Le milieu du rap français secoué par un nouveau fait divers choquant. Selon des sources proches de l’enquête, le célèbre rappeur SCH aurait été la cible d’une tentative d’extorsion orchestrée par la redoutable DZ Mafia, l’un des gangs les plus actifs de Marseille. Une opération d’envergure menée ce lundi par la police judiciaire a permis l’interpellation de 21 membres présumés de l’organisation criminelle, déjà dans le viseur des autorités pour ses activités liées au trafic de drogue et aux règlements de comptes sanglants.
Le rappeur SCH, cible d’un racket qui a mal tourné
Depuis plusieurs mois, SCH, de son vrai nom Julien Schwarzer, serait sous la menace de dangereux malfaiteurs cherchant à lui soutirer plusieurs centaines de milliers d’euros. Une situation qui a pris un tournant dramatique le 26 août dernier, lorsqu’un proche de l’artiste a été abattu par balles à la sortie d’une boîte de nuit de La Grande-Motte, dans l’Hérault.
Ce soir-là, SCH venait de passer la soirée en compagnie de son entourage dans l’établissement. Selon les premiers éléments de l’enquête, des individus circulant à bord d’un véhicule ont ouvert le feu en direction de la voiture du rappeur, tuant l’un de ses occupants et en blessant un autre. Par chance, l’interprète de « Marché Noir » avait quitté les lieux peu de temps avant la fusillade.
L’ombre de la DZ Mafia
Très vite, les soupçons des enquêteurs se sont portés sur la DZ Mafia, un gang ultraviolent originaire des quartiers nord de Marseille. Déjà pointée du doigt dans de nombreuses affaires de trafic de stupéfiants et de règlements de comptes, l’organisation criminelle serait depuis peu spécialisée dans les opérations d’extorsion visant des commerces et des personnalités.
En novembre dernier, une vingtaine de membres présumés du réseau avaient été interpellés dans le cadre d’une vaste enquête sur ces pratiques de racket. La semaine passée, l’un des commanditaires supposés de la DZ Mafia, actuellement incarcéré, a été extrait de sa cellule et placé en garde à vue pour son implication présumée dans un double assassinat.
21 interpellations simultanées
Ce lundi matin, un nouveau coup a été porté au gang marseillais avec l’interpellation simultanée de 21 individus soupçonnés d’avoir participé à la tentative d’extorsion visant SCH. L’opération, minutieusement préparée, a été menée conjointement par les enquêteurs de la police judiciaire des Bouches-du-Rhône et les gendarmes de la section de recherche de Montpellier.
Parmi les personnes arrêtées, dont six se trouvaient déjà derrière les barreaux, figureraient des membres actifs mais aussi des proches de la tête pensante de la DZ Mafia. Tous devront s’expliquer durant leur garde à vue sur les faits qui leur sont reprochés et sur leur rôle présumé dans cette affaire qui illustre la montée en puissance inquiétante des réseaux criminels à Marseille.
Le milieu du rap, cible des malfaiteurs
Ce n’est pas la première fois que le milieu du rap est visé par des bandes organisées cherchant à extorquer de l’argent aux artistes. En 2018, le rappeur Kaaris avait été braqué et séquestré par des malfaiteurs. Plus récemment, Booba a affirmé avoir été victime d’une tentative d’enlèvement en marge d’un de ses concerts.
Les rappeurs, souvent issus de quartiers difficiles, peuvent être perçus comme des cibles privilégiées par les voyous. Leur réussite et leur train de vie en font des proies de choix pour les maîtres-chanteurs.
Un enquêteur spécialisé dans le grand banditisme
Face à cette situation, de plus en plus d’artistes n’hésitent plus à s’entourer d’équipes de sécurité pour assurer leur protection. Certains, à l’image de SCH, sont même contraints de restreindre leurs apparitions publiques et d’annuler des concerts. Une entrave à la liberté d’expression dénoncée par de nombreux acteurs de l’industrie musicale.
Le spectre des règlements de comptes
Au-delà du monde de la musique, c’est toute la société marseillaise qui semble gangrénée par les règlements de comptes et la violence des réseaux criminels. Depuis le début de l’année, 12 personnes ont été tuées par balles dans des assassinats liés au grand banditisme à Marseille et ses environs.
