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De l’Opéra de Paris aux bidonvilles : la danse comme lumière d’espoir

Dans les ruelles de Kibera, le plus grand bidonville du Kenya, une danseuse étoile de l'Opéra de Paris redonne le sourire aux enfants grâce à la magie de la danse classique. Une lueur d'espoir au cœur de la misère...

Au cœur de Kibera, le plus grand bidonville du Kenya, la vie est un combat quotidien pour survivre dans des conditions d’extrême pauvreté. Pourtant, au milieu de ce décor de tôle et de boue, une lueur d’espoir brille dans les yeux des enfants. Cette lumière, c’est celle de la danse, apportée ici par une fée pas comme les autres : une danseuse étoile de l’Opéra de Paris.

Quand la grâce rencontre la misère

C’est une rencontre improbable, presque irréelle. D’un côté, l’une des plus prestigieuses compagnies de danse au monde. De l’autre, l’un des quartiers les plus pauvres de la planète. Deux univers que tout oppose mais que la danse va réussir à réunir, le temps de quelques entrechats et pirouettes. Car ici, dans une simple salle de classe en guise de studio, des petits rats des bidonvilles rêvent de devenir les futures étoiles de Kibera.

La danse comme échappatoire

Pour ces enfants qui grandissent dans la violence et le dénuement le plus total, la danse est bien plus qu’un passe-temps. C’est une bouffée d’oxygène, une échappatoire qui leur permet d’oublier quelques instants la dureté du quotidien. Grâce à l’association Anno’s Africa et au dévouement de bénévoles, ils peuvent rêver et s’épanouir à travers la pratique artistique :

Quand je danse, j’oublie tout. J’oublie que j’ai faim, que ma maison est inondée. Je suis juste heureuse.

Martha, 12 ans, explique les bienfaits de la danse

L’étoile qui fait briller Kibera

La venue d’une danseuse étoile de l’Opéra de Paris est donc un évènement extraordinaire. Le temps d’un cours de danse, elle transmet sa passion et son savoir-faire à ces enfants avides d’apprendre. Relevés, postures, port de bras… Les apprentis danseurs dévorent ses conseils des yeux, rêvant secrètement de marcher un jour dans ses pas. Car même si leur avenir reste très incertain, la danse leur permet au moins de se construire et de garder espoir.

De Kibera à l’Opéra, il n’y a qu’un jeté

Alors oui, le chemin est encore long pour que Kibera ait son propre ballet. Mais en attendant, la magie opère déjà. Car entre les murs de cette école de fortune, c’est un peu de l’élégance et de la beauté de l’Opéra de Paris qui s’invitent. Une rencontre improbable et merveilleuse, où l’art transcende les frontières sociales. Et qui sait, peut-être qu’un jour, l’une de ces petites ballerines de Kibera foulera à son tour la scène de l’illustre maison parisienne, réalisant ainsi le plus fou des rêves. En attendant, elles dansent. Tout simplement.

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