cauchemar pour l’aviron tricolore. Après l’élimination surprise d’Hugo Boucheron et Matthieu Androdias, champions olympiques en titre, c’est au tour des vice-championnes de Tokyo Claire Bové et Laura Tarantola de voir leurs rêves de médaille s’envoler en demi-finales ce matin sur le bassin de Vaires-sur-Marne.

Le duo Bové-Tarantola coule au pire moment

Pourtant favorites de leur demi-finale, Claire Bové, 26 ans, et Laura Tarantola, 30 ans, ont craqué dans les 500 derniers mètres pour échouer à une cruelle 4ème place, à plus de 3 secondes du bateau irlandais qui leur a soufflé le dernier ticket pour la finale. Un scénario impensable il y a quelques mois encore pour la paire française, référence mondiale du deux de couple poids légers.

On était vraiment dans la course mais mon corps n’a pas répondu comme il aurait dû. Il y avait trop d’acide lactique, ça ne marchait plus.

– Claire Bové, en larmes

Une préparation olympique en dents de scie

Malgré un palmarès étincelant depuis leur médaille d’argent à Tokyo (titres européens en 2022 et 2023), les deux amies ont vécu une année pré-olympique compliquée. Une modeste 11ème place aux Mondiaux 2023 les a fait trembler jusqu’au dernier moment pour leur qualification à Paris. Un contrecoup peut-être payé au pire des moments.

L’aviron français au bord du naufrage

Au-delà de la déception Bové-Tarantola, c’est tout l’aviron tricolore qui tangue dangereusement sur ses eaux. Privée de ses leaders, la discipline reine des JO pourrait bien vivre ses premiers Jeux sans la moindre médaille depuis 1992. Un véritable naufrage à domicile !

Le seul espoir de podium repose désormais sur les frêles épaules d’Emma Lunatti et Élodie Ravera-Scaramozzino, néophytes à ce niveau mais finalistes du deux de couple après seulement deux mois d’entraînement en commun. « Tout est possible dans cette finale pour ce jeune bateau » veut encore y croire Sébastien Vieilledent, patron de l’aviron français. Verdict demain.

En attendant, Claire Bové et Laura Tarantola tenteront de finir sur une bonne note lors de la finale B vendredi, ultime course d’une catégorie poids légers vouée à disparaître. Histoire de ne pas tout gâcher dans ces Jeux qui virent au blues.

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