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Crash d’Air India : Mystère des Interrupteurs de Carburant

Un Boeing d'Air India s'écrase à Ahmedabad, tuant 260 personnes. Les interrupteurs de carburant étaient coupés. Qui est responsable ? L'enquête dévoile un mystère troublant...

Le 12 juin 2025, la ville d’Ahmedabad, dans l’ouest de l’Inde, a été le théâtre d’une tragédie aérienne sans précédent. Un Boeing 787-8 Dreamliner d’Air India, à peine envolé, s’est écrasé sur des habitations, emportant la vie de 260 personnes, dont 241 passagers et membres d’équipage, ainsi que 19 personnes au sol. Un seul survivant a émergé des décombres. Mais ce qui rend cet accident encore plus troublant, c’est un détail révélé par le rapport préliminaire : juste avant l’impact, les interrupteurs d’alimentation en carburant des moteurs étaient en position « arrêt ». Comment cela a-t-il pu se produire ?

Un Drame Aérien aux Conséquences Dévastatrices

Le vol Air India 171, reliant Ahmedabad à une destination encore non précisée dans le rapport, transportait 230 passagers de nationalités diverses – majoritairement indiens, mais aussi britanniques, portugais et un Canadien – ainsi que 12 membres d’équipage. Quelques secondes après le décollage, l’avion, ayant atteint une vitesse de 333 km/h, a subitement perdu de la puissance. Le rapport de l’AAIB (Bureau indien d’enquête sur les accidents aériens) révèle que les interrupteurs de carburant, essentiels pour alimenter les moteurs, sont passés de la position « ouvert » à « arrêt » pour les deux moteurs, à une seconde d’intervalle.

Cette défaillance a entraîné une perte rapide de puissance, rendant l’avion incontrôlable. Moins d’une minute après, un signal de détresse – le célèbre Mayday, Mayday, Mayday – a été émis par l’un des pilotes. L’appareil s’est alors écrasé sur un quartier résidentiel, causant des destructions massives et des pertes humaines tragiques.

Un Mystère dans le Cockpit

L’un des éléments les plus troublants de cette catastrophe réside dans les échanges enregistrés dans le cockpit. Selon le rapport, un pilote a interrogé son collègue : « Pourquoi as-tu coupé le carburant ? » À quoi l’autre a répondu, visiblement surpris : « Je ne l’ai pas fait. » Cette conversation, captée par l’enregistreur vocal, soulève une question cruciale : si aucun des pilotes n’a volontairement actionné les interrupteurs, comment ceux-ci se sont-ils retrouvés en position d’arrêt ?

« Dans l’enregistrement, l’un des pilotes demande à l’autre pourquoi il a coupé l’alimentation en carburant. Le second pilote répond qu’il ne l’a pas fait. »

Rapport préliminaire de l’AAIB

Ce mystère est au cœur de l’enquête en cours. Les enquêteurs explorent plusieurs pistes : une erreur humaine, un problème technique lié aux interrupteurs, ou une défaillance encore non identifiée. Les enregistreurs de données de vol, combinés aux conversations dans le cockpit, sont scrutés minutieusement pour comprendre ce qui s’est passé dans ces instants critiques.

Une Enquête Complexe et Multinationale

L’enquête, menée par le Bureau indien d’enquête sur les accidents aériens, bénéficie de la collaboration d’experts américains et britanniques, en raison de l’implication d’un avion Boeing et de moteurs General Electric (GE GEnx-1B). Le rapport préliminaire, publié dans les 30 jours suivant l’accident, comme l’exige l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), ne désigne aucun responsable pour l’instant. Cependant, il met en lumière un détail technique intrigant : un bulletin de 2018 de l’Administration fédérale de l’aviation (FAA) avait signalé un risque potentiel de désengagement des interrupteurs de carburant sur le Boeing 787.

Ce bulletin, bien que non obligatoire, recommandait des inspections pour prévenir ce type de problème. Air India a toutefois indiqué aux enquêteurs qu’elle n’avait pas effectué ces vérifications, car elles n’étaient pas imposées. Ce choix pourrait-il avoir joué un rôle dans la tragédie ? Les investigations en cours chercheront à le déterminer.

Fait marquant : Les interrupteurs de carburant sont passés en position « arrêt » à une seconde d’intervalle, un événement rare qui soulève des questions sur la fiabilité des systèmes du Boeing 787.

