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Crash Air India 171 : Histoires des Victimes

Le vol Air India 171 s’écrase à Ahmedabad, fauchant 242 vies. Qui étaient les victimes ? Leurs histoires émouvantes révèlent l’ampleur du drame…

Le 12 juin 2025, le ciel d’Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, s’est assombri. Le vol Air India 171, un Boeing 787, s’est écrasé quelques instants après son décollage, emportant 242 vies à bord et causant la mort de 38 personnes au sol. Cette catastrophe, la plus meurtrière depuis 2014, a laissé une nation en deuil et des familles brisées. À travers les récits des proches, cet article retrace les destins poignants de certaines victimes, des vies pleines de rêves et d’espoirs, brutalement interrompues.

Une tragédie qui marque l’histoire

Le crash du vol Air India 171 a choqué le monde entier. L’avion, qui devait relier Ahmedabad à Londres, s’est écrasé dans un quartier résidentiel peu après avoir quitté la piste. Les autorités locales ont confirmé un bilan tragique : 242 passagers et membres d’équipage ont péri, ainsi que 38 habitants au sol, touchés par l’impact dévastateur. Alors que l’identification des victimes se poursuit, les récits des proches commencent à émerger, offrant un visage humain à cette tragédie.

Chaque victime avait une histoire, un parcours, des aspirations. De l’ancien chef d’État à l’adolescent vendeur de thé, leurs destins se croisent dans ce drame. Voici leurs portraits, racontés par ceux qui les aimaient.

Pooja Patel, l’employé d’Amazon

Pooja Patel, un homme installé au Royaume-Uni, était revenu en Inde pour une visite inattendue. Accompagné de son épouse Harshit, il était là pour des examens médicaux après une fausse couche. « C’était la première fois en deux ans que je voyais mon fils », confie son père, Anil, la voix brisée. Pour ce sexagénaire, veuf depuis plusieurs années, la perte est immense.

« On a passé un moment si joyeux ensemble. Maintenant, je n’ai plus rien. »

Anil, père de Pooja Patel

Pooja travaillait pour Amazon, le géant du commerce en ligne, et avait construit une vie prometteuse à l’étranger. Le crash a non seulement éteint ses rêves, mais aussi laissé son père seul, confronté à un vide impossible à combler. Cette histoire, comme tant d’autres, illustre l’ampleur du drame pour les familles des victimes.

Kinal Mistry, la cheffe passionnée

À seulement 24 ans, Kinal Mistry était une étoile montante. Cheffe dans un restaurant londonien, danseuse talentueuse et passionnée de yoga, elle excellait dans tout ce qu’elle entreprenait, selon son père, Suresh. Venue en Inde pour une opération dentaire après un accident de la route, elle avait prolongé son séjour à Anand, sa ville natale, pour profiter de sa famille.

« Elle voulait partager sa cuisine avec nous, faire plaisir à ceux qu’elle aimait », raconte Suresh, 53 ans. Déposée à l’aéroport par son père, Kinal n’a jamais atteint Londres. « Si elle était partie le 7 comme prévu, elle serait encore là », murmure Suresh, hanté par ce regret.

Kinal incarnait la joie de vivre. Sa passion pour la cuisine et la danse rayonnait autour d’elle, laissant un vide immense dans le cœur de ses proches.

Javed Ali, le directeur d’hôtel

Javed Ali, 37 ans, dirigeait un hôtel à Londres, où il s’était installé il y a plus de quinze ans. En visite à Bombay pour voir sa mère malade, il voyageait avec sa femme et ses deux enfants. Toute sa famille a disparu dans le crash. « C’est moi qui l’ai conduit à l’aéroport quand il est parti s’installer à Londres », se souvient son ami Ismaïl, encore sous le choc.

« Personne ne pourra remplacer une telle perte. »

Imtiaz, frère de Javed Ali

Ce drame familial illustre la brutalité de la catastrophe. Javed, sa femme et leurs enfants représentaient une vie construite avec soin, anéantie en quelques instants. Leur histoire résonne comme un rappel de la fragilité de l’existence.

Nganthoi Sharma, l’hôtesse de l’air

À 22 ans, Nganthoi Sharma Kongbrailatpam était une jeune femme pleine d’ambition. Hôtesse de l’air pour Air India, elle faisait partie de l’équipage du vol 171. Quelques minutes avant le décollage, elle avait envoyé un message à sa sœur : « Je vais à Londres. On se reparle bientôt. » Ce furent ses derniers mots.

