A quelques jours du scrutin européen, un nouveau sondage vient bousculer les pronostics et relancer complètement la campagne. Alors que le trio de tête semble se détacher, avec Jordan Bardella (RN) qui creuse l’écart sur Valérie Hayer (Renaissance), en perte de vitesse, c’est la bataille acharnée pour la quatrième place qui retient toutes les attentions.
Un duel au coude-à-coude entre la droite et l’extrême-droite
Selon le dernier sondage “rolling” Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio dévoilé ce mercredi 29 mai, François-Xavier Bellamy (Les Républicains) et Marion Maréchal (Reconquête!) sont au coude-à-coude, avec respectivement 7% et 6,5% des intentions de vote. L’écart entre les deux candidats n’a jamais été aussi serré, passant de 2,5 points le 16 mai à seulement 0,5 point !
Marion Maréchal bénéficie d’une dynamique positive, gagnant 0,5 point en une semaine. La vice-présidente du parti d’extrême-droite profite notamment d’une nette remobilisation des électeurs d’Éric Zemmour à la présidentielle de 2022 (57%, +5) et d’une sûreté de choix qui bondit à 88% (+13).
La gauche également sous tension
A gauche aussi, la bataille fait rage pour une place au soleil. Manon Aubry (LFI) et Marie Toussaint (EELV), créditées chacune de 6% des voix, sont au coude-à-coude pour incarner la principale force de gauche. Une situation qui pourrait pousser Jean-Luc Mélenchon à se repositionner pour défendre son leadership.
Ces européennes s’annoncent plus ouvertes et indécises que jamais. Aucun camp ne peut crier victoire à ce stade.
– Un expert politique
Et Bardella qui creuse l’écart en tête
Seule certitude, Jordan Bardella semble avoir pris une avance confortable sur ses concurrents. Crédité de 24% des intentions de vote (+1), le président du RN devance désormais de 4 points Valérie Hayer, en recul à 20% (-0,5). Une dynamique positive qu’il tentera de conforter dans la dernière ligne droite.
- Jordan Bardella (RN) : 24% (+1)
- Valérie Hayer (Renaissance) : 20% (-0,5)
- Raphaël Glucksmann (Place publique – PS) : 15% (=)
A l’approche du scrutin, ces nouveaux sondages rebattent totalement les cartes et laissent présager un résultat très ouvert le 9 juin. Dans tous les camps, l’heure est à la mobilisation générale pour tenter de faire la différence dans le sprint final. Les débats à venir et la participation seront plus que jamais décisifs.