Malgré les coups de filet à répétition et les renforts policiers déployés par le gouvernement, les autorités peinent à endiguer ce fléau qui plonge ses racines dans le trafic de drogue et la guerre des territoires que se livrent les différentes équipes. Une situation que déplore un habitant :
On a l’impression de vivre dans un climat de far west permanent. Chaque semaine apporte son lot de fusillades et de morts violentes. Il est temps que l’État prenne vraiment les choses en main, sinon Marseille va sombrer définitivement dans cette spirale infernale.
Marc, 54 ans, commerçant dans le centre-ville
Après ces nouvelles interpellations, les regards sont désormais tournés vers l’enquête qui devra faire la lumière sur cette tentative d’extorsion visant SCH. Les 21 suspects devront répondre de leurs actes devant la justice et l’artiste, très affecté par les événements, pourra peut-être retrouver un peu de sérénité. Une sérénité bien fragile tant que la DZ Mafia et les autres réseaux continueront de faire régner la terreur à Marseille.
Ce lundi matin, un nouveau coup a été porté au gang marseillais avec l’interpellation simultanée de 21 individus soupçonnés d’avoir participé à la tentative d’extorsion visant SCH. L’opération, minutieusement préparée, a été menée conjointement par les enquêteurs de la police judiciaire des Bouches-du-Rhône et les gendarmes de la section de recherche de Montpellier.
Parmi les personnes arrêtées, dont six se trouvaient déjà derrière les barreaux, figureraient des membres actifs mais aussi des proches de la tête pensante de la DZ Mafia. Tous devront s’expliquer durant leur garde à vue sur les faits qui leur sont reprochés et sur leur rôle présumé dans cette affaire qui illustre la montée en puissance inquiétante des réseaux criminels à Marseille.
Le milieu du rap, cible des malfaiteurs
Ce n’est pas la première fois que le milieu du rap est visé par des bandes organisées cherchant à extorquer de l’argent aux artistes. En 2018, le rappeur Kaaris avait été braqué et séquestré par des malfaiteurs. Plus récemment, Booba a affirmé avoir été victime d’une tentative d’enlèvement en marge d’un de ses concerts.
Les rappeurs, souvent issus de quartiers difficiles, peuvent être perçus comme des cibles privilégiées par les voyous. Leur réussite et leur train de vie en font des proies de choix pour les maîtres-chanteurs.
Un enquêteur spécialisé dans le grand banditisme
Face à cette situation, de plus en plus d’artistes n’hésitent plus à s’entourer d’équipes de sécurité pour assurer leur protection. Certains, à l’image de SCH, sont même contraints de restreindre leurs apparitions publiques et d’annuler des concerts. Une entrave à la liberté d’expression dénoncée par de nombreux acteurs de l’industrie musicale.
Le spectre des règlements de comptes
Au-delà du monde de la musique, c’est toute la société marseillaise qui semble gangrénée par les règlements de comptes et la violence des réseaux criminels. Depuis le début de l’année, 12 personnes ont été tuées par balles dans des assassinats liés au grand banditisme à Marseille et ses environs.
Malgré les coups de filet à répétition et les renforts policiers déployés par le gouvernement, les autorités peinent à endiguer ce fléau qui plonge ses racines dans le trafic de drogue et la guerre des territoires que se livrent les différentes équipes. Une situation que déplore un habitant :
On a l’impression de vivre dans un climat de far west permanent. Chaque semaine apporte son lot de fusillades et de morts violentes. Il est temps que l’État prenne vraiment les choses en main, sinon Marseille va sombrer définitivement dans cette spirale infernale.
Marc, 54 ans, commerçant dans le centre-ville
Après ces nouvelles interpellations, les regards sont désormais tournés vers l’enquête qui devra faire la lumière sur cette tentative d’extorsion visant SCH. Les 21 suspects devront répondre de leurs actes devant la justice et l’artiste, très affecté par les événements, pourra peut-être retrouver un peu de sérénité. Une sérénité bien fragile tant que la DZ Mafia et les autres réseaux continueront de faire régner la terreur à Marseille.