À 91 ans, le réalisateur franco-grec Costa-Gavras continue de questionner le monde à travers son cinéma engagé. Avec son nouveau film “Le Dernier Souffle”, présenté en avant-première au festival Lumière de Lyon, il aborde un sujet intime et universel : la mort. Une oeuvre poignante dans laquelle il se prépare lui-même à sa propre fin.
“Le Dernier Souffle”, un film testament sur la fin de vie
Dans “Le Dernier Souffle”, qui sortira en salles en janvier 2025, Costa-Gavras met en scène les échanges philosophiques sur la mort entre un médecin en soins palliatifs, interprété par Kad Merad, et un écrivain incarné par Denis Podalydès. Un huis clos intimiste adapté d’un ouvrage de Régis Debray et du médecin Claude Grange.
Conscient que sa propre fin approche, le cinéaste nonagenaire confie : “Je voudrais qu’elle soit bonne cette fin, sans douleur, sans drame, sans agonie permanente”. À travers ce film, il regrette que “tous les moyens dans notre société n’existent pas pour que les gens aient une bonne fin”.
La mort nous fait une peur terrifiante depuis que nous sommes tout petits et on ne veut pas en parler. Non, il faut en parler et se préparer!
Costa-Gavras
C’est justement pour se préparer lui-même que Costa-Gavras a réalisé ce film testament. Lors de l’avant-première, l’acteur Denis Podalydès a confié son trouble d’avoir “regardé la mort en face assez sereinement, assez légèrement” dans ce “manège extrêmement doux” qu’est le film.
Costa-Gavras, une vie de cinéma engagé
Né en 1933 en Grèce, Konstantínos Costa-Gavras arrive à Paris en 1955 pour fuir le régime autoritaire de son pays. Il s’impose dès la fin des années 60 avec des thrillers politiques coup de poing comme “Z” (1969), dénonçant la dictature des colonels en Grèce, ou “L’Aveu” (1970) sur les procès staliniens.
Au fil de sa carrière, Costa-Gavras n’aura de cesse de pointer les dérives du pouvoir, les injustices et la violence d’État. Des thèmes qu’il explorera à travers des films marquants comme “Missing” (1982), “Music Box” (1989), “Amen” (2002) ou encore “Le Capital” (2012).
Malgré les réticences que peuvent susciter les sujets politiques au cinéma, le réalisateur a toujours revendiqué ce cinéma engagé : “Oui je suis engagé, mais nous sommes tous engagés quand on fait du cinéma !”. Une liberté de ton qu’il doit à son épouse, Michèle Ray-Gavras, qui lui a permis de faire les films qu’il souhaitait.
Un vibrant hommage au festival Lumière
Projeté pour la première fois, “Le Dernier Souffle” vient clore une filmographie riche et engagée, avec ce sujet si personnel de la fin de vie. Un ultime combat pour ce cinéaste humaniste qui n’a eu de cesse de questionner le monde, et maintenant sa propre mortalité, avec la même acuité et la même empathie.
À 91 ans, Costa-Gavras prouve qu’il est toujours habité par cette soif de cinéma, continuant contre vents et marées à porter les sujets qui lui tiennent à coeur. Ce “dernier souffle”, poignant et lucide, est à son image : un film sincère et courageux qui nous invite à regarder la mort en face. La plus belle façon pour lui d’embrasser sa propre fin, sereinement.
Projeté pour la première fois, “Le Dernier Souffle” vient clore une filmographie riche et engagée, avec ce sujet si personnel de la fin de vie. Un ultime combat pour ce cinéaste humaniste qui n’a eu de cesse de questionner le monde, et maintenant sa propre mortalité, avec la même acuité et la même empathie.
À 91 ans, Costa-Gavras prouve qu’il est toujours habité par cette soif de cinéma, continuant contre vents et marées à porter les sujets qui lui tiennent à coeur. Ce “dernier souffle”, poignant et lucide, est à son image : un film sincère et courageux qui nous invite à regarder la mort en face. La plus belle façon pour lui d’embrasser sa propre fin, sereinement.
Invité d’honneur de la 14ème édition du festival Lumière qui se tient à Lyon jusqu’au 23 octobre, Costa-Gavras a reçu un vibrant hommage pour l’ensemble de sa carrière. Sous les applaudissements d’un public ému, il s’est vu remettre le Prix Lumière par le cinéaste Tim Burton qui a salué son cinéma “humain, beau et réfléchi”.
Projeté pour la première fois, “Le Dernier Souffle” vient clore une filmographie riche et engagée, avec ce sujet si personnel de la fin de vie. Un ultime combat pour ce cinéaste humaniste qui n’a eu de cesse de questionner le monde, et maintenant sa propre mortalité, avec la même acuité et la même empathie.
À 91 ans, Costa-Gavras prouve qu’il est toujours habité par cette soif de cinéma, continuant contre vents et marées à porter les sujets qui lui tiennent à coeur. Ce “dernier souffle”, poignant et lucide, est à son image : un film sincère et courageux qui nous invite à regarder la mort en face. La plus belle façon pour lui d’embrasser sa propre fin, sereinement.
Invité d’honneur de la 14ème édition du festival Lumière qui se tient à Lyon jusqu’au 23 octobre, Costa-Gavras a reçu un vibrant hommage pour l’ensemble de sa carrière. Sous les applaudissements d’un public ému, il s’est vu remettre le Prix Lumière par le cinéaste Tim Burton qui a salué son cinéma “humain, beau et réfléchi”.
Projeté pour la première fois, “Le Dernier Souffle” vient clore une filmographie riche et engagée, avec ce sujet si personnel de la fin de vie. Un ultime combat pour ce cinéaste humaniste qui n’a eu de cesse de questionner le monde, et maintenant sa propre mortalité, avec la même acuité et la même empathie.
À 91 ans, Costa-Gavras prouve qu’il est toujours habité par cette soif de cinéma, continuant contre vents et marées à porter les sujets qui lui tiennent à coeur. Ce “dernier souffle”, poignant et lucide, est à son image : un film sincère et courageux qui nous invite à regarder la mort en face. La plus belle façon pour lui d’embrasser sa propre fin, sereinement.