Jeudi soir, dans le 5ème arrondissement de Paris, une conférence particulière s’est tenue. Organisée conjointement par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et la rédaction de Charlie Hebdo, cette soirée avait un objectif clair : ne pas oublier les 17 victimes des attentats islamistes des 7, 8 et 9 janvier 2015. Un hommage vibrant qui a rassemblé pas moins de 1500 personnes, venues honorer la mémoire de ceux tombés sous les balles de la barbarie.
Un quartier sous haute surveillance
Aux abords de la Mutualité, l’ambiance est lourde. Les forces de l’ordre sont partout, les camions de CRS alignés le long des trottoirs. Une présence nécessaire pour sécuriser un événement qui revêt une symbolique toute particulière. Car ce soir, c’est bien l’intelligentsia française, celle qui défend corps et âme la liberté d’expression, qui est réunie. Une crème que les islamistes rêvent de faire taire.
À l’intérieur, l’émotion est palpable. Les visages des 17 victimes s’affichent sur un écran géant. Parmi eux, les douze journalistes de Charlie Hebdo, la policière de Montrouge et les quatre clients de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. Une minute de silence est observée, ponctuée par les témoignages audio poignants de leurs proches. L’assemblée retient son souffle.
Rire et résister encore
Mais Charlie reste Charlie. Et même dans la douleur, l’hebdomadaire satirique sait arracher des sourires. Une dizaine de leurs dessins sont projetés, provoquant l’hilarité de la salle. Un baume au cœur bienvenu en ces temps troublés. Car au-delà du recueillement, cette soirée est un acte de résistance. Un pied de nez à ceux qui voudraient museler la liberté d’expression.
Dans les travées, on reconnaît des visages familiers. François Hollande, Manuel Valls, Anne Hidalgo… Tous sont venus apporter leur soutien à une rédaction meurtrie mais debout. Une présence qui en dit long sur l’importance de ce combat commun contre l’obscurantisme et la terreur.
Le spectre de l’islamisme radical
Car ne nous y trompons pas. Si Charlie Hebdo était la cible directe des attentats, c’est bien notre modèle de société qui était visé. Notre droit inaliénable à la liberté d’expression, de conscience, de croyance. Des valeurs que l’islamisme radical abhorre et cherche à détruire par tous les moyens. Une menace qui plane toujours, huit ans après.
Nous sommes toujours là, debout, à produire chaque semaine un journal qui ne plaît pas à tout le monde. C’est ça, Charlie.
Riss, directeur de la publication de Charlie Hebdo
D’après une source proche du dossier, les terroristes des attaques de janvier 2015 auraient été en contact avec la sphère djihadiste internationale. Un réseau tentaculaire qui continue de sévir dans l’ombre, en France et dans le monde. Face à ce constat glaçant, la mobilisation de tous est plus que jamais nécessaire.
Ensemble, nous sommes plus forts
C’est tout le sens de cette conférence organisée main dans la main par Charlie Hebdo et le Crif. Montrer qu’au-delà de nos différences, nous pouvons nous rassembler autour de l’essentiel. La défense de nos libertés fondamentales. Un message d’unité et de détermination qui résonne comme un uppercut à la barbarie.
Parce qu’ils sont morts pour nos libertés, nous avons le devoir de faire vivre leur mémoire. Cabu, Charb, Tignous, Wolinski, Honoré, Elsa Cayat, Mustapha Ourrad, Michel Renaud, Frédéric Boisseau, Franck Brinsolaro, Ahmed Merabet, Philippe Braham, François-Michel Saada, Yohan Cohen, Yoav Hattab : nous ne vous oublierons jamais. Votre combat est le nôtre. Et nous le mènerons, ensemble, avec la force tranquille de ceux qui ont raison.
Liberté, j’écris ton nom
En sortant de la Mutualité, une phrase de Riss, prononcée avec la rage de vaincre, résonne encore : « Attention, nous sommes increvables ! ». Un cri du cœur qui sonne comme une promesse. Celle de ne jamais céder à la peur, à la haine, au fanatisme. De continuer, quoi qu’il en coûte, à brandir notre plus belle arme : le stylo. Car c’est par lui que nous resterons libres. Et c’est par lui que nous les vaincrons.
Mais Charlie reste Charlie. Et même dans la douleur, l’hebdomadaire satirique sait arracher des sourires. Une dizaine de leurs dessins sont projetés, provoquant l’hilarité de la salle. Un baume au cœur bienvenu en ces temps troublés. Car au-delà du recueillement, cette soirée est un acte de résistance. Un pied de nez à ceux qui voudraient museler la liberté d’expression.
Dans les travées, on reconnaît des visages familiers. François Hollande, Manuel Valls, Anne Hidalgo… Tous sont venus apporter leur soutien à une rédaction meurtrie mais debout. Une présence qui en dit long sur l’importance de ce combat commun contre l’obscurantisme et la terreur.
Le spectre de l’islamisme radical
Car ne nous y trompons pas. Si Charlie Hebdo était la cible directe des attentats, c’est bien notre modèle de société qui était visé. Notre droit inaliénable à la liberté d’expression, de conscience, de croyance. Des valeurs que l’islamisme radical abhorre et cherche à détruire par tous les moyens. Une menace qui plane toujours, huit ans après.
Nous sommes toujours là, debout, à produire chaque semaine un journal qui ne plaît pas à tout le monde. C’est ça, Charlie.
Riss, directeur de la publication de Charlie Hebdo
D’après une source proche du dossier, les terroristes des attaques de janvier 2015 auraient été en contact avec la sphère djihadiste internationale. Un réseau tentaculaire qui continue de sévir dans l’ombre, en France et dans le monde. Face à ce constat glaçant, la mobilisation de tous est plus que jamais nécessaire.
Ensemble, nous sommes plus forts
C’est tout le sens de cette conférence organisée main dans la main par Charlie Hebdo et le Crif. Montrer qu’au-delà de nos différences, nous pouvons nous rassembler autour de l’essentiel. La défense de nos libertés fondamentales. Un message d’unité et de détermination qui résonne comme un uppercut à la barbarie.
Parce qu’ils sont morts pour nos libertés, nous avons le devoir de faire vivre leur mémoire. Cabu, Charb, Tignous, Wolinski, Honoré, Elsa Cayat, Mustapha Ourrad, Michel Renaud, Frédéric Boisseau, Franck Brinsolaro, Ahmed Merabet, Philippe Braham, François-Michel Saada, Yohan Cohen, Yoav Hattab : nous ne vous oublierons jamais. Votre combat est le nôtre. Et nous le mènerons, ensemble, avec la force tranquille de ceux qui ont raison.
Liberté, j’écris ton nom
En sortant de la Mutualité, une phrase de Riss, prononcée avec la rage de vaincre, résonne encore : « Attention, nous sommes increvables ! ». Un cri du cœur qui sonne comme une promesse. Celle de ne jamais céder à la peur, à la haine, au fanatisme. De continuer, quoi qu’il en coûte, à brandir notre plus belle arme : le stylo. Car c’est par lui que nous resterons libres. Et c’est par lui que nous les vaincrons.
