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Crash Aérien Meurtrier en Corée du Sud : Les Hypothèses

Un crash d'avion meurtrier bouleverse la Corée du Sud. Collision avec des oiseaux, problème de train d'atterrissage, mur en bout de piste... Les experts examinent toutes les hypothèses pour comprendre cette tragédie aérienne sans précédent dans le pays. L'enquête promet d'être complexe pour faire toute la lumière sur les circonstances de l'accident...

Un terrible accident aérien s’est produit dimanche dans le sud-ouest de la Corée du Sud, le pire crash sur le sol du pays depuis des décennies. Sur les 181 passagers et membres d’équipage à bord du Boeing 737-800 de la compagnie low-cost Jeju Air en provenance de Bangkok, seuls une hôtesse et un steward ont survécu. Les images choquantes de l’appareil atterrissant sur le ventre à l’aéroport de Muan avant de s’enflammer en percutant un mur ont fait le tour des médias. Alors que le pays est sous le choc, les experts tentent de comprendre ce qui a pu provoquer une telle catastrophe.

Collision avec des volatiles, la piste privilégiée

D’après les premières constatations, l’hypothèse d’un choc avec des oiseaux, cauchemar des pilotes, est jugée comme la plus probable. La tour de contrôle avait d’ailleurs averti l’équipage du risque trois minutes avant le drame et le pilote avait lui-même émis un message d’alerte. Les canards, nombreux dans cette région, pourraient être en cause selon un spécialiste.

Ces collisions aviaires représentent un réel danger, ayant causé 262 morts et détruit 250 avions dans le monde depuis 1988 selon un groupe de travail spécialisé. Un cas célèbre est l’atterrissage d’urgence réussi d’un Airbus A320 sur le fleuve Hudson à New York en 2009 après le choc avec un groupe d’oies.

Un train d’atterrissage défectueux ?

L’avion ayant fini sa course sur le ventre, la piste d’une panne du train d’atterrissage suite à la collision est explorée. Selon un expert aéronautique et ex-pilote, le choc aurait pu endommager les systèmes électriques et hydrauliques qui contrôlent les roues, obligeant l’appareil, conçu pour résister à ce type de situation, à se poser sans train. Une manœuvre périlleuse mais plutôt bien exécutée selon lui.

Des infrastructures aéroportuaires pointées du doigt

Mais alors que l’atterrissage semblait maîtrisé, le pire s’est produit quelques secondes plus tard lorsque le Boeing a heurté un solide mur en bout de piste, déclenchant un incendie fatal pour les passagers. La présence de cet obstacle, contraire aux normes internationales de sécurité selon le spécialiste, soulève des questions sur l’aménagement de l’aéroport.

Normalement, il n’y a pas de tel obstacle solide en bout de piste, c’est contre les standards de sécurité recommandés par l’OACI et l’AESA. Cette structure a fait s’écraser et s’enflammer l’avion.

Sans ce mur, l’appareil aurait pu continuer à glisser et s’immobiliser naturellement sans dégâts importants selon l’expert, « bouleversé » que « la plupart des passagers soient morts à cause de cet obstacle ». Il appelle les autorités aéroportuaires à rendre des comptes sur cette installation qu’il juge anormale.

Les enquêteurs devront faire la lumière sur les circonstances exactes et les causes de ce drame qui endeuille la Corée du Sud. Si la thèse de la collision aviaire semble privilégiée, la question des défaillances techniques et surtout des infrastructures aéroportuaires non conformes aux standards internationaux de sécurité sera un point clé. Ce crash sans précédent dans le pays soulève de nombreuses interrogations et lance un débat sur la sécurité du transport aérien.

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