L’image a fait le tour du monde. Cristiano Ronaldo, la superstar portugaise, en larmes après avoir manqué un penalty crucial lors du huitième de finale de l’Euro 2024 opposant le Portugal à la Slovénie. Une scène poignante qui rappelle que derrière les exploits et les records, les plus grands champions restent des êtres humains avec leurs failles et leurs émotions.
Un penalty lourd de conséquences
Alors que le score était de 0-0 pendant la prolongation, le Portugal obtient un penalty providentiel qui pourrait sceller le sort du match. Sans surprise, c’est le capitaine et meilleur buteur de la sélection, Cristiano Ronaldo, qui s’empare du ballon. Mais contre toute attente, sa frappe à mi-hauteur sur la gauche est stoppée par le gardien slovène Jan Oblak.
Un échec cuisant pour CR7, habitué à convertir ce genre d’occasions. Sa réaction ne s’est pas fait attendre. À peine le coup de sifflet de la mi-temps retentit, le numéro 7 s’effondre sur la pelouse, submergé par l’émotion. Des larmes de tristesse, de frustration, peut-être aussi de culpabilité devant ce geste manqué qui pourrait coûter cher à son équipe.
La pression des grands rendez-vous
Ces images rappellent à quel point la pression peut être intense sur les épaules des joueurs stars lors des grandes compétitions internationales. Malgré son immense palmarès et son expérience, Cristiano Ronaldo n’est pas à l’abri d’un passage à vide, d’un moment de doute.
Même les extraterrestres ont le droit de pleurer.
Mohamed Bouhafsi, journaliste RMC Sport
La séance de tirs au but qui a suivi a heureusement souri aux Portugais, leur permettant de composter leur billet pour les quarts de finale. Mais nul doute que Ronaldo aurait préféré qualifier les siens dans le temps réglementaire, d’un penalty victorieux dont il a le secret.
Un champion humain
Au-delà de la déception sportive, c’est une facette plus intime de CR7 que ce penalty raté a révélé. Celle d’un compétiteur acharné, intransigeant avec lui-même, qui vit chaque échec comme un déchirement. Les larmes de sa mère Dolores dans les tribunes ont accentué le côté dramatique de la scène.
Cet épisode rappelle les pleurs de Ronaldo lors de la finale de l’Euro 2016, lorsqu’il avait dû quitter prématurément le terrain sur blessure. Il avait fini par soulever le trophée, malgré tout. Preuve que les larmes, chez ce champion hors normes, sont souvent annonciatrices de grandes victoires. Et si un nouveau sacre portugais se profilait en 2024 ?