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Conflit Moyen-Orient : l’Iran confirme une attaque d’Israël

L'escalade des tensions au Moyen-Orient s'intensifie. L'Iran a confirmé une attaque israélienne sur des sites militaires à Téhéran et ailleurs dans le pays. Les dégâts seraient "limités" selon la République islamique. Les États-Unis, prévenus en avance, restent en alerte. Que va-t-il se passer ensuite ?

Les tensions au Moyen-Orient ont franchi un nouveau cap ce samedi. Selon des sources proches du dossier, l’Iran a confirmé avoir été la cible d’une attaque israélienne visant plusieurs sites militaires stratégiques à Téhéran et ailleurs sur le territoire iranien. Cette escalade survient dans un contexte déjà explosif, marqué par de violents affrontements entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.

Une attaque “de précision” sur l’Iran

D’après les informations obtenues, l’armée israélienne aurait mené des “frappes de précision” contre des cibles militaires en Iran. Une opération justifiée par l’état hébreu comme une réponse à “des mois d’attaques continues” de la part de la République islamique.

En réponse à des mois d’attaques continues du régime iranien contre l’État d’Israël, l’armée israélienne a mené des frappes précises sur des cibles militaires en Iran.

Un communiqué de l’armée israélienne

Les autorités iraniennes ont rapidement réagi, confirmant avoir été visées mais assurant que les dégâts étaient “limités”. Une affirmation difficile à vérifier de manière indépendante à l’heure actuelle.

Les États-Unis en alerte

Selon un responsable américain de la défense, les États-Unis avaient été informés en amont par Israël de ces frappes, sans pour autant y être impliqués. La Maison Blanche a indiqué que le président Joe Biden et sa vice-présidente Kamala Harris suivaient de près la situation.

Nous comprenons que les frappes ciblées d’Israël contre des cibles militaires en Iran constituent des manœuvres d’autodéfense et viennent en réponse à l’attaque de missiles balistiques iraniens contre Israël le 1ᵉʳ octobre.

Sean Savett, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain

Suspension du trafic aérien en Irak

Face aux tensions croissantes dans la région, l’Irak a annoncé la suspension jusqu’à nouvel ordre de tout trafic aérien dans ses aéroports. Une mesure préventive visant à “préserver la sûreté de l’aviation civile dans l’espace aérien irakien” selon le ministre des Transports.

Israël et le Hamas en guerre

Parallèlement, le conflit entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza s’envenime. Le mouvement islamiste a accusé l’armée israélienne d’avoir pris d’assaut le dernier hôpital en fonctionnement dans le nord du territoire, causant la mort de deux enfants.

Deux enfants dans le service de soins intensifs sont morts après que les générateurs ont cessé de fonctionner et que la station d’oxygène a été prise pour cible dans l’hôpital Kamal Adwan de Jabalia.

Le ministère de la Santé du Hamas

Des actes qualifiés de possibles “crimes atroces” par l’ONU, qui appelle à une désescalade immédiate des violences.

Un risque d’embrasement régional

Cette nouvelle escalade fait craindre un embrasement généralisé au Moyen-Orient. Plusieurs pays voisins, comme le Liban, ont déjà été touchés par des frappes israéliennes ciblant le Hezbollah ces derniers jours.

La communauté internationale retient son souffle, redoutant une déflagration aux conséquences potentiellement dévastatrices pour toute la région. Malgré les appels répétés au calme, aucune des parties en présence ne semble pour l’heure encline à baisser la garde.

Les prochains jours s’annoncent déterminants. Si la spirale des représailles se poursuit, le spectre d’un conflit d’ampleur, impliquant directement ou indirectement les grandes puissances, pourrait rapidement se concrétiser. Un scénario catastrophe que tous espèrent encore pouvoir éviter, mais qui semble se rapprocher inexorablement à chaque nouvelle frappe.

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