Dans le Nord du Soudan du Sud, des combats meurtriers ont éclaté cette semaine, faisant des victimes civiles et blessant un Casque bleu de l’ONU, selon un communiqué de la mission onusienne dans ce pays en proie à l’instabilité. Cette nouvelle vague de violence souligne les défis persistants auxquels est confronté le plus jeune État de la planète.
Un pays miné par les conflits
Indépendant depuis 2011, le Soudan du Sud reste profondément marqué par les luttes de pouvoir, la corruption endémique et les tensions ethniques. Malgré ses richesses pétrolières, le pays figure parmi les plus pauvres au monde, peinant à se remettre de la guerre civile sanglante qui l’a déchiré entre 2013 et 2018.
Des affrontements meurtriers dans l’État du Haut-Nil
Selon l’ONU, les récents combats ont opposé l’armée sud-soudanaise (SSPDF) à des « jeunes armés » dans la ville de Nassir, située dans l’État du Haut-Nil qui borde le Soudan voisin. Des armes lourdes auraient été utilisées, entraînant la mort et des blessures parmi les civils et les combattants.
Le communiqué de l’ONU ne précise pas le nombre exact de victimes, mais fait état d’un Casque bleu blessé lors d’une patrouille dans la zone.
D’après une source proche de la mission
L’ONU appelle à la retenue et à l’unification des forces
Face à ces violences, le chef de la mission de l’ONU au Soudan du Sud (UNMISS), Nicholas Haysom, a lancé un appel au calme et condamné les attaques contre les Casques bleus. Il a souligné l’urgence de déployer enfin les forces armées unifiées prévues par l’accord de paix de 2018.
Cet accord, censé mettre fin à la guerre civile, prévoyait notamment la création d’une armée « unifiée » rassemblant les différentes factions qui s’étaient affrontées. Mais ce processus crucial pour stabiliser le pays tarde à se concrétiser, comme l’a déploré à plusieurs reprises l’UNMISS.
Des tensions persistantes dans d’autres régions
Au-delà du Haut-Nil, le communiqué onusien fait également état de « tensions persistantes » en Equatoria-Occidental, dans le sud-ouest du Soudan du Sud, sans fournir davantage de précisions. Cette situation illustre la fragilité du processus de paix et les multiples foyers d’instabilité qui continuent de miner le pays.
Un lourd bilan humain et des défis immenses
Depuis son indépendance durement acquise il y a moins de 12 ans, le Soudan du Sud peine à tourner la page des violences. Le conflit civil de 2013-2018 a fait près de 400 000 morts et déplacé plus de 4 millions de personnes, laissant le pays exsangue et profondément divisé.
- Reconstruire les infrastructures détruites
- Réconcilier les communautés
- Bâtir une économie viable au-delà du pétrole
- Lutter contre la pauvreté et les inégalités
Tels sont quelques-uns des défis titanesques auxquels sont confrontés le gouvernement de Juba et la communauté internationale pour stabiliser durablement cette nation meurtrie. Les récents affrontements rappellent avec force que le chemin vers une paix durable sera long et semé d’embûches au Soudan du Sud.
Au-delà du Haut-Nil, le communiqué onusien fait également état de « tensions persistantes » en Equatoria-Occidental, dans le sud-ouest du Soudan du Sud, sans fournir davantage de précisions. Cette situation illustre la fragilité du processus de paix et les multiples foyers d’instabilité qui continuent de miner le pays.
Un lourd bilan humain et des défis immenses
Depuis son indépendance durement acquise il y a moins de 12 ans, le Soudan du Sud peine à tourner la page des violences. Le conflit civil de 2013-2018 a fait près de 400 000 morts et déplacé plus de 4 millions de personnes, laissant le pays exsangue et profondément divisé.
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Tels sont quelques-uns des défis titanesques auxquels sont confrontés le gouvernement de Juba et la communauté internationale pour stabiliser durablement cette nation meurtrie. Les récents affrontements rappellent avec force que le chemin vers une paix durable sera long et semé d’embûches au Soudan du Sud.