Plus des deux tiers des familles déplacées à l’intérieur du pays dans l’est du Soudan ne parviennent pas à se procurer suffisamment de nourriture, alerte un nouveau rapport du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC). Cette ONG de premier plan tire la sonnette d’alarme face à l’ampleur de la crise humanitaire qui frappe la région, et appelle la communauté internationale à intensifier d’urgence l’aide alimentaire pour éviter un effondrement total.
70% des déplacés et 56% des familles d’accueil en insécurité alimentaire
Selon l’enquête menée par le NRC auprès de plus de 8 600 foyers dans six États de l’est du Soudan, pas moins de 70% des familles déplacées et 56% des familles d’accueil sont dans l’incapacité d’acheter suffisamment de nourriture. En cause, l’explosion des prix des denrées alimentaires combinée à une perte drastique de revenus liée au conflit qui ravage le pays depuis avril 2023.
Le rapport souligne également que la grande majorité de ces ménages vulnérables, soit 95% des familles d’accueil et 76% des déplacés internes, ont déclaré n’avoir reçu aucune aide alimentaire au cours des six derniers mois. Une situation intenable qui pousse ces communautés au bord du gouffre.
« Les communautés sont au bord de l’effondrement » alerte le NRC
Will Carter, le directeur du NRC au Soudan, ne mâche pas ses mots. Selon lui, les villes et villages de l’est du pays, déjà fragiles avant le conflit, sont désormais « au bord de l’effondrement ». L’ampleur des besoins dépasse largement les capacités de la réponse humanitaire actuelle si celle-ci n’est pas renforcée de toute urgence.
« Le monde doit se tenir aux côtés de toutes les personnes touchées par cette terrible guerre »
Will Carter, directeur du NRC au Soudan
Un appel à une action mondiale pour éviter une catastrophe
Le Conseil norvégien pour les réfugiés exhorte la communauté internationale à intensifier massivement l’aide humanitaire pour répondre aux besoins vitaux des populations. Mais au-delà de l’urgence alimentaire, l’ONG souligne la nécessité d’investir dans la réhabilitation des infrastructures essentielles et des moyens de subsistance pour éviter une déstabilisation encore plus grande de la région.
Car les conséquences dévastatrices de la guerre qui fait rage depuis avril 2023 entre l’armée régulière et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (RSF) ne se limitent pas à la faim. Selon le rapport, près des deux tiers des déplacés et plus de 40% des familles d’accueil font face à de graves pénuries de soins, les services de santé étant complètement surchargés.
La moitié de la population du Soudan menacée par la famine
Au-delà de l’est du pays, c’est l’ensemble du Soudan qui s’enfonce dans une crise humanitaire sans précédent. Les Nations unies ne cessent de tirer la sonnette d’alarme : le conflit a déjà fait des dizaines de milliers de victimes civiles, déplacé plus de 11 millions de personnes et plongé le pays dans la pire catastrophe humanitaire de ces dernières années.
Mais le pire est peut-être encore à venir. Selon les estimations des Nations unies, près de 26 millions de personnes, soit environ la moitié de la population, sont menacées par une famine massive. Les deux camps sont accusés d’utiliser la faim comme arme de guerre en bloquant et en pillant l’aide humanitaire.
Une mobilisation internationale d’urgence indispensable
Face à l’ampleur de cette tragédie, la communauté internationale doit impérativement se mobiliser pour éviter que le Soudan ne sombre dans une spirale infernale. Il en va de la survie de millions d’hommes, de femmes et d’enfants pris en étau dans un conflit qui les dépasse.
La priorité absolue est de sécuriser les corridors humanitaires pour acheminer en urgence nourriture, eau, médicaments et biens de première nécessité aux populations les plus vulnérables. Mais au-delà de l’aide d’urgence, c’est un soutien au long cours qui doit être apporté au Soudan pour l’aider à se relever et à construire une paix durable. Un défi immense, mais vital pour l’avenir de tout un peuple.
