Alors que les yeux des amateurs de football du Vieux Continent sont rivés sur le tirage au sort des éliminatoires de la zone Europe prévu ce vendredi, les autres confédérations sont déjà en pleine bataille pour décrocher les précieux sésames qualificatifs pour le Mondial 2026. Tour d’horizon des enjeux et des surprises sur les autres continents.
L’Asie dans l’expectative, l’Ouzbékistan en embuscade
En Asie, les favoris sont bousculés. Si l’Iran semble avoir son billet en poche en tête du groupe A, derrière les cartes sont rebattues. À la surprise générale, l’Ouzbékistan, novice à ce niveau, est provisoirement qualifié en occupant la 2e place. Une performance qui pourrait contraindre le Qatar, double champion d’Asie en titre mais seulement 4e, à passer par un périlleux tour de barrage pour valider son ticket.
Les habituels cadors australiens et saoudiens risquent aussi de devoir en passer par là, alors que Japonais et Sud-Coréens ont su négocier leurs qualifications sans trop de frayeurs jusqu’ici. Mais rien n’est encore joué sur le continent asiatique.
L’Afrique en ébullition, le Nigeria dos au mur
Sur le continent africain, où au moins 9 équipes décrocheront directement leur place, les ténors assurent globalement. Égypte, Cameroun, Maroc, Côte d’Ivoire, Algérie et Tunisie sont en tête de leurs poules respectives. Idem pour le Soudan, étonnant leader du groupe B devant le Sénégal, et les Comores qui font jeu égal avec le Ghana.
En revanche, c’est la soupe à la grimace pour le Nigeria. Déjà absent du dernier Mondial au Qatar, les Super Eagles n’occupent qu’une inquiétante 5e place dans le groupe C avec seulement 3 points en 4 matches. Il faudra un sursaut rapide pour espérer faire partie des 4 meilleurs deuxièmes qui disputeront un ultime tournoi de barrage pour la dernière place africaine.
Course ouverte dans la zone CONCACAF
En Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes, les éliminatoires démarrent à peine mais s’annoncent très ouvertes en l’absence des États-Unis, du Mexique et du Canada, qualifiés d’office en tant que pays hôtes. Les deux premiers de chacun des 6 groupes de 5 équipes se qualifieront pour un 3e tour où tout sera à refaire dans 3 poules de 4. Les vainqueurs iront au Mondial, les seconds devront passer des barrages intercontinentaux.
Le chemin est encore long et parsemé d’embûches pour toutes les sélections encore en lice.
Un observateur de la CONCACAF
Amérique du Sud : l’Argentine sereine, le Brésil moyen
Dans la zone Sud-Américaine, toujours avec son format de mini-championnat aller-retour, l’Argentine vire en tête et semble avoir déjà son ticket en poche. L’Uruguay est pour le moment bien accroché à la 2e place qualificative. Malgré un retrait de points pour le Mondial 2022, l’Équateur est 3e devant la Colombie.
Le Brésil n’est que 5e mais compte tout de même 5 longueurs d’avance sur la Bolivie, première nation non qualifiée pour le moment. Pour la première fois, les 6 premiers iront directement à la Coupe du Monde. Un élargissement qui devrait profiter à la Seleção même si elle est loin de son standing habituel pour l’instant.
Le rêve océanien de la Nouvelle-Calédonie et Tahiti
Enfin en Océanie, un Final Four déterminera en mars prochain quel pays de la confédération ira pour la première fois de son histoire à la Coupe du Monde. Ce sera historique pour la Nouvelle-Zélande, les Fidji, Tahiti ou la Nouvelle-Calédonie qui sont les 4 prétendants encore en lice. Les Néo-Calédoniens affronteront Tahiti en demie, pour un duel 100% français.
Que ce soit en Amérique du Sud avec le Brésil, en Afrique avec le Nigeria ou en Océanie avec ce choc francophone, on en saura très vite beaucoup plus sur les futurs qualifiés sur chaque continent. Une chose est sûre : il ne faudra rien lâcher lors des prochains matches pour encore y croire et s’offrir le droit de rêver au trophée suprême dans deux ans. Les qualifications pour le Mondial 2026 ne font que commencer mais elles s’annoncent déjà palpitantes !
