Alors que s’ouvre ce lundi à Cali en Colombie la très attendue COP16 sur la biodiversité, l’Union européenne, l’un des principaux partenaires de l’événement, espère faire de ce sommet un moment charnière pour « passer de la parole aux actes » en matière de protection de la nature, comme l’a déclaré son ambassadeur dans le pays andin.
« Nous partageons l’ambition de la Colombie de faire de cette réunion internationale une COP populaire, une COP pour la population », a souligné Gilles Bertrand dans un entretien. Pour l’UE et ses États membres en effet, « la conservation de la nature et de la biodiversité se fait avec les gens ». Un message fort alors que la COP16 se tiendra sous le signe de l’ouverture, avec de nombreux événements prévus dans une « zone verte » accessible au public en centre-ville, en parallèle des négociations officielles entre délégations.
De Montréal à Cali : donner vie au « Pacte de la nature »
Mais au-delà des mots, c’est bien à un appel pressant à l’action que se livre le diplomate européen. Car après « l’accord historique » conclu en décembre dernier à Montréal lors de la COP15, qui a fixé un nouveau cadre mondial pour enrayer l’effondrement du vivant d’ici 2030, « c’est le moment pour nous tous de passer de la parole aux actes », insiste-t-il.
Comment ? D’abord en mettant en place des « mécanismes de financement adéquats » pour soutenir les efforts de conservation, un point crucial sur lequel les pays riches devront rassurer les pays en développement, détenteurs de la majorité de la biodiversité mondiale. Mais aussi en déclinant des « objectifs et des politiques nationales clairs, efficaces et mesurables », pour donner corps aux 23 cibles de ce qui a été surnommé le « Pacte de la nature ».
La Colombie, modèle d’une « nouvelle économie en paix avec la nature » ?
De ce point de vue, la Colombie, qui accueille près de 10% de la biodiversité planétaire, fait figure d’exemple. Le pays andin a en effet une « longue tradition de coopération avec les communautés indigènes, afro-descendantes et paysannes » dans ses régions les plus reculées abritant des écosystèmes précieux, relève l’ambassadeur de l’UE.
Une expérience qui prouve selon lui qu’il est « parfaitement possible de transformer profondément l’économie rurale et de vivre beaucoup mieux de la nature en la protégeant et en l’utilisant de manière durable ». C’est tout le sens des événements organisés en marge du sommet, qui « visent à réunir à Cali les savoirs ancestraux et de la communauté scientifique, les voix de l’innovation et du secteur privé, la société civile […] pour construire ensemble rien de moins qu’une nouvelle économie en paix avec la nature et avec les êtres humains », se félicite Gilles Bertrand.
Loin d’être anecdotique, la participation de la société civile est cruciale pour faire bouger les lignes, comme le souligne l’ambassadeur : « L’idée est que ces acteurs se rencontrent, s’écoutent et influencent les négociations ». Une façon de rappeler que face à l’urgence de la crise écologique, les citoyens et citoyennes du monde entier ont un rôle vital à jouer pour pousser les décideurs à agir.
Avec 12 000 participants de 200 pays attendus, dont 140 ministres et sept chefs d’État, la 16e Conférence des parties (COP16) de la Convention sur la diversité biologique de l’ONU qui s’ouvre à Cali s’annonce comme un rendez-vous planétaire majeur. Un sommet sous haute surveillance aussi, avec un dispositif de sécurité exceptionnel déployé pour l’occasion. Mais l’enjeu en vaut la peine : il ne s’agit de rien de moins que de sceller un « nouveau contrat entre l’humanité et la nature », pour reprendre les mots d’Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU. À Cali, le monde entier aura les yeux rivés sur les négociateurs pour voir s’ils sont à la hauteur de ce défi existentiel.
Après l’accord historique de Kunming-Montréal sur un cadre global de biodiversité, c’est le moment pour nous tous de passer de la parole aux actes, avec des mécanismes de financement adéquats et des objectifs et des politiques nationaux clairs, efficaces et mesurables.