Un cri d’alarme qui doit être entendu
Le rapport du Conseil norvégien pour les réfugiés est un nouveau cri d’alarme face à la situation désespérée de millions de Soudanais. Espérons qu’il sera entendu et qu’il suscitera une réaction à la hauteur de l’urgence et de la souffrance d’un peuple qui aspire à la paix et à la dignité.
Car chaque jour qui passe aggrave un peu plus le bilan humain de cette guerre insensée. Il est plus que temps pour la communauté internationale d’assumer ses responsabilités et de se tenir aux côtés du peuple soudanais dans cette épreuve. L’histoire jugera notre capacité à agir avant qu’il ne soit trop tard.
Will Carter, le directeur du NRC au Soudan, ne mâche pas ses mots. Selon lui, les villes et villages de l’est du pays, déjà fragiles avant le conflit, sont désormais « au bord de l’effondrement ». L’ampleur des besoins dépasse largement les capacités de la réponse humanitaire actuelle si celle-ci n’est pas renforcée de toute urgence.
« Le monde doit se tenir aux côtés de toutes les personnes touchées par cette terrible guerre »
Will Carter, directeur du NRC au Soudan
Un appel à une action mondiale pour éviter une catastrophe
Le Conseil norvégien pour les réfugiés exhorte la communauté internationale à intensifier massivement l’aide humanitaire pour répondre aux besoins vitaux des populations. Mais au-delà de l’urgence alimentaire, l’ONG souligne la nécessité d’investir dans la réhabilitation des infrastructures essentielles et des moyens de subsistance pour éviter une déstabilisation encore plus grande de la région.
Car les conséquences dévastatrices de la guerre qui fait rage depuis avril 2023 entre l’armée régulière et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (RSF) ne se limitent pas à la faim. Selon le rapport, près des deux tiers des déplacés et plus de 40% des familles d’accueil font face à de graves pénuries de soins, les services de santé étant complètement surchargés.
La moitié de la population du Soudan menacée par la famine
Au-delà de l’est du pays, c’est l’ensemble du Soudan qui s’enfonce dans une crise humanitaire sans précédent. Les Nations unies ne cessent de tirer la sonnette d’alarme : le conflit a déjà fait des dizaines de milliers de victimes civiles, déplacé plus de 11 millions de personnes et plongé le pays dans la pire catastrophe humanitaire de ces dernières années.
Mais le pire est peut-être encore à venir. Selon les estimations des Nations unies, près de 26 millions de personnes, soit environ la moitié de la population, sont menacées par une famine massive. Les deux camps sont accusés d’utiliser la faim comme arme de guerre en bloquant et en pillant l’aide humanitaire.
Une mobilisation internationale d’urgence indispensable
Face à l’ampleur de cette tragédie, la communauté internationale doit impérativement se mobiliser pour éviter que le Soudan ne sombre dans une spirale infernale. Il en va de la survie de millions d’hommes, de femmes et d’enfants pris en étau dans un conflit qui les dépasse.
La priorité absolue est de sécuriser les corridors humanitaires pour acheminer en urgence nourriture, eau, médicaments et biens de première nécessité aux populations les plus vulnérables. Mais au-delà de l’aide d’urgence, c’est un soutien au long cours qui doit être apporté au Soudan pour l’aider à se relever et à construire une paix durable. Un défi immense, mais vital pour l’avenir de tout un peuple.
Un cri d’alarme qui doit être entendu
Le rapport du Conseil norvégien pour les réfugiés est un nouveau cri d’alarme face à la situation désespérée de millions de Soudanais. Espérons qu’il sera entendu et qu’il suscitera une réaction à la hauteur de l’urgence et de la souffrance d’un peuple qui aspire à la paix et à la dignité.
Car chaque jour qui passe aggrave un peu plus le bilan humain de cette guerre insensée. Il est plus que temps pour la communauté internationale d’assumer ses responsabilités et de se tenir aux côtés du peuple soudanais dans cette épreuve. L’histoire jugera notre capacité à agir avant qu’il ne soit trop tard.