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Chèque alimentaire : les retours positifs de l’expérimentation en Gironde

En Gironde, une expérimentation de chèque alimentaire sous forme de « monnaie locale » montre des résultats prometteurs pour permettre aux foyers modestes d'accéder à des produits frais et de qualité. Ce dispositif novateur pourrait-il être généralisé ?

Imaginez pouvoir acheter chaque jour des fruits et légumes frais, même avec un petit budget… C’est ce que permet une expérimentation inédite menée en Gironde depuis 6 mois, baptisée « Sécurité sociale de l’alimentation ». Les premiers retours des 400 foyers bénéficiaires sont très encourageants et relancent le débat sur la mise en place d’un chèque alimentaire au niveau national.

Une cotisation solidaire pour une alimentation de qualité pour tous

Le principe est simple : chaque foyer cotise mensuellement selon ses moyens (de 25 à 50€) et reçoit en échange une allocation de 150€ par personne, à dépenser chez des commerçants partenaires proposant des produits frais et locaux. Plus besoin de se priver ou de calculer, l’accès à une alimentation équilibrée et de qualité est garanti.

Ne plus se soucier et se dire que tous les jours, on va manger à notre faim.

Christelle, une mère de famille bénéficiaire à Bordeaux

Pour Christelle, mère célibataire sans emploi, c’est un vrai changement. Avec 1500€ de revenus pour deux, impossible d’acheter de la viande ou du poisson frais. Grâce au dispositif, elle peut désormais remplir son frigo de bons produits et même se faire plaisir en cuisine. Fini les repas tristes et déséquilibrés, bonjour la gourmandise et la santé !

Un système « gagnant-gagnant » pour tous

Du côté des commerçants aussi, c’est tout bénéfice. Ils voient arriver une nouvelle clientèle qui n’avait pas les moyens d’acheter leurs produits. Au marché de Bègles par exemple, les étals de fruits et légumes attirent désormais des familles qui avant passaient leur chemin, faute de budget.

Il y a des jeunes qui viennent, des gens qui avant ne prenaient pas grand-chose et maintenant achètent plus.

Une maraîchère du marché de Bègles

Certes, les prix sont en moyenne 20% plus élevés qu’en grande surface. Mais grâce au « chèque alimentaire », cela devient accessible. Et cela profite à toute la chaîne, du producteur au consommateur, en passant par les commerces de proximité. Un vrai système vertueux et solidaire.

Une expérience à généraliser pour lutter contre la précarité alimentaire ?

Ces résultats encourageants donnent des arguments aux partisans d’un chèque alimentaire national dédié aux produits sains. Un rapport de l’Institut Montaigne propose ainsi d’allouer 30€ par mois aux plus modestes pour acheter des fruits et légumes, en taxant davantage la « malbouffe ».

Car les chiffres sont alarmants : 1 adulte sur 5 souffre d’obésité, en raison d’une alimentation trop riche, trop transformée et pauvre en fruits et légumes. Les plus précaires sont les premières victimes de ce fléau, avec des conséquences désastreuses sur leur santé.

Alors, le chèque alimentaire pourrait-il être la solution ? L’expérience girondine semble en tout cas ouvrir une piste prometteuse, en conciliant aide sociale et promotion du « bien manger ». Affaire à suivre, sachant que le gouvernement réfléchit à un dispositif national qui pourrait voir le jour d’ici 2025. De quoi redonner de l’appétit et des couleurs dans les assiettes des plus démunis.

Une expérience à généraliser pour lutter contre la précarité alimentaire ?

Ces résultats encourageants donnent des arguments aux partisans d’un chèque alimentaire national dédié aux produits sains. Un rapport de l’Institut Montaigne propose ainsi d’allouer 30€ par mois aux plus modestes pour acheter des fruits et légumes, en taxant davantage la « malbouffe ».

Car les chiffres sont alarmants : 1 adulte sur 5 souffre d’obésité, en raison d’une alimentation trop riche, trop transformée et pauvre en fruits et légumes. Les plus précaires sont les premières victimes de ce fléau, avec des conséquences désastreuses sur leur santé.

Alors, le chèque alimentaire pourrait-il être la solution ? L’expérience girondine semble en tout cas ouvrir une piste prometteuse, en conciliant aide sociale et promotion du « bien manger ». Affaire à suivre, sachant que le gouvernement réfléchit à un dispositif national qui pourrait voir le jour d’ici 2025. De quoi redonner de l’appétit et des couleurs dans les assiettes des plus démunis.

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