La Corée du Sud traverse actuellement l’une des pires crises politiques de son histoire récente. En l’espace de quelques semaines, le pays a vu deux présidents être destitués coup sur coup, plongeant la nation dans une période d’incertitude et d’instabilité sans précédent. Retour sur les événements marquants de cette crise qui secoue le pays du Matin calme.
Un Mois de Décembre Tumultueux
Tout a commencé le 3 décembre dernier, lorsque le président Yoon Suk Yeol a tenté de proclamer la loi martiale dans le pays. Une décision lourde de conséquences qui a immédiatement suscité une vive réaction de la part de l’opposition et de la société civile. Face à la pression, le président a finalement dû renoncer à son projet, mais le mal était fait.
Moins de deux semaines plus tard, le 14 décembre, les députés sud-coréens ont voté la destitution de Yoon Suk Yeol, estimant que sa tentative d’instaurer la loi martiale constituait une grave atteinte à la démocratie. Une décision historique qui a propulsé le Premier ministre Han Duck-soo au poste de président par intérim.
L’Éphémère Présidence de Han Duck-soo
Mais le répit aura été de courte durée pour Han Duck-soo. À peine investi dans ses nouvelles fonctions, le président par intérim s’est retrouvé dans le collimateur de l’opposition. Selon les députés, il aurait entravé le travail de la Cour constitutionnelle, chargée de valider ou non la destitution de Yoon Suk Yeol, en refusant de pourvoir trois sièges vacants au sein de l’institution.
Des accusations graves auxquelles se sont ajoutés des soupçons de participation active de Han Duck-soo à « l’insurrection » menée par son prédécesseur. Des éléments qui ont conduit le Parlement à voter, ce vendredi 27 décembre, la destitution du président par intérim. Du jamais vu dans l’histoire politique sud-coréenne.
Choi Sang-mok, Un Président par Intérim pour Sortir de la Crise
C’est désormais à Choi Sang-mok, jusqu’ici vice-Premier ministre et ministre des Finances, qu’incombe la lourde tâche de gérer les affaires courantes et de tenter de sortir le pays de l’ornière. Un défi de taille pour cet homme d’expérience qui cumule désormais les casquettes de président par intérim, de Premier ministre et de ministre des Finances.
Dès sa prise de fonction, Choi Sang-mok a affirmé que « mettre un terme à la crise gouvernementale » était sa « priorité absolue ». Il a également tenu à rassurer sur la solidité de l’économie sud-coréenne, affirmant que « notre système économique robuste et résilient permettra une stabilisation rapide ».
Une Cour Constitutionnelle sous Pression
Pendant ce temps, la Cour constitutionnelle poursuit son travail d’examen de la validité de la destitution de Yoon Suk Yeol. Une première audience s’est tenue ce vendredi, en présence de l’équipe juridique de l’ex-président. Les juges ont indiqué que les débats se concentreraient sur la décision de déclarer la loi martiale et de mobiliser les forces de l’ordre pour entraver l’action du Parlement.
Selon les experts, la décision concernant la destitution de Han Duck-soo devrait prendre plus de temps, la Cour étant déjà très occupée avec le dossier de son prédécesseur. Une situation qui ne fait qu’ajouter à la confusion et à l’incertitude qui règnent actuellement sur la scène politique sud-coréenne.
Un Parlement Divisé
Au sein de l’Assemblée nationale, les députés de l’opposition savourent leur victoire après avoir réussi à obtenir la destitution des deux présidents. Forts de leur majorité de 192 sièges sur 300 depuis les législatives d’avril dernier, ils entendent bien peser de tout leur poids dans la résolution de cette crise sans précédent.
De leur côté, les élus du parti au pouvoir, le Parti du pouvoir au peuple (PPP, conservateur), crient au scandale et dénoncent une violation de la Constitution. Avec seulement 108 sièges, ils peinent à faire entendre leur voix et ont décidé de déposer une injonction contre le président de l’Assemblée nationale Woo Won-shik.
