La magie de la Coupe de France a encore frappé en ce début des 32es de finale ! Entrée en lice des clubs de Ligue 1 oblige, les projecteurs étaient braqués sur les performances des « gros » face aux petits poucets. Si certains ont assumé leur statut, d’autres ont mordu la poussière d’entrée. Résumé d’une soirée riche en émotions.
Lille et Troyes assurent, Dijon coule
Pas de frayeur pour le LOSC, premier pensionnaire de l’élite à ouvrir le bal. Malgré une équipe remaniée, les Dogues ont disposé de Rouen (National) sur la plus petite des marges grâce à un but d’Ismaily. De quoi aborder sereinement la suite de la compétition. Dans un registre similaire, Troyes n’a fait qu’une bouchée de Metz, pourtant équipe de Ligue 2. Un net succès 3-0 qui témoigne des ambitions de l’Estac.
Tout n’a pas été aussi simple pour d’autres écuries habituées aux joutes de la Coupe de France. Annecy (L2) a dû s’employer pour écarter le GOAL FC, modeste club de National 2. Idem pour Laval, promu en Ligue 2, qui n’a pu se défaire de Mérignac (R1) qu’à l’épreuve des tirs au but. Une séance fatidique qui a en revanche été défavorable à Dijon. Le club de National a été éliminé par Espaly (N3).
Haguenau et Espaly, héros du soir
La hiérarchie a parfois été complètement bousculée, pour le plus grand bonheur du football amateur. Le petit poucet alsacien Haguenau, pensionnaire de National 2, a humilié Boulogne-sur-Mer (National) 4-1. Une prestation héroïque pour un club qui rêve d’un parcours à la Calais ou Quevilly. Dans la même veine, Espaly (N3) a créé la sensation en sortant Dijon aux tirs au but. La magie de la Coupe a encore frappé !
Autres résultats notables
- Large succès 5-0 de Bastia (L2) contre le RC Saint-Joseph (DH)
- Match serré entre GOAL FC (N2) et Annecy (L2) : défaite 1-2 des amateurs
- Qualification dans la douleur de Laval (L2) face à Mérignac (R1) aux tirs au but
Cette première salve des 32es de finale, disputée majoritairement entre écuries de rangs inférieurs, n’a pas manqué de piquant et de rebondissements. Elle préfigure des chocs au sommet pour les prochains tours, avec l’arrivée des cadors de Ligue 1 et les espoirs toujours vivaces des petits poucets.
La Coupe de France a ce pouvoir magique de transformer de simples matchs de football en contes de fée ou en cauchemars. C’est toute sa beauté !
Un amoureux de la Coupe
Une fois de plus, la Vieille Dame du foot français a livré un festival d’émotions. Favorite ou outsider, aucune équipe n’est à l’abri d’une désillusion ou ne peut se priver de rêver. C’est tout le sel de cette compétition si particulière qui, chaque saison, écrit de nouvelles pages de sa légendaire épopée. Vivement les 16es de finale pour de nouvelles sensations fortes !