Les Conséquences au Sol

Le crash n’a pas seulement affecté les passagers et l’équipage. En s’écrasant sur un quartier résidentiel d’Ahmedabad, l’avion a causé la mort de 19 personnes au sol et blessé des dizaines d’autres. Les images de l’accident montrent des maisons détruites, des débris éparpillés et une communauté sous le choc. Les autorités locales ont rapidement mobilisé des équipes de secours, mais l’ampleur des dégâts a rendu les opérations complexes.

Un seul passager, un citoyen britannique, a miraculeusement survécu. Sorti des décombres par ses propres moyens, il a depuis quitté l’hôpital. Son histoire, bien que porteuse d’espoir, reste une exception dans cette tragédie d’une ampleur rare.

Les Défis de l’Identification des Victimes

Les autorités sanitaires du Gujarat ont initialement annoncé un bilan de 279 morts, mais après un travail minutieux des médecins légistes, ce chiffre a été revu à 260. Identifier les victimes dans un tel chaos a été un défi majeur, nécessitant des analyses ADN pour certains restes. Ce processus, bien que douloureux pour les familles, a permis de rendre un peu de clarté dans cette tragédie.

Les victimes comprenaient des personnes de diverses nationalités, reflétant la dimension internationale du vol. Parmi elles, 169 Indiens, 53 Britanniques, sept Portugais et un Canadien. Chaque perte a laissé une communauté en deuil, des familles brisées et des questions sans réponse.

Les Réactions et les Questions en Suspens

Le constructeur Boeing, dans un communiqué, a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a réaffirmé son soutien à l’enquête. Cependant, il s’est abstenu de commenter directement les conclusions du rapport préliminaire. De son côté, Air India a assuré respecter toutes les directives de navigabilité, mais l’absence d’inspections recommandées par la FAA pourrait alimenter les débats sur la maintenance des appareils.

« Nos pensées demeurent avec les proches des passagers et de l’équipage du vol Air India 171, et avec toutes les personnes affectées au sol à Ahmedabad. »

Communiqué de Boeing

Pour l’heure, l’enquête se concentre sur plusieurs hypothèses : une erreur humaine, une défaillance mécanique ou une combinaison des deux. Les experts estiment que l’analyse complète des données pourrait prendre des mois, voire davantage. Les familles des victimes, quant à elles, attendent des réponses claires pour comprendre ce qui a conduit à cette catastrophe.

Une Tragédie qui Interroge la Sécurité Aérienne

Ce drame soulève des questions cruciales sur la sécurité aérienne. Comment un système aussi critique que l’alimentation en carburant peut-il être désactivé de manière aussi soudaine ? Les procédures de maintenance et les recommandations non obligatoires doivent-elles être reconsidérées ? Ces interrogations, bien que techniques, touchent à un enjeu fondamental : la confiance des passagers dans l’aviation moderne.

Pour mieux comprendre les enjeux, voici un résumé des points clés de l’accident :

  • Lieu : Ahmedabad, Inde, quartier résidentiel.
  • Date : 12 juin 2025.
  • Avion : Boeing 787-8 Dreamliner.
  • Bilan : 260 morts, dont 241 à bord et 19 au sol.
  • Survivant : Un passager britannique.
  • Problème identifié : Interrupteurs de carburant en position « arrêt ».
  • Enquête : En cours, avec la participation d’experts internationaux.

Vers une Révision des Normes de Sécurité ?

La tragédie d’Ahmedabad pourrait avoir des répercussions durables sur l’industrie aéronautique. Les recommandations non obligatoires, comme celles émises par la FAA en 2018, pourraient être réévaluées pour devenir des obligations. De plus, les procédures de formation des pilotes et les systèmes de contrôle des appareils pourraient être renforcés pour éviter qu’un tel scénario ne se reproduise.

En attendant les conclusions définitives, cette catastrophe rappelle une réalité brutale : chaque vol repose sur une chaîne complexe de systèmes, de décisions humaines et de maintenance. Une seule faille, même minime, peut avoir des conséquences dramatiques. Les familles des victimes, les survivants et la communauté internationale espèrent que cette enquête apportera des réponses et contribuera à rendre les cieux plus sûrs.

Le mystère des interrupteurs de carburant reste entier. Que s’est-il réellement passé dans le cockpit ce 12 juin ?

Alors que l’enquête se poursuit, le monde attend des explications. Les leçons tirées de cette tragédie pourraient redéfinir les normes de l’aviation civile, pour que plus jamais un vol ne se termine en catastrophe à cause d’un interrupteur mal positionné.

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