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Cyclisme aux JO : la déception face à l’état des routes

Grosse déception pour Remco Evenepoel. Attendu comme l'immense favori du contre-la-montre olympique, le champion du monde en titre se plaint vivement de la qualité des routes du parcours. Un sérieux handicap pour battre le record ?

À deux jours de l’épreuve olympique du contre-la-montre individuel, c’est la douche froide pour Remco Evenepoel, principal prétendant à la médaille d’or. Le champion du monde en titre belge n’a pas caché sa déception après avoir reconnu le parcours qui reliera les Invalides au Pont Alexandre III ce samedi.

« Des routes de merde », a lâché sans détour le jeune prodige de 24 ans. « Les 5 premiers et 5 derniers kilomètres ne se font pas sur les meilleures routes. Il y a beaucoup de trous sur le bitume, donc ce n’est pas génial de rouler avec un vélo de chrono là-dessus », a-t-il déploré auprès de la RTBF.

Un parcours piégeux malgré le prestige olympique

Cette boucle de 32,4 km, qui passera notamment par le château de Vincennes, est loin de faire l’unanimité parmi les cadors des chronos. Wout van Aert, autre belge engagé sur l’épreuve, partage l’avis de son compatriote :

Tout comme Remco, j’ai été surpris par le revêtement de la route. Ce n’est pas aussi bon qu’on pourrait s’y attendre pour un événement d’une telle envergure.

– Wout van Aert

Un constat étonnant au vu du standing des Jeux olympiques. On aurait pu s’attendre à ce que les organisateurs des JO de Paris 2024 mettent les petits plats dans les grands pour offrir des conditions de course optimales aux stars mondiales du cyclisme.

Le spectre du Tour de France 2023

Malheureusement, ce n’est pas la première fois cette année que l’état des routes françaises fait polémique dans le peloton international. Lors du récent Tour de France, de nombreux coureurs avaient critiqué la qualité du revêtement de certaines étapes, jugée dangereuse.

Le souvenir de l’interruption du Critérium du Dauphiné en 2020 à cause de gravillons mal fixés reste aussi dans les mémoires. Un épisode dramatique qui avait contraint les organisateurs à annuler une étape.

Les chronos en quête du moindre gain

Dans une discipline où chaque seconde compte et où les écarts se jouent souvent à un souffle, la qualité du revêtement est primordiale. Les spécialistes des chronos sont en quête permanente du moindre gain de vélocité et de confort pour grapiller de précieux centièmes.

Avec leurs vélos profilés, moulés pour l’aérodynamisme, les rouleurs sont extrêmement sensibles aux défauts de la chaussée. Chaque aspérité, chaque irrégularité se répercute dans les bras et les jambes, entamant l’efficacité du coup de pédale.

Un coup dur pour les ambitions d’Evenepoel

Pour Remco Evenepoel, 3ème du dernier Tour de France, cette découverte de dernière minute constitue un véritable coup dur. Annoncé comme le grandissime favori pour succéder à Primoz Roglic au palmarès olympique, le belge espérait frapper un grand coup à Paris.

Vainqueur de 8 chronos sur 10 disputés depuis le début de la saison, dont celui du championnat du monde en Écosse le week-end dernier, il était en pleine confiance au moment de découvrir le parcours. Ses récentes performances laissaient augurer un potentiel record sur ce tracé sélectif.

C’est sûr que ça n’aide pas pour aller vite. Il faudra faire avec et être vigilant samedi. Le vrai chrono c’est pour dans deux jours, on verra bien.

– Remco Evenepoel

Malgré sa frustration évidente, le jeune champion tente de relativiser et de garder le moral. Il faudra effectivement composer avec les pièges de la route pour tenter de décrocher l’or tant convoité. Evenepoel reste le favori de l’épreuve mais devra se montrer prudent pour éviter tout accident.

Vent debout contre les critiques

Du côté des organisateurs, on se refuse à tout commentaire officiel sur la polémique naissante. Mais en coulisses, on fait savoir son agacement face à ces remarques jugées exagérées.

Il faut dire que Paris 2024 doit déjà faire face aux critiques sur l’inflation du budget ou les ratés dans la billetterie. Avec cette nouvelle affaire, les responsables des JO craignent de voir leur image écornée à un peu plus d’un an de la cérémonie d’ouverture.

Nul doute qu’ils seront très attentifs samedi à la tenue de l’épreuve et à d’éventuels nouveaux couacs. Pour le cyclisme tricolore, qui rêve de médaille d’or à domicile, l’inquiétude est aussi de mise. Il faudra croiser les doigts pour qu’un français crée la surprise et parvienne à dompter ce parcours piégeux.

Avec leurs vélos profilés, moulés pour l’aérodynamisme, les rouleurs sont extrêmement sensibles aux défauts de la chaussée. Chaque aspérité, chaque irrégularité se répercute dans les bras et les jambes, entamant l’efficacité du coup de pédale.

Un coup dur pour les ambitions d’Evenepoel

Pour Remco Evenepoel, 3ème du dernier Tour de France, cette découverte de dernière minute constitue un véritable coup dur. Annoncé comme le grandissime favori pour succéder à Primoz Roglic au palmarès olympique, le belge espérait frapper un grand coup à Paris.

Vainqueur de 8 chronos sur 10 disputés depuis le début de la saison, dont celui du championnat du monde en Écosse le week-end dernier, il était en pleine confiance au moment de découvrir le parcours. Ses récentes performances laissaient augurer un potentiel record sur ce tracé sélectif.

C’est sûr que ça n’aide pas pour aller vite. Il faudra faire avec et être vigilant samedi. Le vrai chrono c’est pour dans deux jours, on verra bien.

– Remco Evenepoel

Malgré sa frustration évidente, le jeune champion tente de relativiser et de garder le moral. Il faudra effectivement composer avec les pièges de la route pour tenter de décrocher l’or tant convoité. Evenepoel reste le favori de l’épreuve mais devra se montrer prudent pour éviter tout accident.

Vent debout contre les critiques

Du côté des organisateurs, on se refuse à tout commentaire officiel sur la polémique naissante. Mais en coulisses, on fait savoir son agacement face à ces remarques jugées exagérées.

Il faut dire que Paris 2024 doit déjà faire face aux critiques sur l’inflation du budget ou les ratés dans la billetterie. Avec cette nouvelle affaire, les responsables des JO craignent de voir leur image écornée à un peu plus d’un an de la cérémonie d’ouverture.

Nul doute qu’ils seront très attentifs samedi à la tenue de l’épreuve et à d’éventuels nouveaux couacs. Pour le cyclisme tricolore, qui rêve de médaille d’or à domicile, l’inquiétude est aussi de mise. Il faudra croiser les doigts pour qu’un français crée la surprise et parvienne à dompter ce parcours piégeux.

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