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Crèche Inclusive de Bruxelles : Jésus Décapité en Plein Cœur

Sur la Grand-Place de Bruxelles, la nouvelle crèche « inclusive » made in chiffon multicolore sans visage devait symboliser l’unité. Résultat ? La tête du petit Jésus a été arrachée et volée dès les premiers jours. Qui a fait ça et surtout… pourquoi ? L’histoire complète va vous surprendre.

Imaginez la scène : la Grand-Place de Bruxelles, illuminée pour Noël, le sapin majestueux, les chalets du marché… et au milieu, une crèche où Marie, Joseph et l’Enfant Jésus n’ont plus de visage. À la place, des boules de chiffon bariolées censées représenter « toutes les couleurs de peau ». L’idée partait d’un bon sentiment inclusif. Elle a fini avec la tête du petit Jésus arrachée et emportée par un mystérieux visiteur.

Une crèche « inclusive » qui divise dès le premier jour

Cette année, la Ville de Bruxelles a voulu frapper fort. Fini les santons traditionnels en céramique ou en bois. Place à une installation contemporaine : des silhouettes en tissu, structure transparente, couleurs vives et, surtout, aucun visage. L’objectif affiché ? Permettre à chaque passant, quelle que soit son origine, de se projeter dans la scène de la Nativité.

Le résultat a immédiatement suscité des réactions contrastées. Sur les réseaux sociaux, les critiques ont fusé : certains y voyaient une dénaturation complète de la tradition chrétienne, d’autres un symbole de paix universelle. Mais personne n’imaginait que l’histoire allait prendre une tournure aussi… radicale.

La décapitation qui choque la Belgique entière

C’est samedi matin que l’information est tombée. Un employé municipal constate que la figurine du petit Jésus n’a plus de tête. La boule de chiffon qui faisait office de visage a purement et simplement disparu. Les premières constatations sont claires : quelqu’un a délibérément arraché la tête avant de partir avec.

Le porte-parole de la Ville confirme l’incident avec un calme olympien : « Oui, c’est la boule de chiffon qui faisait office de tête du petit Jésus qui a été volée. On est en train de la remplacer. » Remplacer une tête de Jésus en chiffon. La phrase, prononcée sérieusement, résume à elle seule l’absurdité de la situation.

« Je confirme. C’est la boule de chiffon qui faisait office de tête du petit Jésus qui a été volée. »

Victor Kanyanzira, porte-parole du bourgmestre de Bruxelles

Un acte gratuit ou un message politique ?

Très vite, les hypothèses se multiplient. Acte de vandalisme isolé d’un individu éméché ? Provocation d’un opposant à la version « woke » de la crèche ? Symbole anticlérical dans une ville de plus en plus sécularisée ? Ou pire, un geste de rejet violent de l’identité chrétienne européenne ?

Ce qui est certain, c’est que l’image de cette tête manquante a fait le tour du pays en quelques heures. Les photos circulent, les memes pleuvent, et la crèche, censée rassembler, devient le symbole parfait d’une société belge profondément divisée sur la question de l’identité et de la tradition.

Retour sur l’ancienne crèche : pourquoi avoir tout changé ?

Jusqu’à l’année dernière, la Grand-Place accueillait une crèche classique : santons provençaux ou figurines en résine, visages expressifs, couleurs douces, auréole dorée pour l’Enfant Jésus. Un décor que des générations de Bruxellois et de touristes ont photographié.

Cette année, la municipalité a décidé de « moderniser » l’installation en partenariat avec une artiste locale. Le mot d’ordre : inclusivité absolue. Exit les visages trop « européens », exit les traits trop marqués. Le patchwork de tissus devait parler à tout le monde. Résultat : il n’a parlé à presque personne.

Beaucoup de fidèles catholiques se sont sentis blessés. « On efface Jésus pour ne froisser personne, et au final on blesse tout le monde », confie une passante interrogée sur place. La phrase résume assez bien le paradoxe.

L’inclusivité a-t-elle des limites quand il s’agit de religion ?

La question mérite d’être posée. Peut-on célébrer Noël, fête chrétienne par excellence, en gommant totalement le visage du Christ ? L’inclusivité, valeur louable, devient-elle contre-productive lorsqu’elle efface l’identité même de ce qu’elle prétend célébrer ?

En voulant parler à tous, la nouvelle crèche a fini par ne plus parler à grand monde. Et l’acte de vandalisme, aussi condamnable soit-il, révèle une fracture bien plus profonde : celle d’une partie de la population qui ne se reconnaît plus dans les symboles qu’on lui propose.

Car, ironie du sort, en retirant le visage du petit Jésus, on a aussi retiré ce qui faisait son universalité. Un Jésus sans visage n’est plus vraiment Jésus. Et un Jésus décapité devient, malgré lui, le symbole d’une époque qui ne sait plus comment parler de ses racines sans froisser.

Et maintenant ? Une nouvelle tête… et puis quoi ?

La Ville a rapidement annoncé qu’une nouvelle boule de chiffon allait être cousue pour remplacer celle volée. Mais le mal est fait. L’image du Jésus décapité restera dans les mémoires bien plus longtemps que celle de la crèche « inclusive » initiale.

Certains demandent déjà le retour de la crèche traditionnelle l’année prochaine. D’autres proposent au contraire d’aller encore plus loin dans l’abstraction. Une chose est sûre : à Bruxelles comme ailleurs, la question de la place des traditions religieuses dans l’espace public n’a jamais été aussi brûlante.

En attendant, la Grand-Place continue de briller de mille feux. Mais cette année, c’est une lumière un peu plus froide qui éclaire la crèche vide de sens… et de tête.

Réflexion finale
Quand on veut trop plaire à tout le monde, on finit souvent par ne plaire à personne. Et quand on touche à Jésus à Noël, même en chiffon, on prend le risque de réveiller des passions qu’on croyait éteintes. Bruxelles vient d’en faire l’expérience, de la manière la plus brutale qui soit.

L’histoire de cette crèche décapitée ne fait que commencer. Elle raconte, en filigrane, celle d’une Europe qui cherche encore comment vivre avec son passé chrétien dans une société pluriculturelle. Et parfois, une simple boule de chiffon volée en dit plus long qu’un discours entier.

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