Le football féminin doit-il bénéficier des mêmes avancées technologiques que son homologue masculin ? C’est en tout cas le souhait de Sonia Bompastor, entraîneuse de Chelsea en Women’s Super League, le championnat féminin anglais. Dimanche dernier, lors d’un match face à Tottenham, une situation litigieuse a relancé le débat sur l’introduction de la fameuse goal-line technology dans le football féminin.
Une situation qui fait polémique
Alors que le score était de 2-1 en faveur de Chelsea, les Spurs ont égalisé juste avant la mi-temps sur un tir lointain apparemment anodin. Mais l’arbitre assistant a validé le but, estimant que le ballon avait franchi la ligne malgré l’intervention de la gardienne des Blues qui semblait pourtant l’avoir stoppé à temps. Une décision qui a fait bondir Sonia Bompastor sur son banc.
Pourquoi pas la goal-line technology ?
Après la rencontre, l’entraîneuse française n’a pas mâché ses mots en conférence de presse :
La technologie est disponible pour le football masculin. Cela fait maintenant 10 ans. Pourquoi ne serait-elle pas disponible pour le football féminin ? Si nous voulons avoir l’air plus professionnelles, nous devons aller de l’avant avec la technologie. Face à ce type de situations, il faut aider les arbitres.
Des propos qui font écho à une revendication de plus en plus forte dans le milieu du football féminin. Alors que les championnats féminins gagnent en notoriété et en professionnalisme chaque année, beaucoup estiment qu’il est temps de leur offrir les mêmes outils technologiques qu’aux hommes.
Chelsea continue son bon début de saison
Malgré cette polémique, les joueuses de Chelsea ont su garder leur sang-froid pour l’emporter finalement 5-2. Avec 12 points en 4 matches, elles pointent à la deuxième place de la Women’s Super League, avec un petit point de retard sur Manchester City.
Un bon début de saison pour Sonia Bompastor qui découvre le championnat anglais après trois années fructueuses sur le banc de l’Olympique Lyonnais. L’entraîneure française espère maintenant que sa prise de position aidera à faire avancer le débat sur la modernisation de l’arbitrage dans le football féminin. Un sujet qui ne manquera pas d’animer les discussions dans les prochaines semaines.