Yoon Suk Yeol Attend Son Sort
Quant à Yoon Suk Yeol, premier président à avoir été destitué dans cette crise, il attend désormais que la Cour constitutionnelle statue sur son sort. Suspendu de ses fonctions depuis le 14 décembre, il a vu son équipe juridique plaider sa cause lors de la première audience tenue par la Cour ce vendredi.
Selon les observateurs, la gravité de la situation et l’importance de la fonction présidentielle devraient inciter les juges à traiter ce dossier en priorité. Une décision qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’avenir politique de Yoon Suk Yeol, mais aussi sur la stabilité des institutions sud-coréennes.
À l’heure actuelle, nul ne peut prédire comment cette crise politique inédite va se dénouer. Une chose est sûre cependant : la Corée du Sud traverse une période trouble de son histoire, et il faudra toute la sagesse et le sens des responsabilités de ses dirigeants pour remettre le pays sur les rails de la stabilité et de la sérénité. Un défi immense qui s’annonce long et périlleux.
C’est désormais à Choi Sang-mok, jusqu’ici vice-Premier ministre et ministre des Finances, qu’incombe la lourde tâche de gérer les affaires courantes et de tenter de sortir le pays de l’ornière. Un défi de taille pour cet homme d’expérience qui cumule désormais les casquettes de président par intérim, de Premier ministre et de ministre des Finances.
Dès sa prise de fonction, Choi Sang-mok a affirmé que « mettre un terme à la crise gouvernementale » était sa « priorité absolue ». Il a également tenu à rassurer sur la solidité de l’économie sud-coréenne, affirmant que « notre système économique robuste et résilient permettra une stabilisation rapide ».
Une Cour Constitutionnelle sous Pression
Pendant ce temps, la Cour constitutionnelle poursuit son travail d’examen de la validité de la destitution de Yoon Suk Yeol. Une première audience s’est tenue ce vendredi, en présence de l’équipe juridique de l’ex-président. Les juges ont indiqué que les débats se concentreraient sur la décision de déclarer la loi martiale et de mobiliser les forces de l’ordre pour entraver l’action du Parlement.
Selon les experts, la décision concernant la destitution de Han Duck-soo devrait prendre plus de temps, la Cour étant déjà très occupée avec le dossier de son prédécesseur. Une situation qui ne fait qu’ajouter à la confusion et à l’incertitude qui règnent actuellement sur la scène politique sud-coréenne.
Un Parlement Divisé
Au sein de l’Assemblée nationale, les députés de l’opposition savourent leur victoire après avoir réussi à obtenir la destitution des deux présidents. Forts de leur majorité de 192 sièges sur 300 depuis les législatives d’avril dernier, ils entendent bien peser de tout leur poids dans la résolution de cette crise sans précédent.
De leur côté, les élus du parti au pouvoir, le Parti du pouvoir au peuple (PPP, conservateur), crient au scandale et dénoncent une violation de la Constitution. Avec seulement 108 sièges, ils peinent à faire entendre leur voix et ont décidé de déposer une injonction contre le président de l’Assemblée nationale Woo Won-shik.
Yoon Suk Yeol Attend Son Sort
Quant à Yoon Suk Yeol, premier président à avoir été destitué dans cette crise, il attend désormais que la Cour constitutionnelle statue sur son sort. Suspendu de ses fonctions depuis le 14 décembre, il a vu son équipe juridique plaider sa cause lors de la première audience tenue par la Cour ce vendredi.
Selon les observateurs, la gravité de la situation et l’importance de la fonction présidentielle devraient inciter les juges à traiter ce dossier en priorité. Une décision qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’avenir politique de Yoon Suk Yeol, mais aussi sur la stabilité des institutions sud-coréennes.
À l’heure actuelle, nul ne peut prédire comment cette crise politique inédite va se dénouer. Une chose est sûre cependant : la Corée du Sud traverse une période trouble de son histoire, et il faudra toute la sagesse et le sens des responsabilités de ses dirigeants pour remettre le pays sur les rails de la stabilité et de la sérénité. Un défi immense qui s’annonce long et périlleux.