C’est un coup de filet retentissant qu’a mené la police judiciaire de Nice la semaine dernière. Après de longs mois d’enquête en collaboration avec les autorités espagnoles et italiennes, trois individus suspectés d’orchestrer un vaste trafic de drogue depuis la Côte d’Azur ont été interpellés à Cannes et Grasse. Désormais mis en examen et placés en détention provisoire, ils sont soupçonnés d’avoir organisé des convois maritimes ultra-rapides, surnommés “go fast”, pour acheminer d’importantes quantités de stupéfiants à travers la Méditerranée.
Une enquête au long cours
Tout a commencé en octobre dernier, lorsque la police a eu vent de l’achat suspect d’un bateau semi-rigide à Antibes par quatre individus, dont un ressortissant belgo-marocain connu des services pour des faits d’importation de drogues. Très vite, les soupçons se portent sur la mise en place d’une véritable structure dédiée à l’organisation de “go fast” maritimes depuis la French Riviera.
Au fil des mois, le puzzle se reconstitue. Une embarcation volée est arrêtée par les garde-côtes en Espagne. D’autres achats de bateaux, dont un localisé en Sicile, renforcent la piste d’un trafic à grande échelle en Méditerranée. Malgré l’échec de deux tentatives de traversées pour cause d’avaries, la détermination des malfaiteurs ne faiblit pas.
79 kilos de résine de cannabis saisis
En juin, un premier coup est porté au réseau. Les policiers italiens interceptent deux véhicules transportant pas moins de 79 kilos de résine de cannabis. La marchandise était manifestement destinée à prendre la mer grâce à cette organisation bien rodée. Mais ce n’est que partie remise pour les trafiquants.
Des armes et de l’argent découverts lors des arrestations
Finalement, au terme de neuf mois d’investigations, la police judiciaire est parvenue à identifier et localiser trois membres clés de ce réseau tentaculaire. Interpellés à leurs domiciles cannois et grassois, les suspects âgés de 34 à 47 ans ont vu leurs logements perquisitionnés :
- Un pistolet mitrailleur, un pistolet semi-automatique, de la résine et de l’huile de cannabis, ainsi que 39 800 euros en liquide ont été saisis chez le premier individu à Cannes.
- Un fusil à pompe a également été découvert au domicile d’un second suspect.
L’enquête a permis de démanteler un réseau particulièrement structuré, qui n’hésitait pas à voler des bateaux et à les équiper spécialement pour le transport de stupéfiants.
– Un enquêteur de la police judiciaire de Nice
La tête pensante toujours recherchée
Si trois suspects ont été mis hors d’état de nuire, le cerveau présumé de l’organisation, le ressortissant belgo-marocain, court toujours malgré un mandat d’arrêt émis à son encontre. Cet homme serait actuellement à l’étranger, possiblement dans son pays d’origine. La traque se poursuit donc pour démanteler totalement ce réseau international.
Cette opération d’envergure démontre une fois de plus l’importance de la coopération policière européenne face aux nouvelles méthodes des trafiquants. Le lien entre crime organisé, trafic de drogue et trafic d’armes est aussi clairement établi. La police judiciaire azuréenne et ses homologues restent pleinement mobilisés pour endiguer ces flux illicites en Méditerranée et assurer la sécurité sur tout le littoral.
Des armes et de l’argent découverts lors des arrestations
Finalement, au terme de neuf mois d’investigations, la police judiciaire est parvenue à identifier et localiser trois membres clés de ce réseau tentaculaire. Interpellés à leurs domiciles cannois et grassois, les suspects âgés de 34 à 47 ans ont vu leurs logements perquisitionnés :
- Un pistolet mitrailleur, un pistolet semi-automatique, de la résine et de l’huile de cannabis, ainsi que 39 800 euros en liquide ont été saisis chez le premier individu à Cannes.
- Un fusil à pompe a également été découvert au domicile d’un second suspect.
L’enquête a permis de démanteler un réseau particulièrement structuré, qui n’hésitait pas à voler des bateaux et à les équiper spécialement pour le transport de stupéfiants.
– Un enquêteur de la police judiciaire de Nice
La tête pensante toujours recherchée
Si trois suspects ont été mis hors d’état de nuire, le cerveau présumé de l’organisation, le ressortissant belgo-marocain, court toujours malgré un mandat d’arrêt émis à son encontre. Cet homme serait actuellement à l’étranger, possiblement dans son pays d’origine. La traque se poursuit donc pour démanteler totalement ce réseau international.
Cette opération d’envergure démontre une fois de plus l’importance de la coopération policière européenne face aux nouvelles méthodes des trafiquants. Le lien entre crime organisé, trafic de drogue et trafic d’armes est aussi clairement établi. La police judiciaire azuréenne et ses homologues restent pleinement mobilisés pour endiguer ces flux illicites en Méditerranée et assurer la sécurité sur tout le littoral.