Un accident d’avion qui aurait pu tourner au drame s’est produit ce jeudi en début d’après-midi sur l’aérodrome de Lyon-Brindas. Selon plusieurs sources proches de l’enquête, un petit avion de tourisme biplace a pris feu juste après son décollage avant de finir sa course encastré dans un grillage au bout de la piste. Mais fort heureusement, ses deux occupants ont réussi l’exploit de s’extraire à temps de l’appareil avant qu’il ne soit totalement embrasé.
Un atterrissage en catastrophe
L’accident s’est déroulé aux alentours de 13h sur le petit aéroport de loisirs de Lyon-Brindas, situé à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Lyon. Pour une raison encore indéterminée, l’avion, qui venait juste de décoller, a subitement pris feu en vol. Le pilote a tenté un atterrissage d’urgence mais n’a pas réussi à stopper l’appareil qui a fini sa course folle dans le grillage de sécurité, en bout de piste.
Malgré la violence du choc et les flammes qui ont rapidement enveloppé le cockpit, les deux occupants ont réussi à s’extraire par leurs propres moyens de la carlingue. Un véritable miracle quand on voit les images de l’épave calcinée.
Les pilotes miraculeusement sains et saufs
Selon les premiers éléments, les deux hommes, le pilote et son passager, souffrent seulement de blessures légères. Par mesure de précaution, ils ont tout de même été transportés à l’hôpital pour des examens complémentaires. Leurs jours ne sont pas en danger. Une issue quasi-inespérée au vu de la violence du crash et de l’état de l’appareil, totalement détruit par les flammes.
C’est un miracle qu’ils s’en soient sortis. L’avion est complètement calciné, on a du mal à croire qu’il y avait des survivants dedans.
Un témoin de la scène
Une enquête ouverte sur les causes du crash
De nombreux moyens de secours ont été dépêchés sur place, avec plusieurs dizaines de pompiers mobilisés pour éteindre l’incendie et sécuriser les lieux. Si le pire a été évité pour les occupants, l’avion est lui totalement hors d’usage. La carcasse calcinée devra être évacuée de la piste.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cet accident. Plusieurs hypothèses sont évoquées à ce stade, comme un problème mécanique, une erreur de pilotage ou un événement extérieur (oiseau, débris sur la piste…). Les enquêteurs devront analyser les débris de l’appareil mais aussi interroger le pilote dès que son état de santé le permettra pour comprendre ce qui a pu se passer.
Un incident qui rappelle une fois de plus les risques du pilotage, même sur de petits avions de loisirs comme celui-ci, et l’importance de respecter scrupuleusement toutes les procédures de sécurité, que ce soit au décollage ou à l’atterrissage. Les aérodromes restent des zones à risque, la moindre défaillance pouvant avoir des conséquences dramatiques.
Les réactions des autorités
Contactée, la préfecture du Rhône n’a pas souhaité réagir à ce stade de l’enquête. De même, la direction de l’aérodrome de Lyon-Brindas n’a pas encore communiqué sur cet incident. Il faudra sans doute attendre les premiers éléments des enquêteurs pour en savoir plus sur ce crash spectaculaire.
L’aviation de loisirs est un secteur extrêmement réglementé, avec des contrôles techniques réguliers obligatoires pour les appareils et des licences spécifiques pour les pilotes. Malgré cela, le risque zéro n’existe pas et des accidents arrivent encore régulièrement, sans que l’on puisse toujours clairement en identifier la cause. Les matériaux hautement inflammables présents à bord (carburant, huiles, fluides hydrauliques…) peuvent transformer le moindre incident en catastrophe.
Le précédent crash en 2018
L’aéroport de Lyon-Brindas avait déjà été le théâtre d’un accident en octobre 2018. Un avion de tourisme s’était crashé en bout de piste au décollage, sans faire de victimes, déjà. L’enquête avait alors conclu à une perte de puissance moteur.
Des incidents qui restent rarissimes au vu du nombre de mouvements sur cet aérodrome, mais qui rappellent que la sécurité aérienne est l’affaire de tous. Pilotes, passagers, contrôleurs, mécaniciens… La moindre inattention peut être fatale. Fort heureusement, dans le cas de ce jour, plus de peur que de mal pour les occupants, une issue quasi-miraculeuse.