Gilles Bertrand, ambassadeur de l’UE en Colombie
La Colombie, pays hôte de cette « COP de l’action », entend bien montrer l’exemple. Avec son exceptionnel patrimoine naturel, ses politiques innovantes d’association des communautés locales à la conservation et son ambition de bâtir une nouvelle économie verte, le pays andin a tous les atouts pour prouver qu’un autre rapport au vivant est possible. Reste à transformer l’essai lors des négociations qui s’annoncent intenses. L’avenir de la biodiversité mondiale en dépend.
La société civile, moteur du changement
Loin d’être anecdotique, la participation de la société civile est cruciale pour faire bouger les lignes, comme le souligne l’ambassadeur : « L’idée est que ces acteurs se rencontrent, s’écoutent et influencent les négociations ». Une façon de rappeler que face à l’urgence de la crise écologique, les citoyens et citoyennes du monde entier ont un rôle vital à jouer pour pousser les décideurs à agir.
Avec 12 000 participants de 200 pays attendus, dont 140 ministres et sept chefs d’État, la 16e Conférence des parties (COP16) de la Convention sur la diversité biologique de l’ONU qui s’ouvre à Cali s’annonce comme un rendez-vous planétaire majeur. Un sommet sous haute surveillance aussi, avec un dispositif de sécurité exceptionnel déployé pour l’occasion. Mais l’enjeu en vaut la peine : il ne s’agit de rien de moins que de sceller un « nouveau contrat entre l’humanité et la nature », pour reprendre les mots d’Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU. À Cali, le monde entier aura les yeux rivés sur les négociateurs pour voir s’ils sont à la hauteur de ce défi existentiel.
Après l’accord historique de Kunming-Montréal sur un cadre global de biodiversité, c’est le moment pour nous tous de passer de la parole aux actes, avec des mécanismes de financement adéquats et des objectifs et des politiques nationaux clairs, efficaces et mesurables.
Gilles Bertrand, ambassadeur de l’UE en Colombie
La Colombie, pays hôte de cette « COP de l’action », entend bien montrer l’exemple. Avec son exceptionnel patrimoine naturel, ses politiques innovantes d’association des communautés locales à la conservation et son ambition de bâtir une nouvelle économie verte, le pays andin a tous les atouts pour prouver qu’un autre rapport au vivant est possible. Reste à transformer l’essai lors des négociations qui s’annoncent intenses. L’avenir de la biodiversité mondiale en dépend.
La société civile, moteur du changement
Loin d’être anecdotique, la participation de la société civile est cruciale pour faire bouger les lignes, comme le souligne l’ambassadeur : « L’idée est que ces acteurs se rencontrent, s’écoutent et influencent les négociations ». Une façon de rappeler que face à l’urgence de la crise écologique, les citoyens et citoyennes du monde entier ont un rôle vital à jouer pour pousser les décideurs à agir.
Avec 12 000 participants de 200 pays attendus, dont 140 ministres et sept chefs d’État, la 16e Conférence des parties (COP16) de la Convention sur la diversité biologique de l’ONU qui s’ouvre à Cali s’annonce comme un rendez-vous planétaire majeur. Un sommet sous haute surveillance aussi, avec un dispositif de sécurité exceptionnel déployé pour l’occasion. Mais l’enjeu en vaut la peine : il ne s’agit de rien de moins que de sceller un « nouveau contrat entre l’humanité et la nature », pour reprendre les mots d’Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU. À Cali, le monde entier aura les yeux rivés sur les négociateurs pour voir s’ils sont à la hauteur de ce défi existentiel.
Après l’accord historique de Kunming-Montréal sur un cadre global de biodiversité, c’est le moment pour nous tous de passer de la parole aux actes, avec des mécanismes de financement adéquats et des objectifs et des politiques nationaux clairs, efficaces et mesurables.
Gilles Bertrand, ambassadeur de l’UE en Colombie
La Colombie, pays hôte de cette « COP de l’action », entend bien montrer l’exemple. Avec son exceptionnel patrimoine naturel, ses politiques innovantes d’association des communautés locales à la conservation et son ambition de bâtir une nouvelle économie verte, le pays andin a tous les atouts pour prouver qu’un autre rapport au vivant est possible. Reste à transformer l’essai lors des négociations qui s’annoncent intenses. L’avenir de la biodiversité mondiale en dépend.