Le désespoir d’une mère prête à tout pour sauver son enfant. C’est le combat que mène actuellement Natasha Ren, une mère célibataire girondine dont le fils unique de 13 ans, Devon, est atteint d’une hépatite rare doublée d’une défaillance de la moelle osseuse. Son seul espoir : trouver au plus vite un donneur compatible pour réaliser une greffe qui pourrait le guérir. Avec courage et détermination, elle lance aujourd’hui un appel vibrant à la solidarité pour tenter de sauver son fils.
Un diagnostic brutal qui fait basculer leur vie
Le 9 octobre dernier, le monde de Natasha et Devon s’effondre. Alors que l’adolescent pensait souffrir d’un simple stress lié à la rentrée scolaire, les examens révèlent une réalité bien plus sombre : il est atteint d’une forme rare d’hépatite ainsi que d’une défaillance de la moelle osseuse. Un double diagnostic d’une extrême gravité pour ce jeune garçon jusqu’alors en pleine santé, passionné de football. Du jour au lendemain, c’est toute leur existence qui bascule.
La course contre la montre pour trouver un donneur
Face à ce coup du sort, une seule solution pour sauver Devon : réaliser au plus vite une greffe de moelle osseuse. Mais les chances de trouver un donneur compatible en dehors de la fratrie sont infimes, de l’ordre d’une sur un million. Natasha, qui élève seule son fils unique, se retrouve démunie. Pourtant, elle refuse de baisser les bras. Avec l’énergie du désespoir, elle se lance dans une véritable course contre la montre pour tenter de trouver ce donneur providentiel.
Un appel vibrant à la solidarité et au don
Pour maximiser les chances de sauver Devon, Natasha en appelle aujourd’hui à la générosité de tous. Son message est simple mais crucial : elle encourage vivement les personnes âgées de 18 à 35 ans et en bonne santé à s’inscrire sur le registre national des donneurs de moelle osseuse. Un geste qui ne prend que quelques minutes mais qui peut sauver une vie. La sienne se fait aussi la porte-parole de toutes ces familles qui, comme elle, espèrent un miracle :
Il y a 26 chambres dans le service de Devon. Je ne me bats pas que pour mon fils. Il y a forcément un enfant à Marseille ou ailleurs qui a aussi besoin d’un don de moelle osseuse.
Natasha Ren, mère de Devon
Briser les idées reçues sur le don de moelle osseuse
Si le don de moelle osseuse fait parfois peur, notamment en raison de sa confusion fréquente avec le don de moelle épinière, Natasha tient à rassurer. La douleur liée au prélèvement, réalisé sous anesthésie au niveau des os du bassin, est minime, équivalente à un « bleu » ou un « coup reçu lors d’un match de foot ». Un inconfort bien dérisoire au regard de l’immense espoir que représente ce geste pour les malades et leurs proches. En attendant de trouver l’heureux élu qui offrira une seconde chance à Devon, le jeune garçon s’accroche à la vie depuis sa chambre stérile d’hôpital.
Le courage d’un ado qui veut croquer la vie à pleines dents
Malgré la maladie, le traitement lourd et l’attente insoutenable, Devon reste un ado comme les autres, avec des rêves et des passions. Privé de son activité favorite, le foot, il s’entraîne comme il peut sur un vélo d’appartement pour garder la forme, avec un seul objectif en tête : retrouver au plus vite les terrains et ses copains. Un mental d’acier et une rage de vaincre que lui envieraient bien des adultes. Comme sa maman, il veut croire que les jours meilleurs sont à portée de main, pour peu que la générosité soit au rendez-vous.
Ensemble, donnons une chance à Devon et aux autres
L’histoire de Natasha et Devon est celle d’une lutte sans merci contre la maladie et le temps. Un combat que cette mère courage ne peut gagner seule. Aujourd’hui, elle place tous ses espoirs dans la solidarité et la générosité. En relayant son appel, en s’inscrivant sur le registre des donneurs, en sensibilisant notre entourage, nous pouvons tous contribuer à maintenir la flamme de l’espoir. Parce qu’offrir un peu de soi, c’est potentiellement offrir la vie à Devon ainsi qu’à tous ces enfants qui attendent désespérément leur seconde chance. Ensemble, relevons le défi. Ensemble, soyons à la hauteur de leur courage. Parce que le plus beau des cadeaux est parfois celui que l’on donne.