Son père, Kongrailatpam Nandeshkumar, est dévasté. « Personne de la compagnie ne nous a contactés », déplore-t-il, en colère face au silence d’Air India. Cette absence de communication ajoute une douleur supplémentaire à une perte déjà insupportable.

Vijay Rumani, une figure politique

Parmi les victimes, Vijay Rumani, 68 ans, ancien chef de l’exécutif de l’État du Gujarat, laisse derrière lui un héritage politique important. Sa présence à bord du vol 171 rappelle que la tragédie n’épargne personne, quelle que soit sa stature. Son décès a suscité une vague d’émotion dans la région, où il était respecté pour son engagement.

« Vijay était un homme dévoué à sa communauté », témoigne un proche anonyme. Sa disparition, aux côtés de figures plus anonymes comme Akash Patni, un adolescent de 14 ans vendeur de thé, montre l’ampleur du drame, touchant toutes les couches de la société.

Les défis de l’identification des victimes

Le processus d’identification des victimes est long et complexe. Les autorités travaillent sans relâche pour rendre un nom à chaque personne disparue, mais les familles attendent, dans l’angoisse, des nouvelles définitives. Cette étape, essentielle pour permettre aux proches de faire leur deuil, est rendue difficile par l’ampleur de la catastrophe.

Pourtant, les témoignages affluent, offrant un aperçu des vies perdues. Ces récits, souvent déchirants, permettent de ne pas réduire les victimes à de simples chiffres. Ils rappellent que derrière chaque numéro se trouve une histoire, une famille, un avenir brisé.

Victime Âge Profession Origine
Pooja Patel Inconnu Employé Amazon Royaume-Uni
Kinal Mistry 24 ans Cheffe Anand, Inde
Javed Ali 37 ans Directeur d’hôtel Londres
Nganthoi Sharma 22 ans Hôtesse de l’air Inde
Vijay Rumani 68 ans Ancien chef d’État Gujarat, Inde

L’impact au sol : un quartier dévasté

Le crash n’a pas seulement affecté les passagers. L’avion s’est écrasé dans un quartier résidentiel, tuant 38 habitants. Ces victimes, qui vaquaient à leurs occupations quotidiennes, n’avaient aucun moyen de prévoir la tragédie. Parmi elles, Akash Patni, un adolescent de 14 ans, vendait du thé pour aider sa famille.

Ce drame au sol a amplifié l’onde de choc dans la communauté d’Ahmedabad. Les habitants, encore sous le choc, décrivent une scène de chaos, avec des maisons détruites et des vies bouleversées. Les autorités locales ont promis un soutien aux familles touchées, mais pour beaucoup, la reconstruction semble insurmontable.

Les questions en suspens

Alors que les enquêtes sur les causes du crash débutent, de nombreuses questions restent sans réponse. Pourquoi l’avion s’est-il écrasé si peu de temps après le décollage ? Y a-t-il eu une défaillance technique ou une erreur humaine ? Les familles, comme celle de Nganthoi Sharma, exigent des explications et critiquent le manque de communication de la compagnie aérienne.

Pour l’heure, la priorité reste l’identification des victimes et le soutien aux proches. Mais la tragédie soulève également des interrogations sur la sécurité aérienne et les protocoles des compagnies en cas de catastrophe. Ces questions, cruciales, devront trouver des réponses pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.

Un deuil collectif

Le crash du vol Air India 171 est plus qu’un accident : c’est une blessure collective. Les récits des victimes, de Pooja à Nganthoi, montrent la diversité des vies fauchées, unies par un destin tragique. À Ahmedabad, la communauté se rassemble pour rendre hommage aux disparus, tandis que les familles tentent de trouver du sens dans l’innommable.

Pour beaucoup, le chemin du deuil sera long. Les histoires de ces victimes, pleines de courage, d’amour et d’ambition, resteront dans les mémoires. Elles rappellent que derrière chaque tragédie se cachent des vies uniques, des rêves brisés, et des familles qui ne seront plus jamais les mêmes.

En mémoire des victimes du vol Air India 171, leurs histoires continuent d’éclairer nos cœurs.

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