Alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enlise depuis près de deux mois, une lueur d’espoir semble poindre à l’horizon. Selon des sources gouvernementales libanaises, le pays du Cèdre étudie actuellement une proposition américaine de cessez-le-feu, laissant entrevoir la possibilité d’une trêve dans ce conflit meurtrier qui a déjà fait de nombreuses victimes.
Un an d’escalade aboutissant à une guerre ouverte
Retour sur les origines de ce conflit qui a embrasé la région. Tout a commencé en octobre 2023, lorsque le Hezbollah a décidé d’ouvrir un front au sud du Liban pour soutenir le Hamas palestinien, engagé dans une attaque sans précédent contre Israël. S’en est suivie une année d’échanges de tirs transfrontaliers, avant que la situation ne dégénère en guerre ouverte le 23 septembre dernier.
Depuis, malgré les appels répétés de la communauté internationale, et notamment de Washington et Paris, aucun accord de trêve n’avait jusqu’ici pu être trouvé. Les bombardements israéliens massifs sur les bastions du Hezbollah ont fait de nombreux dégâts et victimes, sans pour autant faire plier le mouvement islamiste pro-iranien.
Une proposition américaine en 13 points
C’est dans ce contexte que l’ambassadrice américaine à Beyrouth, Lisa Johnson, a soumis au Premier ministre libanais Najib Mikati et au chef du Parlement Nabih Berri un plan en 13 points visant à instaurer un cessez-le-feu durable. Si les détails de cette proposition n’ont pas été dévoilés, un haut responsable libanais a indiqué que Nabih Berri avait demandé un délai de trois jours pour l’étudier.
Du côté israélien, aucune réponse officielle n’a encore été apportée. Mais selon cette même source, en cas d’accord, celui-ci sera annoncé dans un communiqué conjoint franco-américain. Le plan prévoit notamment un cessez-le-feu de 60 jours et un déploiement de l’armée libanaise à la frontière sud du pays.
Le spectre de la résolution 1701
Une autre source gouvernementale libanaise a précisé que cette initiative était le fruit de discussions entre Nabih Berri et l’émissaire américain Amos Hochstein. Leur objectif : parvenir à une feuille de route vers un cessez-le-feu et la mise en œuvre de la résolution 1701 de l’ONU. Cette résolution, qui avait permis de mettre fin à la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah, prévoit le déploiement de l’armée libanaise et des Casques bleus de la Finul à la frontière, ainsi que le retrait des combattants du Hezbollah et des soldats israéliens du territoire libanais.
Malgré quelques accrochages, cette résolution avait permis de maintenir un calme précaire pendant près de 17 ans. Mais la guerre qui fait rage depuis septembre dernier a remis en cause ce fragile équilibre. La proposition américaine suffira-t-elle à rétablir une paix durable ? Rien n’est moins sûr, tant les positions des différents acteurs semblent irréconciliables.
Des défis immenses pour parvenir à la paix
Car au-delà d’un simple cessez-le-feu, c’est bien un accord de paix global qui est nécessaire pour mettre fin durablement à ce conflit. Cela implique de s’attaquer aux racines profondes des tensions entre Israël et le Hezbollah, mais aussi de prendre en compte les intérêts des autres acteurs régionaux, comme l’Iran ou la Syrie.
Un véritable casse-tête diplomatique, qui nécessitera un engagement fort et durable de la communauté internationale. Les prochains jours seront décisifs pour savoir si cette proposition américaine peut constituer un premier pas vers la paix, ou si elle restera lettre morte face à l’intransigeance des belligérants.
Une chose est sûre : les populations civiles, premières victimes de cette guerre, attendent avec impatience un retour au calme et à la stabilité. Espérons que les dirigeants sauront entendre leur appel et faire preuve de la sagesse nécessaire pour mettre fin à ce cycle infernal de violence.
Depuis, malgré les appels répétés de la communauté internationale, et notamment de Washington et Paris, aucun accord de trêve n’avait jusqu’ici pu être trouvé. Les bombardements israéliens massifs sur les bastions du Hezbollah ont fait de nombreux dégâts et victimes, sans pour autant faire plier le mouvement islamiste pro-iranien.
Une proposition américaine en 13 points
C’est dans ce contexte que l’ambassadrice américaine à Beyrouth, Lisa Johnson, a soumis au Premier ministre libanais Najib Mikati et au chef du Parlement Nabih Berri un plan en 13 points visant à instaurer un cessez-le-feu durable. Si les détails de cette proposition n’ont pas été dévoilés, un haut responsable libanais a indiqué que Nabih Berri avait demandé un délai de trois jours pour l’étudier.
Du côté israélien, aucune réponse officielle n’a encore été apportée. Mais selon cette même source, en cas d’accord, celui-ci sera annoncé dans un communiqué conjoint franco-américain. Le plan prévoit notamment un cessez-le-feu de 60 jours et un déploiement de l’armée libanaise à la frontière sud du pays.
Le spectre de la résolution 1701
Une autre source gouvernementale libanaise a précisé que cette initiative était le fruit de discussions entre Nabih Berri et l’émissaire américain Amos Hochstein. Leur objectif : parvenir à une feuille de route vers un cessez-le-feu et la mise en œuvre de la résolution 1701 de l’ONU. Cette résolution, qui avait permis de mettre fin à la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah, prévoit le déploiement de l’armée libanaise et des Casques bleus de la Finul à la frontière, ainsi que le retrait des combattants du Hezbollah et des soldats israéliens du territoire libanais.
Malgré quelques accrochages, cette résolution avait permis de maintenir un calme précaire pendant près de 17 ans. Mais la guerre qui fait rage depuis septembre dernier a remis en cause ce fragile équilibre. La proposition américaine suffira-t-elle à rétablir une paix durable ? Rien n’est moins sûr, tant les positions des différents acteurs semblent irréconciliables.
Des défis immenses pour parvenir à la paix
Car au-delà d’un simple cessez-le-feu, c’est bien un accord de paix global qui est nécessaire pour mettre fin durablement à ce conflit. Cela implique de s’attaquer aux racines profondes des tensions entre Israël et le Hezbollah, mais aussi de prendre en compte les intérêts des autres acteurs régionaux, comme l’Iran ou la Syrie.
Un véritable casse-tête diplomatique, qui nécessitera un engagement fort et durable de la communauté internationale. Les prochains jours seront décisifs pour savoir si cette proposition américaine peut constituer un premier pas vers la paix, ou si elle restera lettre morte face à l’intransigeance des belligérants.
Une chose est sûre : les populations civiles, premières victimes de cette guerre, attendent avec impatience un retour au calme et à la stabilité. Espérons que les dirigeants sauront entendre leur appel et faire preuve de la sagesse nécessaire pour mettre fin à ce cycle infernal de violence.